La pensée humble et l'obéissance embellissent également le moine et, avec le temps, ils font d'un homme spirituel complet puisque l'humble est obéissant aussi et l'obéissant est humble aussi.
Qui est humble pour le Christ ne sait pas ce que signifie la désobéissance, l'opposition verbale ou la volonté personnelle.
Bien sûr, pendant la manifestation de l'obéissance, le Diable vient distraire le moine lorsqu'il ne le pratique pas comme cela est recommandé par les Saints Pères.
Lorsque le disciple obéit à sa règle, son obéissance doit être couronnée par une pensée humble.
Il ne devrait jamais imaginer qu'il est parfaitement obéissant. Il doit s'assurer et ne jamais être fier de pratiquer l'obéissance, car quand le Diable voit qu'il ne vit pas de cette façon, il vole le bénéfice de son obéissance.
Le moine doit penser : « J'ai le devoir de montrer de l'obéissance pour l'amour du Christ, Qui s'est rendu obéissant à son Père jusqu'à la mort, pour notre salut.
J'ai le devoir d'offrir ma petite obéissance par amour de l'obéissance du Christ.
Peu importe à quel point je me soumettrais, je ne pourrai jamais payer ma dette envers le Grand Soumis, Jésus-Christ, qui, au nom de l'obéissance, fut conduit à la Croix, au mépris, aux insultes, aux humiliations, aux gifles, des choses que moi, en tant que disciple, n'ai pas du tout subi Par conséquent, pourquoi y aurait-il un contentement de soi ? Et une deuxième raison de ne pas se vanter est que cette règle d'obéissance est faite avec la bénédiction de l'higoumène. Je suis un homme sans valeur, un zéro et je ne peux rien faire par moi-même.
Ainsi, étant conscient de la vérité, il ne peut pas être trompé par le mensonge et les intrigues du Diable, en croyant qu'il est devenu célèbre. C'est l'œuvre la plus simple et la plus importante pour le salut. Et notre Seigneur, afin d'enseigner mieux aux apôtres qui avaient tout quitté et l'avaient suivi, faisant preuve d'obéissance totale, leur a dit que même lorsqu'ils avaient respecté toutes les règles de la Loi, ils auraient dû se considérer comme des serviteurs inutiles et que ce qu'ils avaient fait c'était leur devoir de faire, ni plus ni moins.
Ainsi, le disciple, lorsqu'il accomplit correctement sa règle d'obédiencee, est sur le chemin de Dieu et marche sur celui-ci sans entrave vers son salut.
Il suffit s'il prend soin de ne pas faire d'erreurs, de ne pas suivre sa propre volonté, de ne pas empoisonner et de mélanger l'obéissance avec sa volonté, mais d'être honnête dans son obéissance. Et quand il accomplit cette obéissance sincère et qu'il ne suit pas sa volonté, mais se confie complètement à son guide spirituel, à ses regards pour le guider, alors il a une grande réussite.
Il ne rendra pas compte à Dieu de ses actes. Il a effacé son passé par la confession et sa vie monacale, éloignée du monde, est mise en ordre par une obéissance persistante et vigilante et par une confession permanente. Ensuite, il n'y a plus de difficulté.
Version fran4aise Claude lopez-Ginisty
d'après
Extrait du livre L'art du salut qui sera publié par Evanghelismos.
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