Père Agafangel: Il y a la parabole suivante. Un homme est mort, et il frappe à la porte du Ciel. Il entend la réponse: "Nous avons maintenant un système de points. Nommez ce que vous avez fait, et nous allons l'évaluer ".
"J'ai construit trois églises!"
"Bon. Deux points ".
"J'ai secrètement soutenu deux orphelins jusqu'à l'âge adulte."
"Bon. Deux points de plus. "
"J'ai fait la charité toute ma vie."
"Un point de plus."
"Combien faut-il?"
"Au moins un millier."
"Eh bien alors, il est impossible d'entrer dans le Royaume de Dieu par ses propres œuvres, mais [on peut y entrer] seulement par la grâce de Dieu!"
"Entrez!"
La repentance sans excuses
Question: Nous connaissons la confession comme énumération des péchés. Comment peut-on apprendre la repentance véritable?
P. Agafangel: Tout d'abord, avant d'entreprendre chaque action grave, on doit se demander: Dans quelle mesure cela correspond-il au Christ? Et il faut avoir la volonté d'arrêter immédiatement si nous n'agissons pas selon l'Evangile.
Si on transgresse un commandement pour une raison ou une autre, nous devrions voir immédiatement notre infirmité, notre offense, notre péché.
Un orthodoxe, tout d'abord, ne se justifie pas par lui-même. C'est là le chemin de la repentance.
Un prêtre accessible
Question: Confession dans une église ordinaire de la ville implique une énorme file d'attente pour le prêtre le samedi soir ou le dimanche matin. Quel genre de profond repentir ou de conversation spirituelle sérieuse peut-on avoir dans ces circonstances?
P. Agafangel: Malheureusement, c'est la réalité de ce que nous avons et que nous ne pouvons pas changer.
Les paroissiens réguliers devraient avoir la possibilité de parler avec leur prêtre au cours de la semaine. Nous parlons constamment de la charge de travail du prêtre: il a les offices de nécessité [требы,], l'école du dimanche, des conférences... le numéro de téléphone du prêtre doit être affiché en gros caractères sur le tableau d'affichage à l'entrée de l'église, de sorte que tout paroissien puisse l'appeler et lui demander: "Batioushka, où êtes-vous? Et quand serez-vous libre? Je viendrai vous chercher, nous devons parler."
Le prêtre doit être accessible. On peut choisir un moment de la semaine pour donner une demi-heure ou une heure pour ceux qui ont besoin d'aide, de sorte que plus tard, dans cette longue file d'attente, il n'aura pas à parler de questions de vie et de mort en une demi-minute.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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