L'âme ne sait qu'une seule chose: c'est en Dieu seulement que sont sa paix et la fin de sa quête. C'est pourquoi on doit entrer dans une liberté parfaite, non seulement des passions, mais aussi de ses propres sentiments, dans la libération de toutes ce qui est temporel, pour entrer en Dieu.
Une telle liberté est l'enfance de l'âme, l'ignorance du mal. Dans une telle liberté, l'âme est sujette à tout ce qui est humain, mais elle n'est assujettie à rien. Elle aime la vie du monde entier, ne dédaigne rien, ne déprécie rien, n'exclut rien de ce qui est la vie, comme le mal considéré comme négatif, mais l'âme elle-même n'est d'aucune façon liée à cela, elle n'est enfermée d'aucune manière. Elle est comme si elle était morte à sa propre vie. Elle est sortie dans une libération d'elle-même et s'est enclose dans le Dieu éternel. Et ce qu'elle vit alors et qu'elle embrasse complètement, c'est le Christ, Qui est devenu la plénitude de son cœur, le Guide de son intellect. Une telle condition apporte avec elle la liberté de tout ce qui est humain.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après Moniale du Grand-Schème Ardaliona
in Biography of Abbess Arsenia of Ust-Medvedsky Convent
Heavenly Wisdom from God-illumined Teachers on Conquering Depression
Saint Herman of Alaska Brotherhood
Platina, California, 1998
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