"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 28 octobre 2024

Honte à Constantinople!

Combien faudra-t-il de temps à celui qui prétend -abusivement- être le Père de tous les orthodoxes de l'univers pour reconnaître qu'il a fait fausse route en créant - au mépris de tous les canons- une caricature "d' église" avec des aventuriers laïcs issus d'un groupement réduit à l'état laïc (avec son approbation)? 

Combien faudra-t-il de fidèles molestés, de clercs battus, d'églises canoniques volées pour qu'il daigne demander à ses séides en Ukraine de cesser leur persécutions délétères et diaboliques? 

Combien faudra-t-il de temps pour que finissent les crimes contre les fidèles de l'Eglise canonique d'Ukraine qui se battent dans l'armée ukrainienne contre l'invasion russe et voient la volonté de l'état ukrainien d'interdire leur Eglise?

Combien de temps faudra-t-il pour que les pieux orthodoxes de son patriarcat ailleurs dans le monde cessent d'être silencieux devant les ignobles persécutions soutenues par leur Eglise? 

Combien de temps faudra-t-il que le patriarcat de Constantinople reconnaisse qu'il n'y a que 3 Eglises grecques qui reconnaissent le schisme ukrainien créé par Bartholomée?

Combien de temps et d'exactions indignes de chrétiens faudra-t-il pour que cesse enfin la persécution de l'Eglise canonique d'Ukraine du Métropolite Onuphre pour satisfaire la soif de pouvoir et  de gloire mondaine du hiérarque de Constantinople?

Combien de temps faudra-t-il enfin pour que le patriarche de Constantinople et sa dérive papiste et ses hiérarques qui l'approuvent au mépris de tous les canons orthodoxes reviennent à la raison?  

C.L.-G.

*

Errare humanum est, perseverare diabolicum!


Article d'Orthodoxiecom

Déception au Phanar pour la question « ukrainienne »


Un climat de déception a prévalu lors de la réunion du Saint et Sacré Synode du Patriarcat œcuménique concernant l’évolution de ce qu’on appelle la question « ukrainienne ». Selon des sources bien informées d’orthodoxtimes.gr, lors du deuxième jour de la réunion du Saint et Sacré Synode du Patriarcat œcuménique, un rapport (50 pages) de la délégation tripartite qui a visité l’Ukraine en août a été lu.

L’atmosphère qui a prévalu lors de la discussion qui a suivi était lourde car l’impression recueillie par les Hiérarques synodaux après la lecture du rapport était que la visite de la délégation tripartite n’avait pas produit de résultats positivement évaluables.

Comme il a été expressément mentionné, il ne semblait pas y avoir de possibilité de dialogue entre les deux parties en Ukraine, puisque tant le métropolite Épiphane (Église orthodoxe d’Ukraine) que le métropolite Onuphre (Église orthodoxe ukrainienne) semblaient réticents à faire un pas en arrière par rapport à leurs positions afin de trouver un point de contact commun.

Le fait qu’au cours de la réunion, les hiérarques aient même « jeté » sur la table la nécessité d’organiser un nouveau concile d’unification est révélateur de l’atmosphère qui régnait, tandis qu’une partie des hiérarques synodaux semblait sceptique quant à l’opportunité d’avoir choisi le métropolite Épiphane à la tête de l’Église orthodoxe d’Ukraine.

Il a également été mentionné lors de la session du Synode que l’opinion du métropolite de Varsovie, Mgr Sava, qui estime qu’un nouveau chef devrait être trouvé pour l’Église autocéphale d’Ukraine.

De plus, une lettre envoyée au Synode par le Métropolite de Kiev, Mgr Épiphane, a été lue au cours de la même réunion. Dans cette lettre, selon les informations d’orthodoxtimes.gr, le Métropolite Épiphane critique l’Exarque du Patriarche œcuménique à Kiev, l’Évêque Michel de Comane.

Il s’y exprimait également de manière désobligeante à l’égard de la délégation de trois membres du Patriarcat œcuménique qui a visité Kiev, ainsi que sur les actions et les résultats obtenus par les trois envoyés du Patriarcat œcuménique.

Comme si cela ne suffisait pas, l’Exarque du Patriarcat œcuménique à Kiev, l’évêque Michel de Comane, a également envoyé une lettre dans laquelle il a exposé son point de vue sur la situation actuelle de l’Église orthodoxe d’Ukraine, ne manquant pas d’y inclure des commentaires négatifs à l’égard du métropolite Épiphane.

Ensuite, le patriarche Bartholomée a informé le Saint et Sacré Synode du Patriarcat œcuménique de son voyage en Australie. Selon les sources d’orthodoxtimes.gr, le Patriarche Bartholomée a parlé chaleureusement de son séjour en Australie, tout en louant l’Archevêque d’Australie, Mgr. Macaire, déclarant même « fier » de « combien l’Archevêque Macaire a accompli en cinq ans, comment il a organisé l’Église ».

***


Et last but not least, cet article qui montre toute l'humanité de ceux qui persécutent les fidèles de l'Eglise canonique d'Ukraine!


Le médecin-chef de l'hôpital de Cherkasy ordonne de ne pas hospitaliser les croyants de l'Eglise orthodoxe canonique


Oleksandr Fedoruk
Un médecin qui ne connaît pas le serment d'Hippocrate


Photo : Chaîne Telegram du député ukrainien Artem Dmytruk

Les patients souffrant de graves blessures se sont vu refuser non seulement les premiers soins, mais aussi le traitement des coups reçus.

Comme l'a rapporté Artem Dmytruk sur sa chaîne Telegram, après la saisie de la Cathédrale Saint Michel à Cherkasy, environ 20 personnes ont demandé de l'aide médicale à l'hôpital municipal n° 3 avec des blessures graves, y compris des commotions cérébrales et des fractures.

Sur ordre du médecin-chef, Oleksandr Fedoruk, le personnel de l'hôpital n'a pas permis aux croyants d'entrer, leur fermant les portes.

Selon Dmytruk, suite aux événements à St. Cathédrale de Michel, un moine âgé, Nektarij, a été hospitalisé avec des blessures au cou et à la tête. Pendant ce temps, un prêtre, Dionysiy, qui a été battu par les assaillants avec des bâtons et des chaises à l'intérieur de l'église, s'est vu refuser l'admission. Le métropolite Theodose, qui a été blessé alors qu'il défendait la cathédrale, a été contraint de se soigner chez lui malgré la gravité de ses blessures.

Au total, environ 20 croyants ayant subi des blessures graves ont été contraints de demander des soins dans des établissements médicaux privés. Les citoyens qui n'avaient pas les moyens de se faire soigner dans les cliniques ont approché les hôpitaux d'État en privé.

Dmytruk rapporte que le médecin-chef de l'hôpital de la ville no. 3, Fedoruk, avait précédemment refusé l'assistance médicale aux paroissiens de l'Église de la Nativité, qui ont été battus par les combattants du régiment d'Azov.

"C'est un criminel qui pourrait causer la mort de personnes - enfants et femmes. Une telle personne n'a pas sa place dans une position d'autorité, mais en prison ! » Le député a déclaré sur sa chaîne Telegram.

Le député ukrainien Dmytruk a promis de préparer des appels aux chefs des agences de sécurité, du médiateur, du Premier ministre et de la direction de la Rada exigeant une enquête officielle sur les actions du médecin-chef de l'hôpital municipal n° 3 de Cherkasy, Oleksandr Fedoruk.

"Tous ceux qui ne parviennent pas à faire leur travail aujourd'hui - vous êtes tous complices d'un terrible crime contre le peuple ukrainien !" Dmytruk a conclu.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après 

spzhlive

dimanche 27 octobre 2024

18e DIMANCHE APRÈS LA PENTECOTE/Les Pères du 7e concile œcuménique

 

7ème Concile Œcuménique


Pour le bénéfice des nouveaux lecteurs de ces notes, nous avons ajouté un bref historique de la Controverse Iconoclaste du 8ème siècle, bien que cela ait déjà été publié auparavant. Cependant, le calendrier identifie la commémoration d'aujourd'hui comme étant celle des Pères du 7ème Concile oecuménique, plutôt que le Concile lui-même, mais il est difficile de faire une distinction significative dans ce cas. En outre, il ne serait pas très utile de publier une liste de noms, même en supposant que nous puissions tous les trouver. En 780, l'empereur hérétique Léon IV meurt et son fils Constantin VI, encore mineur, lui succède. Sa mère, l'impératrice Irène, usant de ses pouvoirs de régente, décida de restaurer l'Orthodoxie. Il faut d'abord chasser le patriarche iconoclaste Paul IV. Son successeur, le patriarche Saint Tarasios, ainsi que le jeune empereur et sa mère, l'impératrice Irène, prennent contact avec le pape Adrien Ier de Rome en vue de convoquer un concile général. L'objectif était de renverser les décisions du faux « concile » de l'empereur Constantin V en 765 et de restaurer la vraie foi. 

Le concile fut donc convoqué et la première session se tint le 1er août 786 en présence de 338 délégués. Les travaux sont interrompus par l'entrée violente de soldats iconoclastes, partisans du faux concile de Constantin V.

Les travaux furent temporairement suspendus. L'ordre fut ensuite rétabli et le concile se réunit à nouveau à Nicée le 24 septembre 787. Le pape Adrien n'y assista pas en personne, mais il envoya des légats pour le représenter. Il avait ses propres problèmes avec l'empereur Charlemagne. Le pape défendit le concile contre l'opposition de Charlemagne. La déclaration du pape Adrien montre qu'il accepta pleinement les décisions du concile. 

La documentation produite par le concile commence ainsi:

Le saint, grand et universel concile, par la grâce de Dieu et par ordre de notre pieux empereur et de notre impératrice aimant le Christ, Constantin, et de sa mère Irène, réunis pour la seconde fois dans la célèbre métropole des Nicéens, dans la province des Bithyniens, dans la sainte église de Dieu nommée d'après la Sainte Sagesse [Sainte Sophie, la Sagesse de Dieu, id est le Christ], suivant la tradition de l'Église, a décrété ce qui est exposé ici.

Suit une longue déclaration faisant référence à divers aspects de la foi, ainsi qu'aux canons et aux décisions du Concile. Elle se poursuit :

En résumé, nous déclarons défendre, libres de toute innovation, toutes les traditions ecclésiastiques écrites et non écrites qui nous ont été confiées. (Le Concile formule pour la première fois ce que l'Église a toujours cru concernant les icônes).L'une d'entre elles est la production d'un art figuratif, qui est tout à fait en harmonie avec l'histoire de la diffusion de l'Évangile, puisqu'il confirme que le devenir homme du Verbe de Dieu a été réel et pas seulement imaginaire, et qui nous apporte un bénéfice similaire. En effet, les choses qui s'illustrent mutuellement possèdent indubitablement le message de l'une et de l'autre. Dans ces conditions, nous nous engageons sur la voie royale en suivant l'enseignement de nos saints Pères et la tradition de l'Église.

l'enseignement de nos saints Pères, exprimé par Dieu, et la tradition de l'Église

car nous reconnaissons que cette tradition vient de l'Esprit Saint qui l'habite

nous décrétons, avec toute la précision et le soin voulus, que,

comme la figure de la Croix honorée et vivifiante,

les images vénérées et saintes,

qu'elles soient peintes ou faites de mosaïque ou d'un autre matériau approprié,

seront exposées dans les saintes églises de Dieu, sur les instruments et les vêtements sacrés, sur les murs et les panneaux, dans les maisons et sur les voies publiques,

il s'agit des images de notre Seigneur, Dieu et Sauveur, Jésus-Christ, et de notre Dame sans tache, la sainte Génitrice de Dieu, des anges vénérés et de tous les hommes saints et sacrés.

Plus loin dans la déclaration, il est dit : .....l'honneur rendu à une image la traverse et atteint le modèle, et celui qui vénère l'image, vénère la personne représentée dans cette image.

La déclaration se poursuit ainsi Par conséquent, tous ceux qui osent penser ou enseigner quelque chose de différent, ou qui ont suivi les hérétiques maudits en rejetant les traditions ecclésiastiques, ou qui conçoivent des innovations, ou qui rejettent tout ce qui a été confié à l'Église (que ce soit l'Évangile, ou la figure sur la Croix, ou tout exemple d'art figuratif,ou toute relique sainte d'un martyr), ou qui fabriquent des préjugés pervers et diaboliques contre l'attachement à l'une des traditions légales de l'Église, ou qui sécularisent les objets sacrés et les saints monastères, nous ordonnons qu'ils soient suspendus s'ils sont évêques ou clercs, et excommuniés s'ils sont moines ou laïcs.

Il y a quatre anathèmes concernant les images saintes.

1 Si quelqu'un ne confesse pas que le Christ notre Dieu peut être représenté dans son humanité, qu'il soit anathème.

2 Si quelqu'un n'accepte pas la représentation dans l'art de scènes évangéliques, qu'il soit anathème.

3 Si quelqu'un ne salue pas ces représentations comme représentant le Seigneur et ses saints, qu'il soit anathème.

4 Si quelqu'un rejette une tradition écrite ou non écrite de l'Église, qu'il soit anathème.

+





Aujourd'hui, la lecture de l'Évangile du dimanche est Luc 8, 5-15 et, de manière tout à fait appropriée, il s'agit de la parabole du semeur. Au verset 9, nous lisons Ses disciples l'interrogeaient en disant : « Que peut bien être cette parabole ? » Le Seigneur Lui-même donne alors une explication très concise et très claire, à laquelle nous ne pouvons pas ajouter grand-chose, si ce n'est d'observer comment le Seigneur a utilisé des choses qui étaient familières à ses auditeurs. En présentant Son enseignement sous cette forme, en utilisant des situations et des objets quotidiens, Il a fait en sorte que les gens comprennent et retiennent le message. Malheureusement, les iconoclastes byzantins et nos compatriotes du XVIe siècle ressemblent davantage aux laissés-pour-compte de la parabole.

APERÇU DE LA CONTROVERSE SUR LES ICONOCLASTES

Aujourd'hui, nous nous souvenons des hiérarques qui se sont réunis à Nicée. Il est tentant de penser que le 7e concile œcuménique a mis fin à l'iconoclasme et vaincu les ennemis de l'Orthodoxie. Bien que le Concile ait établi et promulgué la Vérité, ce n'était pas la fin de l'affaire. Il nous rappelle de ne pas nous reposer sur nos lauriers, car l'Ennemi ne dort jamais. En deux temps, l'iconoclasme a troublé l'Église pendant plus d'un siècle. L'article suivant, déjà publié, donne un bref aperçu de l'ensemble de la controverse.

Le 7e concile œcuménique a eu lieu en 787. Le sujet était la restauration des icônes à la suite de la controverse sur les iconoclastes.

Au cours de la deuxième décennie du 8e siècle, le Patriarche Germanos de Constantinople a dû défendre la vénération des icônes dans les églises contre les critiques de quelques évêques provinciaux. Comme il n'appartient pas aux autorités civiles de déterminer les doctrines et les coutumes de l'Église, le patriarche fut surpris lorsqu'en 730, l'empereur byzantin Léon III publia un décret en faveur de l'iconoclasme.

Les événements se succédèrent rapidement et Germanos fut contraint de quitter ses fonctions et remplacé par Anastasios, qui se montra plus conciliant. Lorsque le fils de Léon, Constantin, devint empereur, il encouragea encore plus vigoureusement l'ikonoclasme et, en 765, il fit convoquer un « concile » au cours duquel les ikons furent condamnés. Après avoir réussi à intimider les évêques présents, Constantin s'est servi de l'autorité fallacieuse de son faux concile pour imposer l'iconoclasme par des moyens violents.

Sainte Irène


Après la mort de l'empereur Léon IV en 780, sa veuve, l'impératrice orthodoxe Irène, agissant en tant que régente pour son jeune fils, l'empereur Constantin VI, décida de mettre fin à l'iconoclasme. Le succès ne fut assuré qu'en 787, lorsque le 7e concile œcuménique, qui se tint à Nicée sous la direction du patriarche saint Tarasios, condamna l'iconoclasme et ordonna la restauration et la vénération des icônes dans toutes les églises. Malheureusement, à la mort d'Irène en 802, les ennemis de l'Église refirent surface. En 815, ils trouvèrent un nouveau champion en la personne de l'empereur Léon V, l'Arménien, qui lança une nouvelle attaque contre les icônes. Les empereurs successifs poursuivirent la persécution des iconoclastes.

Sainte Théodora


Le dernier empereur iconoclaste, Théophile, fut le pire de tous. Sa campagne s'intensifia après 834. Cependant, la victoire de l'Orthodoxie vint grâce à l'action d'une autre femme. À sa mort, la veuve de Théophile, l'impératrice sainte Théodora (commémorée dans le calendrier ecclésiastique le 11 février), ordonna immédiatement la fin de la persécution. Un nouveau patriarche, Methodios, qui avait déjà souffert pour l'Orthodoxie aux mains des hérétiques, fut installé. La restauration des icônes fut proclamée le premier dimanche du Grand Carême, en 843, dans la grande cathédrale Sainte-Sophie de Constantinople.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après


in Mettingham. 

ENGLAND






samedi 26 octobre 2024

Saint Basile le Grand: Discours sur l'avarice

Святитель Василий Великий 

Saint Basile





Ils disent: "A qui fais-je du tort en gardant ma propriété?"


Dis-moi, qu'est-ce qui est ta propriété? Où l'as-tu trouvée pour la porter dans ta vie? Juste comme quelqu'un au théâtre, qui avait un siège et qui ensuite arrêtait ceux qui entraient, jugeant que ce qui se trouve commun pour que chacun l'utilise, était sien: les hommes riches sont de même nature. Ils ont d'abord pris possession de la propriété commune, et puis ils l'ont gardée aussi comme la leur propre parce qu'ils ont été les premiers à la prendre. Si on avait pris ce qui est nécessaire pour couvrir ses besoins... et que l'on avait laissé le reste à ceux qui sont dans le besoin, personne ne serait riche, personne ne serait pauvre, personne ne serait dans le besoin.


N'est-il pas vrai que tu es sorti nu, du sein? N'est-il pas vrai, que nu tu retourneras à la terre? D'où vient ta propriété actuelle? Si tu penses qu'elle est venu à toi d'elle-même, tu ne crois pas en Dieu, tu ne reconnais pas le Créateur et tu n'es pas reconnaissant envers Celui Qui te l'a donnée. Mais si tu es d'accord et que tu confesses que vous l'as de Dieu, dis-nous pourquoi Il Te l'a donnée.


Dieu est-il injuste, divisant inégalement les biens de notre vie? Pourquoi es-tu riche, tandis que l'autre est pauvre? N'est-ce pas, sinon pour toute autre raison, pour te faire gagner une récompense pour ta gentillesse et la fidèle providence, et pour qu'Il soit honoré avec la grande récompense de la patience? Mais toi, après avoir tout rassemblé à l'intérieur du giron de l'avarice, qui est toujours vide, penses-tu que tu ne fais de tort à personne, tandis que tu dépouilles tant de gens?


Qui est la personne cupide? C'est celui, qui ne s'est pas contenté de ce qu'il a. Et qui dépouilles? Celui qui vole ce qui appartient aux autres. Et tu penses que tu n'es pas gourmand, et que tu n'as pas dépouillé les autres. Ce qui t'a été accordé , afin que tu prennes soin des autres, tu l'as pris et tu l'as fait tien. Qu'en penses-tu?


Celui qui dépouille ceux qui sont vêtus, doit être appelé voleur. Comment devrions-nous le nommer, celui qui est capable d'habiller ceux qui sont nus et ne le fait pas, a-t-il mériter un autre nom? Le pain que tu possèdes appartient à ceux qui ont faim. Les vêtements que vous thésaurises dans des boîtes, appartiennent à ceux qui sont nus. Les chaussures qui pourrissent chez toi, appartiennent à ceux qui sont nu-pieds. L'argent que tu caches appartient à quiconque dans le besoin. Tu fais du tort à beaucoup de gens que tu pourrais aider.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


cité par

jeudi 24 octobre 2024

Saint Pantéléimon et Papa Nicolas Planas

 

[Saint Pantéléimon est l'un des saints les plus aimés de l'orthodoxie et dans nos temps modernes, il est devenu le compagnon et le protecteur d'un bon nombre de nos saints contemporains. Ci-dessous sont donnés quelques détails de la vie de saint Nicolas Planas. D'autres saints contemporains pour lesquels Saint Pantéléimon joue un rôle important sont le bienheureux staretz Païsios l'Athonite et le récent staretz défunt Joseph de Vatopaidi. John Sanidopoulos] 

Le 2 Mars, 1885 Saint-Nicolas Planas a été ordonné prêtre. Il a toujours servi dans trois églises: Saint Pantéléimon près d'Ilissos, Saint Jean le chasseur et l'église du Prophète Elisée derrière les Anciennes Casernes. 

Sa première affectation en tant que prêtre fut à la paroisse de Saint Pantéléimon à Neos Kosmos, à Athènes. Quand il est arrivé, l'église était totalement abandonnée et envahie par les mauvaises herbes, et des bergers y faisaient paître leurs troupeaux. Papa Nicolas arracha les mauvaises herbes de l'église et fut le premier à y servir. 

La paroisse Saint Pantéléimon comprenait treize familles! Au cours de son mandat en tant que prêtre de la paroisse, un autre prêtre sans paroisse lui a rendu visite et lui a demandé de concélébrer la Liturgie, et lui, bon et simple comme il l'était, a accepté sans réserve. Toutefois, ce prêtre a fait une entente avec le marguillier de Saint Pantéléimon, et ils ont licencié Papa Nicolas et l'ont envoyé à l'église de Saint Jean ("le Chasseur", comme on appellait l'Eglise à l'époque) sur la route de Vouliagméni. La paroisse de cette église se composait de huit familles! Et le salaire du prêtre était un morceau de viande d'agneau au dimanche du Carnaval ou le jour de Noël. Cela ne dérangeait pas du tout Papa Nicolas; il pensait que le jeûne était la pierre angulaire de la vertu. Il lui suffisait d'avoir une église, afin qu'il puisse servir la Liturgie. 

Son renvoi de l'église de Saint-Pantéléimon lui a causé une grande douleur spirituelle. Une nuit, alors qu'il sortait de l'église de saint Jean pour rentrer à la maison, il pleurait sur la route. L'endroit était désert à cette heure. Soudain, il vit sur la route un beau jeune homme qui lui dit: "Mon Père, pourquoi pleures-tu, ?" 

"Je pleure, mon enfant, car ils m'ont chassé de l'église de Saint-Pantéléimon." 

"Ne t'afflige pas, mon Père. Je suis toujours avec toi." 

Papa Nicolas dit alors: "Qui es-tu, mon enfant?" 

«Je suis Pantéléimon, qui vit à Neos Kosmos ". Et aussitôt il avait disparu de devant lui. 

Il a décrit lui-même, mot pour mot, cette vision, à une jeune fille de sa synodia.

Chaque année, pour la fête de saint Pantéléimon, il avait l'habitude d'aller à l'église du Saint à Neos Kosmos et de faire une vigile. Une année, comme il le racontait lui-même, il était malade et avait de la fièvre. Sa famille ne lui permettait pas d'aller à sa vigile habituelle. Mais à cause de l'amour que le Père Nicolas avait pour le saint, il y est allé quand même. 

"Cette nuit-là, a-t-il dit lui-même, "après la vigile, épuisé, je me suis penché sur le bord de la Sainte Table. Dans le délire de la fièvre, je vis le Saint en face de moi, jeune et vigoureux, tenant un petit verre plein de médicament, et il m'a dit: 'Bois-le, mon père, afin d'être rétabli". Je l'ai pris de la main et je l'ai bu et je me suis senti tout à fait bien. La fièvre m'a quitté! Pendant toute une semaine j'ai eu cette douceur dans ma gorge. Je pensais que c'était un péché et être ingrat de ne pas en parler. Je suis sorti par les Portes Royales et j'ai dit: "Mes enfants, ce soir, j'étais très malade, et à ce moment saint Pantéléimon m'a donné un médicament et je l'ai bu et j'ai été guéri. Tout le monde l'a cru, et s'est mis à genoux, glorifiant le saint. " 

Saint Nicolas Planas 

En l'an 1923, un de ses enfants spirituels qui était exceptionnellement bien-aimé par le staretz - un homme plein de santé et de vigueur - subit une rupture de l'appendice, et ne vécut que huit jours après cela. Pendant ces quelques jours, le père Nicolas fit descendre le ciel sur terre par sa prière incessante et de tout son coeur, pour que son enfant bien-aimé puisse vivre! Une nuit, quand il rentrait chez lui dans sa famille, il dit, accablé de douleur," saint Jean et saint Pantéléimon m'ont dit qu'Elie va mourir." Et en vérité, son cher fils spirituel mourut, cet enfant qu'il embrassait à chaque fois qu'il le rencontrait. 

Trois mois s'écoulèrent avant que la sœur du défunt ne soit en mesure - en raison de sa douleur inexprimable - de demander exactement comment il avait vu la vision. Il lui dit alors: "À l'époque où je servais la Liturgie, je vis en face de moi, derrière la Sainte Table, saint Jean et Saint Pantéléimon, et ils m'ont dit: "Nous avons transmis ta demande au Christ notre Maître, qui nous a dit qu'il allait mourir. " 

"Ordre supérieur", lui dirent-ils. 

Nous avons inclinés nos têtes, quelque peu réconfortés .

Version française Claude-Lopez-Ginisty
d'après

mercredi 23 octobre 2024

Père Raphaël: Gagner la confiance des enfants


Père Raphaël, disciple de l'archimandrite Sophrony d'Essex, parle de gagner la confiance de nos enfants par la libération de l'amour. Ses remarques sont basées sur sa propre expérience en tant qu'ancien enfant et sur sa prise en charge des enfants qui rejoignaient le monastère avec leurs familles le dimanche.

Père Raphaël [Noica]:
Quelles questions ou paroles extraordinaires et profondes pourraient sortir d'un enfant, comme l'a dit le Sauveur : « de la bouche des enfantss et des nourrissons... » (Matthieu 21:16). Et parfois, nous avons ri parce qu'elles étaient exprimés de manière amusante, mais nous avons toujours été impressionnés par la manière dont un enfant pense et par ce qu'il pense...

...

Et la dernière chose que je dirais pour les parents... En tant qu'ancien enfant, je pense que la chose la plus importante est de gagner la confiance de l'enfant. Je ne sais pas comment le faire, que Dieu vous éclaire. Mais nos parents, j'ai une sœur, ont gagné notre confiance grâce à l'amour. Par un amour qui nous a donné la liberté d'être ce que nous sommes maintenant. Paradoxalement, cette liberté est celle qui nous a gardés, ma sœur et moi, des péchés si communs à la jeunesse, et ce n'était pas une forme de discipline ou des principes abstraits de développement de l'enfant.

Et... ma sœur a commencé à sortir avec différents hommes... elle était attirée par l'un ou l'autre. Savez-vous qui était son conseiller le plus proche ? Sa mère. Plus tard, j'ai remarqué que de nombreuses mères ne savent pas comment gagner la confiance de leurs enfants, pour devenir conseillère et amie dans des moments aussi intimes et délicats.

Que Dieu vous aide à comprendre les aspirations de vos enfants et à gagner leur confiance.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Teachings of Orthodox Elders

mardi 22 octobre 2024

Staretz Petroniu: Comment vivre dans l'éternité/ Réflexions sur le Redoutable Jugement

 

Staretz Petroniu

L'homme est créé par Dieu pour être heureux, et dans son être, il désire être heureux. Et pourtant, en faisant la volonté de l'Ennemi, il provoque son propre malheur. C'est effrayant ! 

L'homme n'est pas conscient qu'il fait le mal. Mais nous devons sérieusement considérer le fait que nous sommes éternels. Si nous vivons ne serait-ce qu'un peu selon la volonté de Dieu, lorsque la résurrection des morts viendra, le corps et l'âme s'uniront et entreront dans la vie éternelle, chacun avec le trésor qu'il a rassemblé dans ce monde. S'il a fait de bonnes actions, le bonheur éternel l'attend ; s'il a fait le mal et ne s'est pas repenti, le tourment éternel aux côtés du Diable l'attend. Dieu nous en préserve ! Nous y pensons avec peur !

Les Saints Pères étaient très prudents. Les Pères qui ont vécu une vie sainte, une bonne vie chrétienne, quand ils pensaient à la mort... surtout St. Éphraïm, un grand saint et ermite, disait : « Quand je me souviens du jour du redoutable Jugement, je pleure jusqu'à ce que ma force soit épuisée, et je prie Dieu de m'aider, de peur que l'Ennemi ne s'empare de moi. » 

C'étaient de grandes personnes pieuses, vivant des vies saintes, et ils faisaient des miracles. St. Macaire était un grand homme dévot, il était juste peau et os, tellement il était maigre. Et les Pères lui demandaient : « Père, tu ne manges plus ? Pourquoi es-tu si maigre ?' Savez-vous ce qu'est un tisonnier ? Et il a dit : « Le tisonnier utilisé pour remuer le feu est complètement calciné. Un homme qui pense au redoutable Jugement ne prend pas de poids ; il réfléchit avec crainte, avec beaucoup de soin, de peur que l'Ennemi ne se moque de lui, ne le trompe, et qu'il ne se retrouve dans un tourment éternel. Il ne s'agit pas d'un an, ou de deux ans, ou d'un million ou d'un milliard d'années, mais pour toute l'éternité, et avec le peu que nous faisons ici, avec cela, nous gagnons l'éternité.

C'est pourquoi les Saints Pères font une comparaison. Notre commerce chrétien sur terre est très bon marché et pratique. Un commerçant considère qu'il a bien négocié lorsqu'il investit une somme et obtient un bon rendement de cet investissement. Et dans nos quelques années, disons que nous vivons 100 ans, si nous nous protégeons du mal, avec ce peu, nous gagnons des milliards dans l'éternité. Cela vaut la peine de faire un petit effort, de prendre soin de l'âme... C'est dans mon intérêt. 

Dieu a préparé le bonheur éternel pour que je me le donne librement, à bas prix. Les Saints Pères disent : « L'effort est petit, mais le résultat est éternel. »

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

SAYINGS OF ORTHODOX ELDERS

lundi 21 octobre 2024

Vœu pieux

Blaise Pascal

 

Certains catholiques continuent de penser que s'ils ne font que réparer le Filioque, alors tout ira bien. 
Cela aurait pu être vrai il y a 1 000 ans, mais Rome a tellement dérivé loin de l'orthodoxie dans ses ajouts doctrinaux que nous ne croyons tout simplement plus aux mêmes choses. 
Nos différences avec Rome sont beaucoup plus profondes que le Filioque et les calendriers. 
L'infaillibilité papale et la juridiction universelle, l'immaculée conception, le purgatoire, les indulgences, et ainsi de site. 
Au fond, leur ecclésiologie nous est si complètement étrangère qu'il est presque impossible de faire la liste de toutes les différences. 
Comment pourrions-nous entrer en communion avec un pape qui promeut la bénédiction des couples homosexuels et pense qu'il a le droit de supprimer tout le patrimoine liturgique de sa propre église ? 
Et puis nous avons le modernisme libéral qui a été omniprésent depuis au moins le Concile Vatican II. L'accession de François à la papauté a considérablement accéléré cette tendance alarmante au point où le pape lui-même a ouvertement participé à des rites religieux païens. 
Je ne pense pas qu'il soit exagéré de dire que la moitié ou plus des évêques et des prêtres catholiques sont des hérétiques, même de par les enseignements de leur propre communion. Il convient de noter que François s'est donné beaucoup de mal pour remplir le Collège des cardinaux avec de telles personnes. Aujourd'hui, je dirais que Rome est beaucoup plus proche que nous de la pleine communion avec les anglicans et les luthériens.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
AD ORIENTEM

dimanche 20 octobre 2024

17ème DIMANCHE APRÈS LA PENTECÔTE

Saints Serge et Bacchus


Alors que nous avançons rapidement au cours de l'année, nous arrivons au jour où les saints Serge et Bacchus sont commémorés. Ils ont vécu au 4ème siècle et ont servi dans l'armée romaine en Syrie. C'était sous le règne de l'empereur païen Galère (305-311). En tant que militaires, ils étaient très respectés pour leur dévouement au devoir, mais cela ne les a pas protégés lorsqu'il a été révélé qu'ils étaient devenus chrétiens, car le couple pieux a tenté d'éviter de rejoindre un fonctionnaire romain qui était sur le point d'offrir un sacrifice dans le temple de Jupiter. Lors de leur procès, ils ont refusé de renier le Christ et d'offrir des sacrifices aux idoles. Par conséquent, ils ont été humiliés et torturés. Bacchus a d'abord été battu à mort, mais plus tard Serge a été décapité. Cela s'est passé à Resafa, quelques années seulement avant l'Édit de Tolérance. La ville de Resafa a été rebaptisée Sergiopolis [id est Ville de Serge]vers l'an 425.

Saint Justinien


La vénération des martyrs a gagné en popularité et un sanctuaire a été établi par l'évêque Alexandre de Hiérapolis. Cela a été remplacé par une structure plus robuste en 518. L'empereur Justinien Ier et de nombreuses autres personnes importantes sont venus en pèlerinage pour honorer les martyrs. Il existe une tradition selon laquelle sous le règne de Justin Ier, son neveu Justinien a été accusé de complot contre le trône et condamné à mort. Les saints martyrs sont apparus à Justin et ont attesté de l'innocence de l'accusé. En conséquence, il a été libéré. Lorsque Justinien est devenu empereur, en action de grâces, il a construit une église dédiée aux martyrs peu de temps avant de construire la grande cathédrale Sainte-Sophie.

Tropaire Ton 1
En compétition, vous fûtes des guerriers victorieux de la Trinité et une illustre paire de martyrs, Serge pieux champion et Bacchus noble athlète. Dans le rayonnement de votre gloire vous protégez ceux qui crient: Gloire à Celui Qui vous a fortifié, gloire à Celui Qui vous a couronné, Gloire à Celui Qui par vous, opère des guérisons pour tous.

Rassemblons et couronnons de louanges les nobles martyrs et frères dans la Foi, Serge le guerrier de la Trinité et Bacchus qui avec lui dans les tortures a persévéré dans la louange du Christ, le Rédempteur et Créateur de tous.

Sainte Osyth de Chich


Plus près de chez nous, nous avons aussi aujourd'hui la commémoration de sainte Osyth. Il semble qu'il y ait plusieurs façons différentes d'épeler son nom, y compris Osgyth, Othith, Ositha et Sythe. 

Elle est née à Quarrendon, dans le Buckinghamshire (qui faisait alors partie de la Mercie). Son père était Frithuwald, un sous-roi de Mercie dans le Surrey et sa mère, Wilburh, était également de la maison royale de Mercie. Ses tantes maternelles, Sainte Edith d'Aylesbury et Edburga de Bicester furent responsables de son éducation et de son éducation. C'était son désir d'embrasser la vie monastique mais son père la força à accepter un mariage arrangé avec Sighere, roi d'Essex. Alors que son mari était loin de chez lui pour un voyage de chasse, Osyth persuada deux évêques locaux d'accepter ses vœux monastiques. À son retour, Sighere, après quelques hésitations, respecta sa décision et lui accorda une terre au lieu-dit Chich, près de Colchester, où elle fonda un couvent, devenant sa première abbesse. Vers l'an 700, le couvent fut attaqué par des brigands pillards et Osyth fut décapité par eux. Elle est vénérée comme une martyre, et Chich, à environ 5 miles à l'ouest de Clacton, a ensuite été rebaptisée Sainte Osyth en son honneur.

Aujourd'hui, est également commémoré saint Dubtach. Il fut archevêque d'Armagh de 497 jusqu'à son repos béni en 513.

Tropaire Ton 1
Enseignant compatissant et inspiré du troupeau d'Armagh, ô hiérarque Dubtach, tu es un modèle de piété pour les pasteurs et les laïcs de la sainte Église du Christ. Intercède auprès de Christ notre Dieu afin que nous puissions recevoir la grâce de t'imiter en amenant les autres à Lui afin que nous puissions tous être sauvés.  
Tous les saints des Iles Britanniques
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Aujourd'hui, la lecture de l'Évangile du dimanche est l'histoire du fils de la veuve de Naïn (Luc 7:11-16) et elle fait suite à la guérison du serviteur du centurion. Cela a été fait à distance. Le Seigneur n'était pas présent au chevet du malade et donc les sceptiques auraient pu dire que ce n'est pas grâce à Lui que le serviteur a été guéri. Le Christ a dissipé tous les doutes par ce miracle remarquable. Il a rencontré le triste cortège funèbre et n'a pas guéri par Sa seule parole. Il a touché le cercueil, montrant ainsi que Son corps même est la Vie

Le Christ et le fils de la veuve de Naïn


Comme le déclare Théophylacte dans son commentaire: Parce que Dieu le Verbe, Qui donne la vie à toutes choses, S'est lui-même fait chair, donc Sa chair elle-même est également créatrice de vie, et enlève la mort et la corruption. Le jeune homme s'assit et commença à parler. Ce n'était pas une apparition, mais la preuve de sa résurrection. Le commentaire explique: Vous pouvez aussi comprendre que la veuve signifie l'âme qui a subi la perte de son époux, la Parole de Dieu Qui sème la bonne semence. Et le fils d'une telle veuve est l'esprit qui est mort et qui est transporté hors de la ville, c'est-à-dire hors de la Jérusalem céleste qui est la terre des vivants.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après


in Mettingham. 

ENGLAND