Dans un commentaire puissant dans l'édition du 3 février du Wall Street Journal, les biologistes Colin Wright et Emma Hilton expliquent que, scientifiquement, il n'y a que deux sexes, l'homme et la femme, et il n'y a pas "d'éventail" sexuel. Ils soulignent également que les "biologistes et professionnels de la santé" doivent cesser d'être politiquement corrects et "défendre la réalité empirique du sexe biologique".
Avec le phénomène de certains hommes disant qu'ils "s'identifient" comme femmes et certaines femmes disant qu'elles "s'identifient" comme hommes, ou toute combinaison d'"identité de genre", "nous voyons une tendance dangereuse et anti-scientifique vers le déni pur et simple du sexe biologique", déclarent les biologistes Wright et Hilton.
Cette notion selon laquelle il existe un "éventail sexuel d'options", où les gens peuvent choisir "de s'identifier comme homme ou femme", quelle que soit leur anatomie, est irrationnelle et n'a "aucune base dans la réalité", disent les biologistes. « C'est faux à toutes les échelles de résolution imaginables. »
Comme ils l'expliquent, « Chez les humains, comme chez la plupart des animaux ou des plantes, le sexe biologique d'un organisme correspond à l'un des deux types distincts d'anatomie de reproduction qui se développent pour la production de petites ou grandes cellules sexuelles - le sperme et les œufs, respectivement - et les fonctions biologiques associées à la reproduction sexuelle. »
« Chez les humains, l'anatomie de la reproduction est sans ambiguïté masculine ou féminine à la naissance plus de 99,98 % du temps », écrivent-ils. « La fonction évolutive de ces deux anatomies est d'aider à la reproduction via la fusion du sperme et des ovules. »
« Aucun troisième type de cellule sexuelle n'existe chez les humains, et il n'y a donc pas "d'éventail" sexuel ou de sexes supplémentaires au-delà des hommes et des femmes », déclarent les biologistes. « Le sexe est binaire. »
En outre, « l'existence de seulement deux sexes ne signifie pas que le sexe n'est jamais ambigu », écrivent Hilton et Wright. « Mais les individus intersexués sont extrêmement rares, et ils ne sont ni un troisième sexe ni la preuve que le sexe est un « éventail/ un spectre » ou une « construction sociale ». »
Les deux scientifiques expliquent ensuite que les « plus vulnérables au déni sexuel sont les enfants » parce que « l'identité de genre » au lieu du sexe biologique peut causer de la confusion. Les médicaments bloquant la puberté et les "thérapies d'affirmation" qui renforcent cette confusion peuvent contribuer à la dysphorie de genre, disent Hilton et Wright.
Ils ajoutent que cette « pathologisation du comportement atypique du sexe est extrêmement inquiétante et régressive. C'est similaire à la thérapie de "conversion" gay, sauf que ce sont maintenant les corps au lieu des esprits qui sont convertis pour amener les enfants à un alignement "approprié" avec eux-mêmes. »
En conclusion, ils déclarent : « Le temps de la politesse sur cette question est passé. Les biologistes et les professionnels de la santé doivent défendre la réalité empirique du sexe biologique. Lorsque les institutions scientifiques faisant autorité ignorent ou nient les faits empiriques au nom de l'accommodement social, c'est une trahison flagrante de la communauté scientifique qu'elles représentent. Cela sape la confiance du public dans la science, et c'est dangereusement nocif pour les plus vulnérables. »
Colin Wright est biologiste évolutionniste à Penn State. Emma Hilton est biologiste du développement à l'Université de Manchester.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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