Aujourd'hui, ce sujet est particulièrement pertinent en relation avec la pandémie de coronavirus. La crainte de Dieu diffère de la panique par le fait que, lorsqu'une personne succombe à la panique, elle est détachée du Seigneur. Au contraire, lorsqu'une personne est remplie de la crainte de Dieu, elle est unie à Lui et s'approche de Lui. La crainte de Dieu inclut la soif de Dieu, la conscience et la perception de la Présence divine, la peur d'offenser Dieu par son péché, de s'éloigner du Tout-Puissant et de se détacher de la Grâce divine.
Ainsi, le fondement de la crainte de Dieu est la perception de la Présence divine. Ou, en d'autres termes, nous devons croire de tout cœur et inébranlablement au dogme de la Divine Providence. C'est ainsi que ce dogme est formulé par le catéchisme orthodoxe : « La Providence de Dieu est l'action incessante de la toute-puissance, de la sagesse et de la bonté de Dieu, avec laquelle Dieu préserve l'existence et la force des créatures, les dirige vers de bons buts, les aide dans toute bonne action, et supprime ou corrige le mal qui surgit par l'éloignement du bien le et transforme en bonnes conséquences. Rappelons-nous aussi les paroles de l'Évangile prononcées par le Sauveur lui-même : « Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? et l'un d'eux ne tombera pas à terre sans votre Père. Mais les cheveux mêmes de votre tête sont tous comptés. N'ayez donc pas peur, vous avez plus de valeur que beaucoup de moineaux » ( Matthieu 10: 29-31). Et encore : « Mais il ne périra pas un seul cheveu de ta tête. » (Luc 21:18). Dans l'interprétation de ces textes bibliques, le saint et juste Jean de Cronstadt s'est exclamé : « Quelle sécurité complète est promise à ceux qui souffrent pour le bien de la vérité ! Le Seigneur tout-puissant de la vie et de la mort apparaît dans ces paroles. » Je voudrais également vous rappeler le célèbre dicton suivant : « Dieu est plus proche de l'homme que l'âme ne l'est du corps. » C'est-à-dire qu'Il est aussi proche que possible. Symboliquement parlant, Il nous porte toujours dans Ses bras à travers la vie.
La panique commence là où la foi en la Providence de Dieu est perdue. Lorsqu'une personne intérieurement semble essayer de couper son lien avec le Seigneur, Son Créateur, et de s'appuyer complètement sur le destin (dans sa compréhension païenne grecque antique), ou sur le karma (dans des formulations païennes indiennes à la mode), ou sur le hasard, une sorte de chaos, que les gens essaient d'élever au rang de divinité, ou Très souvent, vous pouvez entendre cette déclaration : « En fait, j'ai tout réalisé moi-même. » C'est une certaine devise orgueilleuse de la vie. Et une telle personne, habituée à vivre sans Dieu, a l'opinion que son monde fragile - son corps fragile, une boîte d'allumettes de son appartement, la richesse matérielle qu'il a accumulée - est du béton armé inébranlable. Il croit qu'il en sera toujours ainsi. Mais quand, en raison des peines et des épreuves permises par Dieu, une personne perd tout cela ou qu'il y a une menace de le perdre, elle succombe à la panique, à un état de peur illogique irrationnelle et ardente. Et s'il l'a perdu, il entre dans un état de découragement et de désespoir, qui peut se terminer par le péché mortel le plus terrible : s'enlever la vie [se suicider].
Pourquoi cela se produit-il ? Parce que l'on a un système de valeurs incorrect. Dieu est la Sainte Trinité : Père et Fils et Esprit Saint. Dieu n'est pas une matière morte qui sera tôt ou tard détruite. De plus, Dieu se soucie constamment de vous. Si une maladie affecte quelqu'un, elle a été autorisée par Lui. Tournez-vous vers Lui et soyez patients, priez, méfiez-vous, faites attention, mais soyez patients. Le Seigneur miséricordieux ne vous laissera pas périr. Il a préparé le meilleur pour vous. En effet, vous êtes Son trésor, vous êtes Son fils bien-aimé ou Sa fille bien-aimée. Si vous Le cherchez, en temps voulu, Il se révélera à vous, et cette communication avec le Dieu vivant deviendra le plus grand bonheur pour vous !
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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