"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 8 septembre 2022

UNE ÉGLISE AUTRICHIENNE QUITTE CONSTANTINOPLE POUR L'EGLISE RUSSE HORS FRONTIERES

Fr. Slađan (righ) avec Met. Marc de Berlin du ROCOR (à gauche). Photo : Facebook

Père Slađan avec le Métropolite Marc de Berlin de l'ERHF.    

Mödling, Autriche, 6 septembre 2022

Une autre église a quitté la juridiction du Patriarcat de Constantinople et a rejoint l'Église orthodoxe russe hors frontières en raison des actions du patriarche Bartholomée en Ukraine.

Un certain nombre d'églises en Europe et ailleurs ont fait de même depuis la création de "l'église" orthodoxe d'Ukraine" schismatique à la fin de 2018. Inversement, une église à Amsterdam et une autre à Udine, en Italie, sont parties de l'Église russe vers Constantinople depuis le début de la guerre en Ukraine.

L'archiprêtre Slađan Vasić a rapporté dimanche que lui et son église de St. Nicolas à Mödling, en Autriche, est, depuis le 18 août, sous l'homophore de Son Éminence, le Métropolite Marc de Berlin.

Selon le prêtre, la paroisse a pris la décision en réponse à Constantinople qui a donné un tomos à des "schismatiques non repentants" qui persécutent l'Église orthodoxe ukrainienne canonique sous Sa Béatitude le Métropolite Onuphre de Kiev et de toute l'Ukraine.

La paroisse est donc aux côtés de la majorité des églises locales autocéphales, souligne-t-il.


L'église de St. Nicolas. Photo : Facebook

« Nous n'étions pas d'accord avec les revendications non canoniques évidentes du Phanar, qui menacent l'unité œcuménique de l'Église orthodoxe. Nous ne voulions pas entrer dans une situation où nous devrions servir avec des schismatique non repentis et tous ont décidé à l'unanimité d'aller sous l'homophore du mMtropolite [de Berlin-OC], même au prix de la persécution, à laquelle je suis personnellement soumis quotidiennement », écrit le père. Slađan.

« Quel droit le métropolite grec Arsenios a-t-il de déclarer la guerre à moi-même et à ma paroisse (comme il l'a littéralement dit !!!) ? Juste parce que nous ne sommes pas d'accord avec les actions non canoniques du patriarche Bartholomée ? » demande le prêtre, notant qu'il n'a commis aucun acte immoral, n'a pas répandu d'hérésie ou servi avec des schismatiques, tout comme Constantinople.

« On ne sait pas que le Phanar vit dans un monde irréel depuis longtemps », c'est-ce que le père. Slađan dit. « Ils ont été les premiers à piétiner la tradition canonique, puis ils donnent des leçons aux autres. C'est une tragicomédie", écrit-il, ajoutant que le Métropolite Arsénios essaie de s'imposer à tous les chrétiens orthodoxes en Autriche, "même s'il y a beaucoup d'autres juridictions là-bas".

Il note également que depuis le début de la guerre, les réfugiés ont trouvé des soins spirituels dans sa paroisse, et avec ces Ukrainiens, ils prient tous pour l'unité de l'Église, mais pas pour l'unité avec le "chismatiques impénitents de Dumenko".

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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