Le sieur Philarète Denisenko
Philarète reste minoritaire : seuls quatre
"évêques" sont venus à son appel!
*
Les principales thèses de l'allocution de Philarète
Denisenko, "patriarche (sic) honoraire" de l’église ukrainienne
schismatique et chef du « patriarcat de Kiev ».
Philarète Denisenko, le "patriarche honoraire" ou
"grand-père" de l’église ukrainienne [schismatique], comme l'a
surnommé Mgr Daniel (Zelinsky), archevêque phanariote, a annoncé la renaissance
de l'Église orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Kiev (schismatique). De plus, il a dit en langage clair que cela se ferait en rompant
avec l’église ukrainienne autocéphale d’Epiphane.
Pour réaliser ses projets, il a convoqué
l'"épiscopat" dans sa cathédrale Saint-Vladimir les 13 et 14 mai pour
une "conversation amicale". Cependant, seuls 4 des 60
"évêques" ont rejoint ses bannières.
Un échec ? Oui, peut-être, mais pas pour Philarète. Au
lendemain de cette "conversation amicale", le service de presse du "patriarcat de l’église ukrainienne" schismatique a publié un discours de
Philarète à tout le troupeau ukrainien, puis le "grand-père" de l'OCU
l'a annoncé lors d'une conférence de presse. Analysons les messages clés de ce
document.
D'abord : Le Patriarcat de Kiev était, est et sera !
Une citation du discours:
1. "Le patriarcat de Kiev (sic) n'a pas besoin d'être restauré,
car il était, est et sera.
2. Le patriarche Philarète reste le hiérarque actuel. Il a
sa propre éparchie - Kiev, il est membre permanent du Saint Synode. Donc s'il y
a un patriarche actuel, il y a un patriarcat de Kiev.
3. L ’église ukrainienne [schismatique] du patriarcat de Kiev
reste enregistrée auprès des organes de l'Etat. En particulier, le patriarcat
de Kiev est enregistré. Cela signifie que légalement le patriarcat de Kiev
continue d'exister."
Selon les décisions du patriarcat de Constantinople et le
statut de l’église ukrainienne [schismatique], Philarète est un
"patriarche" par intérim, mais pas un "patriarche"
agissant, il est un "patriarche honoraire". Mgr Daniel (Zelinsky) a
décrit ce titre comme une sorte de "bibelot" pour qu'une personne
âgée puisse s'amuser dans sa vieillesse. Et il n'a pas son éparchie. Selon les
statuts de l' l’église ukrainienne [schismatique] il ne gère actuellement que
deux monastères de Kiev. Toutefois, selon le statut de l’église ukrainienne du
« patriarcat de Kiev », c'est-à-dire une organisation religieuse
enregistrée qui n'est pas au stade de la liquidation, Philarète est le chef de
cette église ( sic) et en est le "patriarche" actuel.
Le discours de Philarète explique comment le patriarcat de
Kiev, liquidé lors du "Concile d'unification" du 15 décembre 2018,
est soudainement redevenu actif. Et cette explication nous montre le deuxième
message du document.
Deuxièmement : Nous avons menti, nous mentons et nous
mentirons.
Tout ce qui se passe est un terrible déjà vu. Rappelons
comment Philarète Denisenko, lors du Conseil épiscopal de Moscou au début du
mois d'avril 1992, a juré sous serment devant la Croix et l'Evangile (un
enregistrement audio pertinent peut être trouvé sur Internet) qu'il quittera le
poste de chef de l'église orthodoxe ukrainienne. Mais à son arrivée à Kiev, il
convoqua une conférence de presse le 14 avril 1992, au cours de laquelle il
déclara qu'il n'irait nulle part, tandis que le serment de son évêque était
prononcé "pour des raisons diplomatiques".
De même, aujourd'hui, Philarète ne nie pas que le patriarcat
de Kiev s'est dissous lui-même, ne
nie pas qu'il a refusé d'être le chef de l’église ukrainienne [schismatique] autocéphale,
ne nie pas qu'il a accepté le statut de métropolite au lieu de patriarche, mais
prétend que cela a été fait une manière "conjoncturelle".
Une citation du discours:
"Notre refus du statut de patriarche était purement
conjoncturel."
Par conséquent, du point de vue du "patriarche
d'honneur", tout mensonge et faux, toute fraude peut être justifiée par la
situation. Le discours indique directement que le consentement à la dissolution
du patriarcat de Kiev et au retrait de Philarète de la direction n'était rien
de plus qu'une tentative de saisir frauduleusement le Tomos et de se moquer du
patriarche Bartholomée de Constantinople.
Le patriarcat de Kiev remplissait officiellement les
conditions du patriarche Bartholomée.
Une citation du discours:
"Pourquoi le Patriarche œcuménique a-t-il exigé de
refuser le statut de patriarcat ? Parce que l'Eglise orthodoxe ukrainienne en
statut de patriarcat ne peut faire partie du patriarcat de Constantinople. Mais
il était nécessaire que l'église orthodoxe ukrainienne autocéphale
[schismatique] fasse théoriquement partie du patriarcat de Constantinople.
Qu'est-ce qu'on devait faire ? Refuser de faire théoriquement partie du
patriarcat de Constantinople ? Le patriarche œcuménique n'aurait alors pas le
droit canonique d'accorder partiellement le Tomos. Pour obtenir le Tomos, il
faut d'abord devenir la métropole de Kiev au sein du patriarcat de
Constantinople. C'est pourquoi le patriarche œcuménique demanda et posa comme
condition que je ne présente pas ma candidature au poste de Primat, tandis que
le métropolite Emmanuel, président du Concile, - que je ne porte pas l'insigne
patriarcal au Concile."
"Notre
refus du statut de Patriarcat était purement conjoncturel."
Extrait du discours de Philarète Denisenko
Le "grand-père de « l’église orthodoxe
ukrainienne" explique aussi ses actions frauduleuses. Quoi Phanariotes,
vous voulez qu'on renonce au statut de patriarche ? Ok - tout ce que vous voulez
!
Une citation du discours:
"Pour la convocation du Concile et l'octroi du Tomos,
le « patriarche » Philarète devait remplir les conditions suivantes :
ne pas présenter sa candidature au poste de Primat. Pourquoi ? Parce que
l'Eglise orthodoxe ukrainienne ne serait reconnue par l'église autocéphale
qu'en tant que métropolite, et non en tant que patriarcat."
Voulez-vous que le patriarcat de Kiev soit liquidé ? Tenez,
voilà !
Une citation du discours:
"La deuxième condition de la part du patriarche
œcuménique est la signature des évêques sur la dissolution du patriarcat de
Kiev."
Nous ferons tout, donnez-nous juste le Tomos !
Une citation du discours:
"Que devait faire le patriarche Philarète dans ces
conditions ? Refuser au nom de la gestion de l'église ou accepter d'être
humilié afin d'obtenir le Tomos. Le patriarche Philarète a choisi
l'humiliation. Par conséquent, nous avons le Tomos de notre autocéphalie."
Philarète et le patriarcat de Kiev ont formellement rempli
toutes les conditions, mais en réalité c'était une tromperie consciente, un
mensonge délibéré. Philarète savait bien que tout cela n'était pas valable.
Une citation du discours:
"Seul le Concile local de l'Église, convoqué par le
« patriarcat de Kiev », peut annuler la décision sur la création du
patriarcat de Kiev. Ce Concile n'existait pas. Cela signifie que le patriarcat
de Kiev reste, il continue à fonctionner, d'autant plus qu'il est enregistré
auprès des organes de l'Etat. On peut objecter que le 15 décembre 2018, nous
avons refusé le statut de patriarcat au Concile local de la cathédrale
Sainte-Sophie. Oui ! Au Concile local, mais ce Concile n'était pas le Concile
de l'église autocéphale ukrainienne, mais le Concile de la métropole de Kiev du
patriarcat de Constantinople."
En outre, Philarète fournit des arguments confirmant
l'illégitimité du Concile du 15
décembre 2018 et, par conséquent, l'invalidité de toutes ses décisions
d'auto dissolution et le rejet du statut de patriarcat. Elles sont les suivantes
:
- Le Concile a été convoqué par le patriarche Bartholomée
plutôt que par les primats des églises ukrainiennes, c'est-à-dire le
« patriarcat de Kiev » et l’église ukrainienne autécéphale ;
- Le représentant du patriarche de Constantinople, le
métropolite Emmanuel, a présidé le Concile ;
- Les hiérarques du Patriarcat de Constantinople ont pris
une part active au Concile, qui n'aurait pas ce droit si c'était un Concile
valide du patriarcat de Kiev.
La fraude est évidente : prendre des décisions délibérément
invalides pour obtenir le Tomos du Patriarche Bartholomée, qui a mordu à
l'hameçon et accordé le Tomos.
Le mensonge se poursuit aujourd'hui et se poursuivra à
l'avenir.
Une citation du discours:
"Nous sommes d'accord sur le statut de la métropole et
remercions sincèrement le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée
de nous avoir accordé le Tomos et d’avoir eu le courage de défendre l'ordre
canonique dans l'Église (sic !!!). Mais à l'avenir, nous voulons être
reconnus avec le statut de Patriarcat."
"Seul le Concile local de l'Église, convoqué par le
patriarcat de Kiev, peut annuler la décision sur la création du patriarcat de
Kiev. Ce Concile n'existait pas."
Une citation du discours de Philarète Denisenko
Comment vous êtes-vous mis d'accord sur le statut de la
métropole, si dans les toutes premières lignes de l'allocution vous dites que
" le Patriarcat de Kiev était, est et sera " ? Le "Grand-père
" reconnaît qu'il ment aux forces extérieures disant que l'église
orthodoxe ukrainienne est un patriarcat, et aux forces intérieures - que
l'église orthodoxe ukrainienne est une métropole.
Une citation du discours:
"Par conséquent, à l'extérieur, nous sommes la
métropole, tandis qu'à l'intérieur, nous continuons à être le patriarcat."
Quel Janus hypocrite ! D'ailleurs, selon la mythologie
romaine antique, le Janus à deux visages est "la divinité de toutes les
entreprises, portes, entrées et sorties".
Troisièmement : Nous avons juré, jurons et jurerons
allégeance au nouveau pouvoir.
Denisenko a toujours été remarquable pour avoir prêté
serment d'allégeance à tout gouvernement qui fut établi dans l'État.
Il a fidèlement servi le gouvernement soviétique et a été
bien traité pour cela. Le prêtre et écrivain spirituel Pavel Adelheim a rappelé
qu'en 1959, étudiant au Séminaire théologique de Kiev, il avait écouté le discours
du recteur de l'époque, l’archimandrite Philarète, sur l'amour du pouvoir
soviétique : "Moi, fils d'un mineur, je suis devenu archimandrite et
recteur. Sous quel autre pouvoir cela pourrait-il arriver ?! Sous le ciel de
qui vivez-vous ?! Vous mangez le pain de qui ?! Sur quelle terre marchent les
gens ?! Vous êtes ingrats, les autorités soviétiques vous éduquent, mais
vous... ”
Mais lorsque le pouvoir soviétique s'effondra, Philarète commença
à le vilipender de toutes les manières possibles, et à louer la nouvelle
puissance ukrainienne de toutes les manières possibles. Mais jusqu'à
l'effondrement de l'URSS en 1991, tout était exactement le contraire. Or, à
peine Petro Porochenko avait-il quitté le poste de Président que Philarète le
déclara apostat et jura allégeance aux nouveaux dirigeants de l'Ukraine, parmi
lesquels il nomme non seulement Vladimir Zelensky, mais... Igor Kolomoisky.
Une citation du discours :
"Il ne fait aucun doute que le président Petro
Porochenko a joué un rôle important (en recevant le Tomos - Ed.) aux côtés de
la Verkhovna Rada d'Ukraine, dirigée par son président Andrei Parubiy. Mais
Porochenko a renié ses promesses et a accepté de liquider le Patriarcat
de Kiev."
Une autre chose, c'est le nouveau président. Devant lui,
vous devez faire valoir tous vos mérites.
Une citation du discours:
"Personne ne peut nier que le patriarcat de Kiev a obtenu
ce résultat. Sans lui, il n'y aurait pas de Tomos, parce qu'il n'y aurait
personne à qui le donner. C'est clair non seulement pour les dirigeants de l'église,
mais aussi pour les laïcs, comme le nouveau président élu de l'Ukraine V.
Zelensky, l'homme d'affaires I. Kolomoisky et d'autres."
Qu'est-ce que Kolomoisky, qui est basé en Israël, a à voir
avec le Tomos ? Pourtant, le "grand-père de l’église orthodoxe ukrainienne"
a le pressentiment de savoir qui va résoudre les problèmes et à qui il doit
prêter serment d'allégeance.
Quatrièmement : Nous avons eu, avons et aurons des paroisses
à l’étranger
Comme on le sait, l'une des dispositions du fameux Tomos sur
« l'église » autocéphale et l'une des conditions de son octroi est le
transfert de toutes les paroisses étrangères des [deux entités schismatiques
ukrainiennes –celle de Philarète et celle de Macaire] sous la juridiction du
Phanar. Philarète était d'accord, mais, encore une fois, avec son hypocrisie
innée, ce cas, comme beaucoup d'autres, n'était que "conjoncturel".
En fait, Philarète déclare le maintien des paroisses
étrangères dans la juridiction du « patriarcat de Kiev » […]. A cette
fin, il refuse même le nom "d’église orthodoxe d'Ukraine" et insiste
sur le nom "d’église orthodoxe ukrainienne", qu'il considère comme
faisant partie de sa confession pour une raison quelconque.¨
Une citation du discours de Philarète Denisenko:
"Pourquoi nous ne sommes pas d'accord avec le nom de
l'église orthodoxe d'Ukraine ou en Ukraine.
1. Parce que toutes les Églises autocéphales ont un titre
adjectival : l'Église orthodoxe russe, pas l'Église orthodoxe en Russie ;
l'Église orthodoxe roumaine, pas l'Église orthodoxe en Roumanie ; l'Église
orthodoxe bulgare, pas l'Église orthodoxe en Bulgarie ; et toutes les Églises
qui reçoivent le Tomos de l'Église de Constantinople aussi. Seule notre Église
a été appelée différemment des autres - pas l'église orthodoxe ukrainienne,
mais l'église orthodoxe d'Ukraine.
2. Qu'est-ce qui se cache derrière tout cela ? Cela signifie
que les ukrainiens orthodoxes en dehors de l'Ukraine n'appartiennent pas à
l'Église orthodoxe ukrainienne. Et c'est ce qu'on dit dans le Tomos. Les ukrainiens
orthodoxes à l'étranger ont été scandalisés par cette situation. Ils veulent
appartenir à leur église natale.
3. Toutes les Églises orthodoxes autocéphales conservent
leur émigration, à l'exception des Églises grecques. Toute la diaspora grecque
est canoniquement subordonnée au patriarche œcuménique.
4. Par conséquent, nous devrions également être appelés église
orthodoxe ukrainienne, plutôt qu’église orthodoxe d'Ukraine, afin que notre
émigration ukrainienne puisse jouir du droit d'appartenir à son Église
natale".
Cinquièmement : C'est uniquement la faute d'Epiphane qui
suit la volonté de Moscou.
Les accusations du "patriarche honoraire" de l’église
autocéphale d’Ukraine envers le chef de l’église autocéphale d’Ukraine se
résument au fait qu’Epiphane Doumenko :
- ne respecte pas ce qui a été convenu lors du "concile
d'union" du 15 décembre 2018 ;
- a essayé lors de la première réunion du Synode de "l'église autocéphale ukrainienne d'inscrire Philarète sur la liste des retraités ;
- n'a jamais officié avec le "patriarche" pendant
cinq mois, même le jour du 90e anniversaire de ce dernier ;
- ne rencontre pas Philarète et ne l'appelle pas ;
- déconnecte (sic) l'église orthodoxe d’Ukraine ;
- menace de la révocation du Tomos mais fait tout pour que
cela se produise.
Quiconque ne reconnaît pas l'existence du Patriarcat de Kiev
- et il s’agit de Petro Porochenko, Epiphane Doumenko, le chef du département
du ministère de la Culture pour les affaires religieuses Andrei Yurach, et bien
d'autres – sont déclarés forces anti-ukrainiennes.
Une citation du discours :
"Aujourd'hui, toutes les forces anti-ukrainiennes ont
rejoint la destruction du patriarcat de Kiev en Ukraine."
Epiphane Doumenko, à son tour, est directement accusé de
travailler pour Moscou.
Une citation du discours :
"Moscou est satisfaite de la situation dans « l’église
orthodoxe d’Ukraine ». Ce qu'elle n'a pas réussi à réaliser à travers
divers efforts est maintenant réalisé par les actes de l'actuel primat de cette
église !
Sixièmement : Ce qu'il faut faire, selon le "patriarche
d'honneur".
Donner à Philarète un pouvoir réel et non
"honorifique" au sein de « l’église autocéphale d’Ukraine »
! Et en particulier, de lui donner le droit de présider les réunions du Synode
et du Concile de cette
« église ».
Une citation du discours:
"Afin de rectifier la situation, qui peut être
rectifiée, il est nécessaire de respecter les accords qui ont été conclus
devant le Concile en présence du Président Porochenko et des évêques. Cela
signifie que le Primat est responsable de la représentation extérieure de « l'église
ukrainienne », tandis que le patriarche est responsable de la vie interne
de l'église en Ukraine, mais en coopération avec le primat. Le primat ne fait
rien dans l'église sans le consentement du patriarche. Le patriarche préside
les réunions du Saint Synode et des Conciles de l'église en Ukraine afin de
préserver son unité, sa croissance et son établissement".
Ainsi, la guerre à tous les opposants du Patriarcat de Kiev
et, surtout, à Epiphane a été déclarée ! Le fait que Philarète ait publié son discours
après avoir été ouvertement soutenu par seulement 4 des 60 "évêques"
signifie que ce fait ne le dérange pas du tout. Qui sortira vainqueur de ce
"Game of Thrones", qui soutenir et sur qui parier, en fait, n'est
pas important. Il est important que de plus en plus de gens, tant en Ukraine
qu'à l'étranger, qui regardent tous ces jeux, comprennent que l'ensemble du
projet avec l'OCU, tout comme le PK de l'UOC et l'UAOC [2], n'a rien à voir
avec l'Église du Christ.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
NOTES :
[1] Game of Thrones, voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Game_of_Thrones
[2] id est avec
les diverses « églises » ukrainiennes schismatiques reconnues- seul
le Diable sait pourquoi- par Bartholomée d’Istanbul, qui s’est totalement
fourvoyé, et a entraîné son "patriarcat" dans cette boue puante, dont il
ne pourra sortir que par le repentir, mais en est-il seulement capable ?
On peut en douter -hélas- pour l’Eglise du Christ, et pour la Grande Eglise de
Dieu qui était à Constantinople (NDT)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire