The fool doth think he is wise, but the wise man knows himself to be a fool. (Le sot pense qu'il est sage, mais l'homme sage sait qu'il est un sot.) (Shakespeare, As You Like It)
Comme tout empereur romain païen de jadis, l'empereur Obama a visité sa plus ancienne colonie (75 ans, depuis "l'alliance" de 1941, "la relation spéciale"). Comme tout empereur, il a reçu l'hommage de son gouverneur vassal local, s'est immiscé, a dit à ses sujets comment voter, les a insultés et menacés s'ils ne lui obéissaient pas, et a reçu un hommage de la royauté locale, quand on lui présenté le Prince Georges, futur roi tributaire. Tous étaient trop effrayés pour lui parler de ses nouveaux vêtements: car il vit sur du temps emprunté, dans le paradis d'un fou.
Cependant, aujourd'hui, le lendemain, est jour de fête nationale, jour de la saint Georges selon le calendrier catholique romain, et 400 ans après la mort de Shakespeare. L'Angleterre, et en fait toutes les quatre nations de ces îles doivent encore répondre à une question: Être ou ne pas être?
Dans la frénésie de détruire par suicide leur identité nationale, est-ce la fin de l'Angleterre, la fin de ces îles et même la fin de l'Europe?
Cependant, aujourd'hui, pour l'Eglise, c'est le Samedi de Lazare et donc la veille du Dimanche des Rameaux. C'est le jour où le mort de quatre jours, déjà corrompu, a été ressuscité du tombeau. Lazare a choisi "d'être". Donc, tout est encore possible. A l'Angleterre, nous disons: Lazare, sors!
Cependant, aujourd'hui, pour l'Eglise, c'est le Samedi de Lazare et donc la veille du Dimanche des Rameaux. C'est le jour où le mort de quatre jours, déjà corrompu, a été ressuscité du tombeau. Lazare a choisi "d'être". Donc, tout est encore possible. A l'Angleterre, nous disons: Lazare, sors!
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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