"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 20 mars 2023

Père Nectarios Savidis: Géronda Païssios et la peinture


Un moine athonite, qui allait très souvent voir le staretz Païssios, m'a récemment raconté une anecdote dont il a été lui-même témoin et qui est très utile pour l'âme.

Un jour, un peintre rendit visite au staretz Païssios dans sa cellule.

Le staret, avec son sens de l'humour remarquable et pédagogue, lui  demanda :

« Mon fils, serais-tu capable de me faire un tableau représentant un thème dont je te parlerais ? "Je voudrais l'accrocher dans ma cellule."

« Je serais ravi de le faire, géronda », répondit le peintre avec une grande joie. "C'est mon travail". « Qu'est-ce que tu aimerais y voir peint ? »

« Pourrais-tu peindre des montagnes ?

« Très facilement », dit le peintre.

« Pourrais-tu aussi peindre des arbres dont je te parlerai ?

"Bien sûr, géronda."

Après que le staretz lui ait dit d'autres choses qu'il voulait avoir dans le tableau,à la fin  il lui demanda :

" Pourrais-lui aussi peindre une fontaine avec de l'eau qui en coule ?"

"Bien sûr, géronda, cette chose n'est pas du tout difficile pour moi", répondit clairement le peintre.

Alors le staretz lui demanda :

« Mais de cette fontaine peinte pourrait-on boire de l'eau pour étancher sa soif ?

"Non, géronda."

"Vois-tu, combien les choses des hommes diffèrent de celles de Dieu !" lui dit le staretz. "Si quelqu'un ne peut pas étancher sa soif avec l'eau d'une fontaine peinte, moins il l'étanchera avec les choses des hommes." « La vie humaine n'a soif que des choses de Dieu Qui nous donne « l'eau vive ».

Ces sages paroles répandirent le parfum du Saint-Esprit ! Revenons donc aux paroles de nos starts, afin que notre âme se désaltère dans nos temps [qui manquent de] « cette eau ».

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Aucun commentaire: