"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 17 janvier 2020

Sur le blog deMaxime! A LIRE!




«Ο μεγαλύτερος κίνδυνος για την ενότητα της Ορθόδοξης Εκκλησίας είναι σήμερα ο εθνοφυλετισμός. Στη σύγχρονη πραγματικότητα, οι περισσότερες από τις αυτοκέφαλες Εκκλησίες έχουν διαμορφωθεί ιστορικά με βάση τις αρχές του έθνους-κράτους και της Προτεσταντικής αρχής ‘’cuius regio eius religio’’ ή τις ιδέες του ευρωπαικού Διαφωτισμού περί έθνους. Η ευχαριστιακή εκκλησιολογία δεν προσφέρεται για τέτοιες απόψεις. Η βάση για την ενότητα της Εκκλησίας δεν είναι το έθνος, αλλά η γεωγραφική περιοχή: όλοι εκείνοι που ζούν σε ένα συγκεκριμένο τόπο, ανεξάρτητα από την εθνικότητά τους, ανήκουν εκκλησιαστικά στον ένα Επίσκοπο εκείνης της περιοχής, και η ύπαρξη ενός εθνικού κράτους δεν οδηγεί αναγκαστικά σε νέα και ανεξάρτητη Εκκλησία» (Κόσμου Λύτρον. Τά Ἀγαθονίκεια. ἐκδ. Εὐεργέτις, Μέγαρα 2014, σελ. 184). (source)

ο Οικουμενικός Πατριάρχης υπογράμμισε : 




«Η αυθεντική ορθόδοξος πίστις και παράδοσις είναι αδύνατον να αποτελέσουν πηγήν εθνικιστικών τάσεων.» (Ελληνορθόδοξη Παράδοση και δυτικός πολιτισμός. Θεσσαλονίκη 1985, σ. 48)» (source)






DÉFINITION DES TERMES:
DÉFINITIONS DE DICTIONNAIRES ET D'AUTEURS DE L’ÉGLISE
ETHNARQUE, ETHNARCHIE

Nom: Le souverain d'une province ou d'un peuple. Étymologie : du Grec ethnos, nation.
- The American Heritage Dictionary of the English Language, Boston 1992.


L'ethnarchie est la désignation par l'Église, par les autorités politiques de l'État, du droit d'administrer des sujets de l'État, qui se déroule dans des circonstances historiques spécifiques. Il représente un phénomène bien connu dans la tradition orthodoxe, en particulier dans les situations où l'autorité politique tombe. Pendant la période de domination ottomane (l'ottomanocratie), les chrétiens étaient considérés comme une nation distincte tandis que le patriarche de Constantinople était désigné éthnarque, «chef d'une nation» résidant sur le territoire de l'empire ottoman. Cette fonction a existé depuis la chute de Constantinople en 1453 jusqu'au traité de Lausanne en 1923. À Chypre, la règle de l'archevêque Makarios III (1950-1977) peut être considérée comme une forme d'ethnarchie, ainsi que la règle provisoire en Grèce par l'archevêque Damaskinos d'Athènes du 31 décembre 1944 au 29 septembre 1946 (dont dix mois en tant que Premier ministre). De même, dans l'ex-Yougoslavie, la proposition faite en 1992 au patriarche Paul de Serbie d'assumer la gouvernance «en tant que personne acceptable par tous» peut être considérée dans le même sens. L'ethnarchie ne peut être considérée comme une institution politique ou ecclésiastique justifiant les revendications de gouvernance de l'Église (théocratie ou papo-césarisme); elle se produit toujours sous la pression de besoins historiques spécifiques.
— «Glossaire canonique», dans Le Patriarcat œcuménique de Constantinople en Europe unie par Archimandrite Grigorios Papathomas Athènes, 1998 (en français).


Après la chute de Constantinople, l'Église n'a pas été autorisée à revenir à la situation avant la conversion de Constantin; paradoxalement, les choses de César sont maintenant plus étroitement associées aux choses de Dieu qu'elles ne l'avaient jamais été auparavant. Car les musulmans ne font aucune distinction entre religion et politique: de leur point de vue, pour que le christianisme soit reconnu comme une foi religieuse indépendante, il faut que les chrétiens soient organisés comme une unité politique indépendante, un empire dans l'empire. L'Église orthodoxe est donc devenue une institution civile et religieuse: elle a été transformée en Rum Millet, la «nation romaine». La structure ecclésiastique a été reprise en totalité comme un instrument d'administration laïque. Les évêques sont devenus des fonctionnaires du gouvernement; le patriarche n'était pas seulement le chef de l'Église grecque orthodoxe, mais le chef civil de la nation grecque - l'ethnarque ou millet-bashi. Cette situation a perduré en Turquie jusqu'en 1923 et à Chypre jusqu'à la mort de l'archevêque Makarios III (1977).

— Mgr Kallistos (Ware) de Diokleia, The Orthodox Church, Penguin Books, troisième édition, 1993.


ETHNICITÉ

L'ethnicité est une conscience de groupe collective définie par référence à une configuration d'éléments tels que la langue, la patrie, la descendance, la religion et les valeurs.

— Consultation du Conseil œcuménique des Églises sur «l’ethnicité et le nationalisme», Sri Lanka 1994.(1)

(1) Rapport dans T. Tschuy, Conflits ethniques et religion, défi aux Églises



Si l'ethnicité faisait partie de l'essence de l'Église, il y aurait un dogme sur l'ethnicité.— Panayiotis Bratsionis, 1936 (2) 


ETHNO-PHYLETISME (RACISME)


Le phylétisme (de phyli-race, tribu) est le principe des nationalités appliquées dans le domaine ecclésiastique: en d'autres termes, la confusion de l'Église avec la nation. Le terme ethnophylétisme désigne l'idée qu'une Eglise locale autocéphale devrait être fondée non pas sur un critère local [ecclésial], mais sur un critère ethnophylétiste, national ou linguistique. Le terme a été utilisé au Saint et Grand Synode panorthodoxe [Meizon: élargi] à Constantinople le 10 septembre 1872 pour décrire le «nationalisme phylétiste (religieux)», que le synode a condamné comme une hérésie ecclésiale moderne, parfois appelée «L'hérésie balkanique». Le synode a déclaré que l'Église ne devait pas être confondue avec le destin d'une seule nation ou race ; L'orthodoxie est hostile à toute forme de messianisme racial. En outre, il convient de distinguer clairement l'ethnicisme (qui a un contenu positif) et le nationalisme (qui a un contenu négatif et qui en grec est appelé ethnikismos: le premier doit être considéré comme le serviteur, le second l'ennemi de la nation.
— Archimandrite Grigorios Papathomas, «Glossaire canonique», Archimandrite Grigorios Papathomas, Le Patriarcat œcuménique de Constantinople en Europe unie, Athènes 1998 (en français).

Les pogroms sont la victoire de vos ennemis. Les pogroms sont une honte, à la fois pour vous et pour la Sainte Église.
—St. Tikhon de Moscou, «Appel au troupeau de l'Église orthodoxe russe à s'abstenir de toute violence contre les persécuteurs de l'Église

Publications du COE, Genève 1997, p. 156
(2) Procédures de la consultation pédagogique panorthodoxe à Dassel, 1936 (voir étude de cas 8)
l'Église, 8/21 juillet 1919 »,
3 L. Regelson, La tragédie de l'Église de la Russie (1917-1945), Paris 1976 (en russe).








mercredi 15 janvier 2020


RAPPEL


Porte Saint-Pierre au Patriarcat.
En 1821, le patriarche Grégoire V demeura suspendu trois jours dans son architrave,
accusé par Mahmud II de son incapacité à réprimer la guerre d'indépendance grecque.
La porte n'a pas été ouverte depuis. (photo Alessandro57)





En juin 2011 sur orthodoxie.com à la parution du livre de Mérope Anastassiadou et Paul Dumont, « Les Grecs d’Istanbul et le patriarcat œcuménique au seuil du XXIe siècle. Une communauté en quête d’avenir », aux éditions du Cerf (collection « L’histoire à vif »), Jean-Claude LARCHET en en faisant la recension analysait la situation et l'attitude du Patriarcat de Constantinople. Cette analyse colle toujours à la réalité présente malheureusement et Bartholomée en est même venu à des excès pour le moins irresponsables et préjudiciables pour l'Orthodoxie tout entière. En voici un extrait :


"On doit constater que la réduction de la communauté grecque à la dimension de la population d’un gros village et la mise en cause de l’existence même du Patriarcat de Constantinople ont considérablement modifié le statut, les conceptions et l’action ecclésiologiques de celui-ci. 
Bon nombre des évêques/métropolites qui entourent le patriarche sont malheureusement des évêques titulaires ou « in partibus » (y compris le métropolite Jean [Zizioulas] de Pergame, qui ne craint pas d’être la vivante contradiction du principe de base de sa doctrine ecclésiologique bien connue). Ayant perdu la justification qui a motivé sa création et son existence juridictionnelles (Constantinople comme capitale de l’empire byzantin) ainsi que presque toute activité pastorale effective sur son territoire canonique historique (le nombre des orthodoxes grecs pratiquants étant estimé par certains observateurs à moins de mille sur tout le territoire turc), 
le patriarcat de Constantinople, depuis surtout les années vingt du XXe siècle, s’est efforcé de subsister sur un mode autre que symbolique par cinq moyens : 
1) la prise de possession juridictionnelle de territoires extérieurs à son territoire canonique (et parfois très éloignés de lui comme l’Ukraine ou l’Estonie), ce qui a été source de tensions importantes avec les Églises de Grèce (cf. p. 149-155), de Russie (cf. p. 135-137) et de Roumanie; 
2) un effort de mainmise sur l’ensemble de la diaspora (au nom d’une interprétation abusive du 28e canon du concile de Chalcédoine) et de prise de direction des autres juridictions qui y sont présentes (méthodiquement organisée à travers la constitution d’assemblées, se systématisant aujourd’hui, d’évêques ayant toujours à leur tête l’évêque constantinopolitain, alors que le caractère non synodal de ces assemblées aurait pu aisément justifier qu'on y établît une présidence tournante); 
3) le développement (sous l’égide en particulier du métropolite de Pergame, Jean Zizioulas) d’une ecclésiologique fondée sur le modèle catholique-romain de la primauté, où le patriarche de Constantinople est présenté comme le centre visible d’unité et le chef de l’Église orthodoxe universelle; 
4) une activité diplomatique et politique intense auprès des États et des institutions internationales (cf. p. 134-135); 
5) « une stratégie d’ancrage dans le monde occidental qui semble aujourd’hui seule capable d’assurer au Phanar les soutiens nécessaires pour échapper à une mort par asphyxie » (p. 137). 
L’intense implication du patriarcat de Constantinople dans l’œcuménisme tant à l’égard de Rome que des confessions protestantes, des Églises orientales hétérodoxes (nestorienne et monophysites) et des religions non chrétiennes (judaïsme, islam, bouddhisme...), a en grande partie pour motivation sous-jacente la recherche d’un tel ancrage et d’un tel soutien, en même temps que de l’affirmation de son leadership au sein du monde orthodoxe. La multiplication des relations avec le Vatican autres que proprement œcuméniques ont les mêmes objectifs, visant en particulier, « pour le chef du Phanar, à donner à voir une reconnaissance solennelle de sa primauté au sein du christianisme oriental » (p. 138), ce que l’Église russe cherche depuis quelque temps à contrebalancer en développant avec le Vatican le même type de relations.
Bref, le mode de fonctionnement de Patriarcat de Constantinople correspond aujourd'hui plus à un modèle politique qu'à un modèle proprement ecclésial, et les compromis auxquels l'a conduit son action diplomatique tous azimuts, ont impliqué un certain relativisme dogmatique et ecclésiologique qui a été et reste au sein du monde orthodoxe la source de nombreuses tensions.




Saint Augustin dans son commentaire de la première épître de saint Jean dit « Le mot "antichrist" ne veut pas dire, comme certains l’ont pensé, “celui qui doit venir avant (ante) le Christ”, autrement dit, celui après lequel le Christ doit venir; non, l’Antichrist, c’est celui qui est contre le Christ »


1. Irénée de Lyon, L'Antichrist, prophétisé par l'Ancien et le Nouveau Testament (Contre les hérésies, V, xxv-xxx: SC 153, p. 308-386), trad. A. Fernandez, p. 40-56


2. Hippolyte, Le Christ et l'Antichrist d'après les saintes Écritures (Le Christ et l'Antichrist: éd. E. Norelli, L'Anticristo, Florence, 1987), trad. J.-R. Armogathe, p. 64-95

3. Hippolyte, Les visions de Daniel (Commentaire sur Daniel, IV: GCS N.F. 7, 2000, p. 192-335), trad. M. Debié et G. Bady, p. 96-146

4. Origène, L'Antichrist, faux Logos qui habite indûment les Écritures (Commentaire sur Matthieu, 31-47: éd. G.L. Potestà, L'anticristo, Rome-Milan, 2005), trad. E. Gillon, p. 148-170

5. Lactance, Le tyran eschatologique (Institutions divines, VII, 16-19; 25: CSEL 19), trad. J.-M. Poinsotte, p. 173-181

6. Commodien, Les deux Antichrists (Poème apologétique, vers 791-1059: éd. A. Salvatore, Carme apologetico, Turin, 1977), trad. C. Badilita et J.-M. Poinsotte, p. 191-202

7. Commodien, Néron relevé des enfers (Instructions, 41: éd. J.-M. Poinsotte, Paris, 2009), trad. J.-M. Poinsotte, p. 203

8. Cyrille de Jérusalem, Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts (Catéchèse XV, PG 33,869-916), trad. J. Bouvet et A.-G. Hamman révisée par M.-H. Congourdeau, p. 209-230

9. Pseudo-Hippolyte, Homélie sur la fin du monde (GCS 1.2, 1897, p. 289-309), trad. C. Badilita et J.-P. Bigel, p. 233-261

10. Jérôme, L'Antichrist (Commentaire sur Daniel, III, xi, 21 - xii, 13 : CCSL 75A), trad. R. Courtray, p. 269-294

11. Augustin d'Hippone, Nul ne connaît l'heure (Lettre 197 : CSEL 67, p. 231-235), trad. C. Fry, p. 300-303

12. Augustin d'Hippone, La fin des temps (Lettre 199: CSEL 67, p. 243-292), trad. C. Fry, p. 304-342

13. Augustin d'Hippone, L'Église est le royaume de mille ans (La Cité de Dieu, XX, 13: Bibliothèque augustinienne 36, 1960), trad. M. Dufour, p. 343-345

14. Augustin d'Hippone, L'imposteur (La Cité de Dieu, XX, 19: Bibliothèque augustinienne 36, 1960), trad. M. Dufour, p. 346-350

15. Augustin d'Hippone, Je vous enverrai Élie (La Cité de Dieu, XX, 29: Bibliothèque augustinienne 36, 1960), trad. M. Dufour, p. 351-352

16. Augustin d’Hippone, Qui sont les antichrists? (Traité 3 sur la Première lettre de Jean : PL 35,1977-2062), trad. des Soeurs carmélites de Mazille, rervue par M.-H. Congourdeau, p. 353-365

17. Théodoret de Cyr, Les visions de Daniel (Commentaire sur Daniel, VII: PG 81, 1417D-1437B), trad. C. Badilita, p. 372-382

18. Théodoret de Cyr, Ce qui retient l'Antichrist (Sur quatorze lettres de Paul: PG 82, 661C-668B), trad. C. Badilita, p. 383-387

29. Théodoret de Cyr, L'usurpateur (Résumé des fables des hérétiques: PG 83, 525B-532B), trad. C. Badilita, p. 388-392


(SOURCE : Extrait du livre « L’Antichrist » Anthologie introduite par Cristian Badilita, Paris, Éditions Migne, 2011, dont Jean Claude Larchet a fait la recension )



lundi 13 janvier 2020


DE L'ARCHEVÊQUE STAMBOULIOTE connu sous le titre de PATRIARCHE ŒCUMÉNIQUE
POUR CONFIRMER SA DOMINATION FAUSSEMENT LÉGITIME DE TYPE PAPISTE SUR L'ÉGLISE UNIVERSELLE




extrait de cette perle stylistique pharisaïque d'un autre âge :
" […] Premièrement, nous sommes désagréablement surpris par le fait que, pour la première fois, dans l’histoire séculaire de nos deux patriarcats, celui dont l’appellation, est à juste titre, « le Patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem », correspond avec le patriarche œcuménique dans une langue étrangère [en anglais, ndt] à celle qui nous est maternelle, comme si celui-ci [i.e. le Patriarcat de Jérusalem] cessait soudain de ressentir avoir le même sang et appartenir à la même nation historique et martyre [hellénique, ndt], à laquelle la providence depuis des siècles a confié la garde des saints lieux de Terre sainte par votre Fraternité du Saint-Sépulcre. Cette position et cet agissement qui sont les vôtres surprennent grandement tous ceux qui connaissent les combats des prédécesseurs d’éternelle mémoire de Votre Béatitude, qui se sont opposés vigoureusement aux tentatives connues par l’histoire de pénétrations dans les Lieux saints de forces étrangères [i.e. russes, ndt] à notre nation. Qu’est-ce qui a conduit Votre Béatitude à envoyer cette lettre encyclique, déshonorante pour nous, en anglais, au lieu du mode de correspondance fixé depuis des siècles entre nos Églises ? Deuxièmement, nous comprenons difficilement l’initiative sans précédent dans l’histoire de l’Église orthodoxe, prise par vous, de convoquer une synaxe panorthodoxe. Il est superflu de vous rappeler la place qu’occupe notre patriarcat dans l’ordre des diptyques de la très sainte Église orthodoxe, de même que le fait que, selon l’ordre canonique, qui de tout temps et jusque récemment, a été respecté par toutes les Églises orthodoxes, à savoir que les synaxes panorthodoxes des primats sont toujours convoquées par le patriarche œcuménique, lequel les préside également. […] Cela dit, embrassant de nouveau Votre Béatitude avec un saint baiser, nous restons avec amour dans le Seigneur et un respect particulier, le bien-aimé frère en Christ de Votre vénérable Béatitude, le 26 décembre 2019" (source du texte traduit sur le site orthodoxie.com de la source première )

Bla bla bla… est-ce que STS Bart parle en grec ecclésiatique avec Joe Biden et consort pour remercier d'avoir obtenu quelques millions de dollars ?
Alors allons-y pour le grec encore une fois et que pour que ce soit bien clair pour tous !

Το μήνυμα της αληθινής μετανοίας και της επιστροφής εις τον Κύριον και Θεόν μας είναι επίκαιρο και επιτακτικό σήμερα, παρά ποτέ άλλοτε.
Διχασμοί, διαιρέσεις, διαφωνίαι, διχοστασίαι, διαπληκτισμοί, σχίσματα εμφανή και αφανή και μύρια κακά έπονται αυτής της ογκηράς κανονικο-εκκλησιολογικής εκτροπής. Δεν το βλέπετε, δεν το ζήτε, δεν το αισθάνεσθε, δεν το εισπράττετε.


Πρέπει να συγκληθεί παντορθόδοξη σύνοδος ακόμη και χωρίς τη συμμετοχή του Οικουμενικού Πατριάρχη Βαρθολομαίου.
Τώρα αμέσως !!!

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