"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 2 novembre 2012

Staretz Sophrony de bienheureuse mémoire: pourquoi y a-t-il si peu d'écrits de saintes femmes?

Il y a quelques mois, une lectrice du blog me demandait pourquoi il n'y avait pas plus d'enseignements de saintes femmes  sur ce blog… Le staretz Sophrony de Maldon (Angleterre) répond ici. On le voit en discussion avec le Père Hiérotheos sur le banc devant l'ancienne cabane-atelier de Père Raphael. Que de souvenirs bénis de belles  conversations pour beaucoup d'entre nous dans ces lieux privilégiés!…

Staretz Sophrony de Maldon de bienheureuse mémoire

Les écrits de saintes femmes n'existent pas. Ce n'est pas parce qu'il y a moins de femmes que d'hommes saints. Il y a plus de femmes saintes, mais les saintes femmes ont des vies cachées et peuvent sauvegarder la vie mystique. La Panaghia (La Toute Sainte Mère de Dieu) reçut une grande Grâce de Dieu. Nous n'avons pas de révélations qui venaient de la Panaghia, mais nous savons qu'elle a beaucoup de Grâce et de l'Eglise ressent cela avec tous ceux qui la prient.
En outre, les femmes n'étaient pas nécessaires pour guider les troupeaux qui pourraient révéler leurs expériences. Celles qui nous a laissé quelques mots, étaient higoumènes. Mais même les saints [masculins] aurait été silencieux et nous n'aurions pas leurs écrits s'il n'était pas nécessaire que les personnes responsables, en tant que pasteurs de l'Eglise, guident leurs troupeaux.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
I Knew A Man In Christ: 
The Life and Times of Elder Sophrony, the Hesychast and Theologian 
(Οίδα άνθρωπον εν Χριστώ: Βίος και πολιτεία του Γέροντος Σωφρονίου του ησυχαστού και θεολόγου)
 by 
Metropolitan Hierotheos of Nafpaktos and Agiou Vlasiou.
 Translation by John Sanidopoulos.

Aucun commentaire: