"Et à chaque baptême ceux qui sont baptisés sont délivrés des blessures de l'âme quand ils sont chrismés avec l'huile de myrrhe et puis tout de suite communient au Sang Divin. Le Seigneur releva notre nature blessée dans sa propre bête de somme, à savoir, son propre corps. Car il nous a fait membres de Lui-même et communiants à Son propre Corps, et quand nous étions couchés, blessés, Il nous a ressuscités à Sa propre dignité, faisant de nous un seul corps avec Lui-même.
L'auberge est l'Eglise, qui reçoit tout le monde. Mais la loi ne recevait pas tout le monde. Car la loi dit, l'Ammanite et le Moabite n'entreront pas dans l'Église de Dieu. Mais maintenant, de toute tribu, de tout peuple, Dieu accepte ceux qui le craignent et qui désirent croire et devenir membres du corps du Christ, l'Église. Dieu reçoit les pécheurs, les publicains et. Voyez la précision de Son expression, la façon dont Il dit que le Samaritain le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui.
Avant de le conduire à l'auberge, il avait seulement pansé ses blessures. Que dis-je alors? Que l'Eglise avait été mise en place, devenant l'auberge qui reçoit tout le monde, et qui grandit par la foi de presque tous les peuples, car il y avait les dons de l'Esprit Saint, et la grâce de Dieu fut répandue au loin. Vous pouvez apprendre ceci dans les Actes des Apôtres. L'aubergiste est un archétype et un symbole de chaque apôtre, enseignant et archipasteur, à qui le Seigneur a donné deux pièces, représentant les deux Testaments, l'Ancien et le Nouveau. Tout comme les deux pièces portent l'image d'un roi, les deux Testaments portent ainsi la mention du même Dieu. Quand le Seigneur est monté aux cieux, Il a laissé ces deux pièces dans les mains des apôtres, et dans les mains des évêques et des enseignants de toutes les générations. "
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
- Blessed Theophylact,
The Explanation by Blessed Theophylact
of the Holy Gospel According to St. Luke,
trans. by Fr. Christopher Stade,
vol 3
of Blessed Theophylact’s Explanation
of the New Testament,
commentary on Luke 10.29-37
(House Springs, MO:
Chrysostom Press, 1997)
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