L’Église orthodoxe russe n’a pas l’intention de renoncer à utiliser le calendrier julien et de passer au nouveau calendrier (le grégorien). Cette question du calendrier est retirée de l’ordre du jour du Concile panorthodoxe. C’est ce qu’a communiqué aux journalistes le patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille à l’issue de son séjour à Chambésy. « Si l’on parle du contenu [du Concile], il est bien sûr très important que la question du calendrier ait été retirée de l’ordre du jour. Cela inquiétait beaucoup de nos fidèles, des bruits inexacts ont circulé, selon lesquels nous pouvons passer au nouveau calendrier », a déclaré le patriarche, qui a précisé : « La question du calendrier a été ôtée [de l’ordre du jour] à l’unanimité, parce que de nombreuses Églises, comme on le sait, suivent le calendrier julien, et certaines autres, le grégorien ». « Et afin de laisser à chaque Église la possibilité d’agir conformément à son calendrier, il a été décidé que la question du calendrier ne sera pas examinée », a déclaré le patriarche Cyrille.Source et orthodoxie.com pour la traduction
Déclarations du patriarche Cyrille de Moscou au sujet du Concile panorthodoxe
« Le Concile n’aura pas lieu à Istanbul. La position de l’Église russe [à ce sujet] a été adoptée. Nous avons proposé le Mont Athos ou Rhodes, ou encore un autre lieu, mais le patriarche de Constantinople à proposé la Crète » a déclaré aux journalistes le patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille, à l’issue de son séjour à Chambésy (Suisse), où s’est déroulée la rencontre des primats des Églises orthodoxes, dédiée à la préparation du Concile panorthodoxe. Comme l’a mentionné le patriarche Cyrille, cette île grecque se trouve sous la juridiction du patriarche de Constantinople, et ce lieu est proposé en raison « des conditions qui y sont les plus favorables : il y a une salle prévue pour 400 personnes, un lieu d’hébergement et des conférences de différentes sortes se passent en Crète, dont des conférences théologiques ». « Nous connaissons bien cet endroit et, naturellement, nous sommes d’accord pour la tenue du Concile en Crète », a déclaré le patriarche Cyrille. À son tour, le chef du service de presse patriarcal, le prêtre Alexandre Volkov a précisé, dans sa discussion avec le correspondant de l’agence « Interfax-Religion », que le Concile commencera le 19 juin, jour de la Pentecôte [selon le calendrier orthodoxe, ndt]. Le patriarche a annoncé que le Concile n’examinera pas le sujet lié au schisme en Ukraine, ainsi que le passage de toutes les Églises orthodoxes à un seul calendrier. Tous les documents qui ont été approuvés par les chefs des Églises orthodoxes et qui devront être discutés lors du Concile, seront publiés très prochainement. « Notre Église a insisté pour qu’il n’y ait aucun embargo sur ces documents, mais pour que les gens puissent en avoir connaissance, parce que beaucoup de points de vue critiques sur le Concile à venir se sont précisément formés en raison du vide d’information. Les gens ne savaient rien sur le Concile », a expliqué le primat. En outre, celui-ci attend « un bon document concernant la mission de l’orthodoxie dans le monde contemporain », ainsi qu’un document au sujet du mariage, de la famille et des empêchements au mariage. À la question concernant ce qu’il attentait du prochain Concile, le patriarche Cyrille a répondu : « Une plus grand consolidation encore du monde orthodoxe. Je sais que la question ukrainienne [i.e. la question de l’Église d’Ukraine, ndt] ne sera pas examinée, que la question de la possibilité d’accorder l’autocéphalie (à l’Église orthodoxe d’Ukraine du Patriarcat de Moscou, selon l’agence Interfax) ou la légalisation du schisme, et cela été confirmé publiquement par le patriarche Bartholomée ».
« Le Concile n’aura pas lieu à Istanbul. La position de l’Église russe [à ce sujet] a été adoptée. Nous avons proposé le Mont Athos ou Rhodes, ou encore un autre lieu, mais le patriarche de Constantinople à proposé la Crète » a déclaré aux journalistes le patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille, à l’issue de son séjour à Chambésy (Suisse), où s’est déroulée la rencontre des primats des Églises orthodoxes, dédiée à la préparation du Concile panorthodoxe. Comme l’a mentionné le patriarche Cyrille, cette île grecque se trouve sous la juridiction du patriarche de Constantinople, et ce lieu est proposé en raison « des conditions qui y sont les plus favorables : il y a une salle prévue pour 400 personnes, un lieu d’hébergement et des conférences de différentes sortes se passent en Crète, dont des conférences théologiques ». « Nous connaissons bien cet endroit et, naturellement, nous sommes d’accord pour la tenue du Concile en Crète », a déclaré le patriarche Cyrille. À son tour, le chef du service de presse patriarcal, le prêtre Alexandre Volkov a précisé, dans sa discussion avec le correspondant de l’agence « Interfax-Religion », que le Concile commencera le 19 juin, jour de la Pentecôte [selon le calendrier orthodoxe, ndt]. Le patriarche a annoncé que le Concile n’examinera pas le sujet lié au schisme en Ukraine, ainsi que le passage de toutes les Églises orthodoxes à un seul calendrier. Tous les documents qui ont été approuvés par les chefs des Églises orthodoxes et qui devront être discutés lors du Concile, seront publiés très prochainement. « Notre Église a insisté pour qu’il n’y ait aucun embargo sur ces documents, mais pour que les gens puissent en avoir connaissance, parce que beaucoup de points de vue critiques sur le Concile à venir se sont précisément formés en raison du vide d’information. Les gens ne savaient rien sur le Concile », a expliqué le primat. En outre, celui-ci attend « un bon document concernant la mission de l’orthodoxie dans le monde contemporain », ainsi qu’un document au sujet du mariage, de la famille et des empêchements au mariage. À la question concernant ce qu’il attentait du prochain Concile, le patriarche Cyrille a répondu : « Une plus grand consolidation encore du monde orthodoxe. Je sais que la question ukrainienne [i.e. la question de l’Église d’Ukraine, ndt] ne sera pas examinée, que la question de la possibilité d’accorder l’autocéphalie (à l’Église orthodoxe d’Ukraine du Patriarcat de Moscou, selon l’agence Interfax) ou la légalisation du schisme, et cela été confirmé publiquement par le patriarche Bartholomée ».
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