Encore une fois l'église
fut cambriolée. Cette fois Nestor en eut assez... Sa pauvre église
avait été volée. Il devait faire quelque chose rapidement, il
repéra une piste de pneu dans la neige menant à un chemin de terre
dans les bois, et il se mit à le suivre . Au loin, une voiture était
garée. Afin de dissimuler le fait qu'il était moine, Nestor retira
sa coiffe de moine, tira sa soutane vers le haut, et s'approcha de la
voiture en titubant et en criant comme s'il était un ivrogne. A
l'intérieur se trouvait un gangster qui sauta immédiatement hors de
la voiture et l'a attaqué. Une fois de plus l'expérience de Nestor
dans les arts martiaux est venue à son secours, car il fut en mesure
de détourner les coups de poing du gangster, et ainsi de gagner
suffisamment de temps pour obtenir le numéro de plaque
d'immatriculation du véhicule. La police a finalement pris les
gangsters et a reatitué les icônes à l'église. On a dit à
Nestor que s'il portait plainte, la mafia le traquerait. Ses amis les
plus proches le supplièrent de ne pas le faire. Nestor rencontra le
gangster qui l'avait attaqué, et lui demanda pourquoi il avait fait
ça. Le gangster lui répondit:"pour l'argent". Et Nestor
lui demanda s'il regrettait d'avoir volé à l'église. Mais il
répondit sans une once de remords: «Je n'ai aucun regret".
Nestor sut qu'il devait agir. S'il laissait la mafia l'intimider, sa
pauvre église souffrirait. A celui qui essayait de l'en dissuader,
Nestor expliqua: «Si c'étaient mes ennemis personnels, je pourrais
leur pardonner;.. mais ceux-ci sont ennemis des simples croyants et
de Dieu. Ils n'ont aucun remords pour le mal qu'ils ont fait. Je ne
peux pas les laisser aller. "
Alors commencèrent
plusieurs tentatives sur la vie de Nestor, auxquelles il échappa de
justesse. Les vols d'icônes s'étaient généralisés . Toutes les
églises de la région avaient été cambriolées au moins une fois.
Nestor commença à garder l'église la nuit .La Mafia n'en avait
plus seulement après les icônes, elle en voulait à la vie de
Nestor.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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