"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 30 mai 2011

Métropolite Platon: l'apparition du Tzar défunt Nicolas 1er


Au service des Tsars - Nicolas 1er - 01.jpg
Николай Павлович Романов

Le Métropolite Platon raconte l'événement suivant qu'il a lui-même vécu. "Lorsque j'étais évêque du Don, le défunt Tzar Nicolas Pavlovitch (Nicolas 1er) m'apparut. Ceci arriva pendant la période des 40 jours après son trépas. J'étais assis dans ma chambre, lisant le sermon que devait faire un prêtre le jour suivant, un dimanche. Il était environ minuit et mon attention était toute entière concentrée sur ma lecture. Mon imagination, par conséquent, n'était pas impliquée, et ne peut être responsable de ce qui suivit. A ma droite, il y avait une porte conduisant à la pièce où je recevais les visiteurs, et cette porte, était ouverte, comme toujours. J'étais concentré sur la lecture et la correction de quelques passages dans le sermon. Soudain, je me sentis comme frappé sur le côté droit par quelque chose de très léger, mais de tout à fait tangible; comme si quelqu'un m'avait jeté la balle de caoutchouc d'un enfant par la porte ouverte. je ne pus m'empêcher de regarder sur la droite. Et que pensez-vous que je vis là?
Je vis, se tenant sur le seuil Sa Majesté le Tzar Nicolas Pavlovitch, en grand habit, et dans toute sa dignité.Il semblait légèrement penché sur le côté. Son regard d'aigle était dirigé vers moi. L'apparition n'était pas indistincte, confuse ou avec un aspect de spectre. Pas du tout! Je vis mon Tzar inoubliable comme s'il était vivant, et les plus insignifiants détails de son apparence semblaient tangiblement réels. Comment pouvais-je ne pas être confus et embarrassé?
Je continuais à regarder mon Tzar bien-aimé, qui était apparu pour consoler ma peine, et il continuait à me regarder avec un regard perçant, majestueux et en même temps bienveillant. Cela dura assez longtemps. Involontairement je me demandai si je devais me lever et m'incliner. Mais s'incline-t-on devant un fantôme? Mais d'autre part, ne doit-on pas s'incliner devant le Tzar?
Je commençais à me lever, et à cette seconde-là, l'image claire et miraculeuse de ce grand homme parmi tous les dirigeants de la terre, commença petit à petit à se changer en un fantôme de brume et à disparaître. Il s'évanouit de ma vue. Quant à moi, je ne pleurais plus le Tzar défunt, et plus tard aussi, quand je me souvenais du Tzar inoubliable de l'Empire Russe, mes larmes étaient moins fréquentes qu'auparavant."
"Je ne sais pas", continua le Métropolite s'adressant à ses auditeurs, " si vous me croirez. N'oubliez pas que je suis un vieil homme, et que, bien que je sois indigne, je sers à l'Autel de Dieu: je n'ai nul besoin de raconter des mensonges ou d'inventer des histoires."


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
"Новое время" [Temps Nouveau] 
périodique russe, Avril 1893
cité par Archuimandrite Panteleimon
Eternal Mysteries Beyond the Grave
Orthodox Teachings on the Existence of God
The Immortality of the Soul
and Life Beyond the Grave
Holy Trinity Monastery Press,
Jordanville, N.Y.
USA
1968

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