Hiéromartyr Hilarion,
archevêque de Verea
A la veille de la fête du saint
hiéromartyr Hilarion, archevêque de Verea, les rédacteurs de Pravoslavie.ru ont
reçu une lettre simple et naïve, que nous reproduisons ici en traduction […].
L'original a été publié dans Pravoslavie.ru en russe, sans changements
essentiels.
*
Bénissez!
Moi, Elena Egorova, baptisée sous le nom de Marie, je veux parler au monde et à vous, honorables
Pères, à propos de l'aide miraculeuse de notre père Hilarion (Troïtsky), le
thaumaturge.
En 2005 j’ai été envoyée par
l'église pour travailler, pas pour de l'argent, mais pour la gloire de Dieu.
J’ai servi dans l'hospice près de Saint-Pétersbourg et j’ai passé les nuits
dans la skite des femmes à l'extérieur de la ville. La skite avait un chauffage
au bois, mais les moniales n’avaient pas de bois pour l'hiver. Les Pères m’ont
donné la bénédiction pour trouver une charge de bois de chauffage "pour
l'amour du Christ". Je suis allée à la tombe de Père Hilarion et j’ai dit: "Père, il n'y a pas de bois de chauffage et pas d'argent. Aide-moi! "
J’ai quitté les portes du
monastère et j’ai fait signe de s’arrêter à une voiture qui allait dans ma direction parce que je n’avais pas
un sou pour le bus. Alors une voiture s’est arrêtée, avec une conductrice. Elle
m'a demandé pourquoi je faisais signe aux voitures, et si j’avais besoin d'aide.
Je lui ai dit que je n’avais pas d'argent, que j’avais besoin d'acheter du bois
de chauffage, mais que je ne savais pas où je trouverais l'argent. Elle m'a
donné quatre mille roubles, et m’a même m'a conduit à la skite.
Le deuxième miracle
J’ai enterré toute ma famille,
cinq personnes, au cours de trois années et je suis restée toute seule.
Quand j’ai quitté Tioumen [en Sibérie]
pour Saint-Pétersbourg pour voir mon père spirituel, il était tombé et s’était brisé
les deux jambes. Il allait à l'église le jour de Noël, il a glissé, ses jambes
se sont prises dans les marches, et il est tombé la tête la première.
Je suis arrivée, mais personne n’est
venu à ma rencontre. Alors je suis allée vers le diacre; Il était âgé et sa
femme, aussi. C’était un fardeau pour eux de m’avoir à leur charge. J’ai dû
trouver un emploi avec un endroit pour vivre.
Je suis retournée au cimetière où
était la tombe de Père Hilarion, et je me suis écriée: "Pas d'argent, pas
de logement, pas de travail, et pas d’enregistrement." *
J’ai prié et pleuré un certain
temps, puis j’ai quitté le cimetière et j’ai vu une femme qui marchait vers moi
qui m'a dit: "Que cherches-tu ici?"
Je répondis que je cherchais du
travail avec un endroit pour vivre. Alors elle m'a conduit à l'usine Kirov et
m’a inscrite dans le dortoir. Ce jour-là, elle revenait de l'équipe de nuit. Et
le dortoir était situé en dehors des murs de ce cimetière à droite, où le Père
Hilarion reposait.
Version française Claude
Lopez-Ginisty
D’après
NOTE :
* les migrants vers
les villes russes sont légalement tenus d'être enregistrés au poste de police
local. Quelqu’un « d’ illégal » peut même être mis en prison.
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