Le lac par bouffées souffle au ciel ses anges
Qui passent lumineux au dessus des forêts
Du monastère lointain les cinq bulbes dorés
Font aux rives des prés des étoiles étranges
Dans les creux du chemin des flaques dispersées
Ouvrent des yeux d’azur dans les plis de la terre
Se déployant froissés sous la brise légère
Et fauchant au passage de grandes fleurs dressées.
Les nuées dans le nord sont nos seules montagnes
Aux blancs sommets d’argent sur des pentes obscures
Que le vent déplaçant sur les vastes campagnes
Ébranle et démolit au travers des ramures.
Je me souviens de vous, collines cévenoles
Sous le soleil brûlant votre encens balsamique
Que me paraissent loin dedans vos herbes folles
Les gais coquelicots et leurs rondes comiques.
Laurageai
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