Métropolite Rostilav
de
l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie
Photo : UOJ
18 novembre 2019
Le
Métropolite Rostislav et son Eglise font face à la menace d'un raid du Phanar.
Pourquoi
Constantinople a-t-il enregistré son organisation comprenant une seule personne
à l'adresse du monastère tchèque.
Des
sources ouvertes ont révélé que le Patriarcat de Constantinople a commencé à
créer une juridiction parallèle en République tchèque, sur le territoire
canonique de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie et a enregistré
un "monastère" subordonné au Phanar. Quels sont les objectifs des Phanariotes
et quel peut être leur plan de prise de contrôle par la force de cette Église
locale ?
Sts Cyrille et Méthode
Le
christianisme a été apporté en Moravie par les saints Égaux aux apôtres Cyrille
et Méthode, qui sont aussi appelés les frères moraves. En 869, le pape Adrien
II ordonne saint Méthode au rang d'archevêque de Moravie. C'était avant la
chute de l'Église romaine, qui eut lieu près de 200 ans plus tard, en 1054.
Ainsi, la première Église Mère de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque
fut précisément le monastère orthodoxe de Sazavska, et l'Orthodoxie disparut de
ces terres pendant presque 800 ans. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que des
temples orthodoxes sont apparus en République tchèque, que l'Église russe a
construits pour les vacanciers russes dans les stations touristiques tchèques. Il
est apparu une communauté orthodoxe tchèque à Prague, qui était également
dirigée par un prêtre de l'Église russe.
Cependant,
en raison de désaccords politiques entre la Russie et l'Autriche-Hongrie, puis
la Première Guerre mondiale, les autorités autrichiennes n'ont pas enregistré
cette communauté orthodoxe à Prague et elle appartenait légalement à la
communauté de l'Église orthodoxe serbe de Vienne. L'Église serbe a ordonné le
premier évêque pour les terres tchèques et slovaques, Mgr Gorazd (Pavlik). Ainsi,
l'Église serbe est devenue la deuxième Église Mère de l'Église orthodoxe des
terres Tchèques et de Slovaquie.
Mgr
Gorazd a consacré beaucoup d'efforts à la formation de l'Église en
Tchécoslovaquie, et dans l'entre-deux-guerres, elle s'est développée très
activement, tout en étant sous la juridiction de l'Église serbe. Pendant la
Seconde Guerre mondiale, Mgr Gorazd fut torturé par les nazis et devint le
premier saint martyr de l'Église de Tchécoslovaquie.
Saint Martyr Gorazd
En
même temps, au lieu de soutenir l'œuvre de saint Gorazd, le Patriarcat de
Constantinople tenta de créer une juridiction parallèle et, en 1923, fonda son
Église orthodoxe autonome en République tchèque et en Moravie et ordonna à Mgr
Sabbatius (Vrabets) de la diriger. Cependant, les croyants le rejetèrent et
restèrent fidèles à Mgr Gorazd. Mgr Sabbatius se retira, tandis que l'Église
autonome de Constantinople ne restait que sur le papier.
Pendant
la Seconde Guerre mondiale, l'Eglise tchécoslovaque fut liquidée par les nazis
et rétablie après la victoire, mais déjà sous la juridiction de l'Eglise orthodoxe
russe. Contrairement au Phanar, l'Église orthodoxe russe n'a pas prétendu
gouverner cette Église et, en 1951, lui a accordé la pleine autocéphalie,
devenant ainsi la troisième Église Mère de l'Église orthodoxe des terres Tchèques
et de Slovaquie.
Dès
1923, le Phanar tenta de créer une juridiction ecclésiastique parallèle en
Tchécoslovaquie.
Un
acte signé par le Patriarche Alexis (Simansky) se lit comme suit :
"L'Église orthodoxe russe, représentée par le Patriarche Alexis de Moscou
et de toute la Russie et l'ensemble du Concile des évêques, en considération de
la pétition du Concile de l'Église orthodoxe en Tchécoslovaquie, accorde
l'autocéphalie à cette Église, autrefois Exarchat du Patriarcat de Moscou.
L'Église orthodoxe russe prie d'un seul cœur le Pasteur céleste, notre Chef, le
Seigneur Jésus-Christ, pour qu'il envoie Sa bénédiction divine à la plus jeune
sœur de la famille des Églises autocéphales orthodoxes, l'Église de
Tchécoslovaquie et la couronne de sa gloire éternelle".
Il
convient de noter qu'il s'agit du texte intégral cet acte.
Constantinople
ne l'a pas reconnu catégoriquement en faisant valoir que les saints Cyrille et
Méthode sont venus en Moravie de Constantinople, donc que c'est son territoire
canonique. Le Phanar n'était pas du tout embarrassé par le fait que Méthode fut
ordonné évêque de Moravie à Rome et que pendant presque 800 ans il n'y eut
aucune Orthodoxie dans ces terres,.
Mais
même sans la reconnaissance de Constantinople, l'Église orthodoxe des terres Tchèques
et Slovaque se développa avec beaucoup de succès et compte déjà plusieurs
centaines de milliers de paroissiens à la fin du XXe siècle.
En
1998, l'actuel Patriarche de Constantinople, Bartholomée, reconnut l'Église
orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque en publiant son Tomos sur
l'autocéphalie de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie. Ce Tomos
est étonnamment différent de l’acte de l’Eglise orthodoxe russe. Alors que l’acte
ne contient pas de dispositions sur la limitation de l'autocéphalie, le Tomos
du Phanar en regorge. Comme dans le Tomos pour l'église orthodoxe
ukrainienne schismatique, l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie
a l'obligation de recevoir le saint Chrême de Constantinople, d'y faire appel,
de coordonner toutes les questions importantes avec le Phanar et d'agir en
stricte conformité avec la politique étrangère menée par le Patriarcat de
Constantinople.
l'Église
orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie considérait le Tomos émis par le Phanar
comme un simple document interne du Patriarcat de Constantinople.
Cependant,
en 2013, le Primat de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque, le
Métropolite Christopher (Pulz) fut contraint de prendre sa retraite en raison
de l'apparition de publications qui jetaient une ombre sur son caractère moral.
Les publications, comme cela fut établi plus tard, se sont avérées
diffamatoires, mais cela a permis au Phanar d'intervenir dans les affaires de l'Église
orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie.
Le
19 octobre 2013, lors de la rencontre diocésaine du diocèse de Prague, qui
devait choisir un nouvel évêque de Prague, le célèbre métropolite français
Emmanuel (Adamakis) a déclaré que le Phanar ne reconnaîtrait aucun des
candidats proposés à la reunion. Cela causa de la confusion et la congrégation
ne pu élire son évêque.
En
décembre 2013, à Prague, se tint une réunion du Saint Synode de l'Église
orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie, à laquelle le locum tenens du chef
de cette Église, Mgr Siméon (Yakovlevic) avait déjà invité deux métropolites de
Constantinople - Emmanuel (Adamakis) de France et Arsène (Kardamakis) de
Vienne. Il a été annoncé à tous que ces hiérarques participeraient aux réunions
du Synode d'une Église étrangère avec une voix prépondérante.
Le
reste des hiérarques tchécoslovaques s'y est résolument opposé et a demandé à
l'Eglise orthodoxe russe de la protéger contre l'ingérence grossière du Phanar
dans les affaires de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie. Le
métropolite Hilarion (Alfeyev), chef du Département des relations extérieures
de l'Église, est arrivé à Prague. Il négocia avec les Phanariotes et s'assura
que le Synode de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie règlerait
ses propres affaires sans ingérence des autres Églises.
Le
Synode de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque a démis de leurs
fonctions Mgr Siméon (Yakovlevic), archevêque suppléant, et nommé le Métropolite
Rostislav (Gont). Et peu après, le Conseil local de l'Église orthodoxe des
terres Tchèques et de Slovaquie a élu comme Primat le Métropolite Rostislav, qui a
obtenu 87 % des voix,.
Le
Tomos émis par Constantinople pour l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie
est rempli de termes et de restrictions - comme le Tomos octroyé à l'église
orthodoxe ukrainienne schismatique.
Il
est facile de deviner que le Phanar n'a pas reconnu une telle élection et a
continué à considérer son protégé - l'archevêque Siméon - comme le locum tenens
provoquant ainsi une scission dans l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque.
En
février 2015, Constantinople aggrava encore ce schisme en ordonnant l'évêque
Isaïe (Slanink) pour l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie afin de
créer un "Synode alternatif" de l'Église orthodoxe des terres Tchèques
et Slovaque.
On
ne sait pas comment la situation évoluerait, mais en 2016 le Phanar avait un
besoin urgent du soutien de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie
avant le Concile Crétois. Ce Concile, rappelons-le, devait affirmer la primauté
de Constantinople dans le monde orthodoxe, en lui conférant de nombreux
pouvoirs exclusifs, et aussi ouvrir la voie à l'unification avec les Latins, en
reconnaissant le Vatican comme Église orthodoxe dans l'Orthodoxie.
Grâce
à la Providence de Dieu, quatre Églises locales n'assistèrent pas à ce Concile
et il n'est pas devenu pan orthodoxe, en fait. Mais alors, devant ce Concile,
le patriarche Bartholomée lutta pour assurer la présence des Primats de toutes
les Églises locales et il n'avait pas le temps de se battre avec le Métropolite
Rostislav. En conséquence, le Phanar reconnut le Métropolite Rostislav comme
chef de l'Eglise, tandis que l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie
reconnut le Tomos de Constantinople de 1998 sur sa propre autocéphalie, ce qui
place l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie en réelle
subordination à Phanar.
Une
nouvelle attaque du Phanar contre l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie
eut lieu dès 2019 en raison du fait que l'Eglise tchécoslovaque n'avait pas
reconnu l’église orthodoxe ukrainienne schismatique et avait déclaré son
soutien à l'Eglise Orthodoxe Ukrainienne canonique et à Sa Béatitude le Métropolite Onuphre. Le
même jour où le Phanar prit ses décisions anarchiques sur l'Ukraine, le 11
octobre 2018, le Métropolite Rostislav envoya une lettre à l'Eglise orthodoxe
russe condamnant l'ingérence flagrante du gouvernement ukrainien dans la vie
interne de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie et déclara
également que la position de l'Eglise sur cette question demeure inchangée.
"L'Orthodoxie
mondiale reconnaît comme seul chef canonique de l'Église orthodoxe ukrainienne
- Sa Béatitude le Métropolite Onuphre de Kiev et de toute l'Ukraine. Ce fait a
été mentionné et réitéré à plusieurs reprises au nom de toutes les personnes
présentes par le Saint Primat de la Grande Eglise du Christ de Constantinople, le
patriarche œcuménique Bartholomée à la Synaxe des Primats des Eglises locales
orthodoxes, qui eut lieu à Chambésy (Suisse) du 21 au 27 janvier 2016. Par
conséquent, toute tentative de légalisation des schismatiques ukrainiens par
les autorités de l'Etat doit être fermement condamnée par tous les Primats des
Eglises orthodoxes locales", dit la lettre.
Et
le 3 février 2019, le jour de "l'intronisation" d'Epiphane Doumenko,
le Métropolite Rostislav déclara ce qui suit : "En fait, l'Église
orthodoxe d'Ukraine existe depuis des siècles - depuis l'époque de saint Vladimir
Égal-aux-Apôtres et de la princesse Olga, depuis le jour du baptême dans le
Dniepr, et elle a son primat - c'est Sa Béatitude le Métropolite Onuphre de
Kiev et toute l'Ukraine. […] Parmi les hauts hiérarques, il y avait ceux qui décidèrent de réfuter cela, qui considérèrent pour rien ce qui avait été
pendant des siècles et proclamé cet imposteur "métropolite de toute
l'Ukraine" au lieu du Métropolite canonique."
Bien
sûr, cette position a suscité l'indignation de Constantinople, qui a lancé une
nouvelle offensive contre l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie.
En août 2019, le Phanar a initié la création d'une juridiction parallèle du
Patriarcat de Constantinople en République tchèque. Lors de l'assemblée
constitutive, la personne morale "Association : Le Saint Monastère Patriarcal
Stavropégique de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie (ci-après dénommé
l'Association)" a été créé et le statut a été adopté.
Protocole
de l'Assemblée constituante.
Photo : à partir de sources ouvertes.
Seules
trois personnes ont participé à l'Assemblée constituante : Konstantinos
Kardamakis, qui est aussi le Métropolite Arsène d'Autriche (Patriarcat de
Constantinople), Dr Igor Slaninka, qui est aussi évêque Isaïe, et aussi un
certain Roman Rugyko. Konstantinos Kardamakis, né le 31 octobre 1973, domicilié
au 13 Fleiskmarket, 1010 Vienne, Autriche" et son adjoint - "Dr. Igor
Isaiah Slaninka, né le 25 juin 1980, résident à l'adresse : Jana Zizky,
1116/13, 434 01 Bridge."
Extrait
du registre du commerce du tribunal régional d'Ostrava.
Photo : open source
Ce
qui est remarquable, c'est que dans cet extrait de la colonne "nombre de
membres", il y a un chiffre 1. Et le plus intéressant, c'est que le
monastère de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie à cette adresse
existe déjà depuis longtemps.
Couvent
de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
à Vilemov, République tchèque.
Photo : info.pravoslaviecz.cz
Il
n'y a pas beaucoup d'informations à ce sujet sur Internet. Il y a quelques
photos sur le site tchèque "Lumière de l'Orthodoxie" et quelques
informations pour les pèlerins sur le site "Alphabet du pèlerinage" :
"Le
monastère de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie est situé dans la
ville de Vilemov, en République tchèque. Au cours des longues années de son
existence, ce couvent est devenu l'un des principaux centres d'Orthodoxie de la
République tchèque traditionnellement catholique. Situé dans un quartier calme,
le monastère est devenu un lieu d'isolement pour une petite communauté
orthodoxe. [...] Adresse : République tchèque, district d'Olomouc, 783 22 Vilemov
159."
Qu'est-ce
qu'on a ? Le Phanar a créé un monastère sous le nom d'"Association" à
la même adresse, sur le site d'une communauté monastique féminine, qui existe
depuis de nombreuses années. De plus, l'Association établit formellement trois
personnes, dont aucune n'a quoi que ce soit à voir avec cette communauté
monastique. Le nombre de membres de l'Association, selon l'extrait du registre,
n'est qu'une personne. De plus, l'Association est subordonnée non pas à l'Église
orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie, c'est-à-dire à l'Église locale sur
le territoire canonique de laquelle elle est enregistrée, mais directement au
Patriarcat de Constantinople.
Voici
un paragraphe du statut de l'Association sur ses objectifs :
"L'Association est une association bénévole, non gouvernementale et sans
but lucratif de croyants orthodoxes sous la direction spirituelle du Patriarcat
de Constantinople, qui réunit les défenseurs du développement spirituel des
citoyens orthodoxes vivant en République tchèque et d'autres croyants
orthodoxes pour satisfaire leurs besoins spirituels, pour une activité
vigoureuse dans ce développement, pour faire connaître cet objectif et assurer
des activités charitables dans le cadre de cette activité missionnaire. Il
s'agit aussi de mener une vie spirituelle et liturgique, de s'engager dans des œuvres
caritatives, d'aider ceux qui en ont besoin et, en même temps, de créer des
centres spirituels de contact (dépendances) pour atteindre cet objectif. A cet
effet, le président de l'association (abbé) désigne le clergé qui a reçu la
mission canonique. En même temps, elle doit prêter attention et contribuer à
protéger les droits des citoyens et des croyants orthodoxes, défendre leurs
intérêts conformément à la Charte des droits fondamentaux et des libertés et
veiller à ce que personne n'incite à la haine, à l'intolérance, à la violence
ou à la violation de la Constitution et des lois.
Nous
soulignons :
L'Association
est subordonnée à Constantinople ;
L'Association
étend ses activités à tous les citoyens orthodoxes vivant en République tchèque
;
dans
la liste des tâches du monastère établi (Association) il n'y a pas un mot sur
la vie monastique.
Cela
signifie que sous le couvert d'un monastère, une juridiction parallèle sera
établie, qui s'étendra à toute la République tchèque, puis, éventuellement, à
la Slovaquie.
Le
fait que l'Association soit supervisée par l'évêque, qui vit en Autriche, révèle deux choses. Premièrement, l'Association n'attirera pas des "chercheurs
de la vie monastique" mais des paroisses entières avec le clergé, les
laïcs, les églises et les biens de l'église. Comme le montrent les récents
développements, le Phanar maîtrise parfaitement l'art de "chasser la
tête" des clercs dans sa juridiction par le chantage, les menaces, les
incitations financières, les pressions politiques et autres, etc. Deuxièmement,
s'il n'y a pas tant de gens qui veulent passer de l'Église orthodoxe des terres
Tchèques et de Slovaquie à la juridiction du Phanar, non seulement les prêtres
tchèques ou slovaques seront attirés, mais aussi le clergé loyal au POhanar d'autres
pays.
Lorsque
les membres de l'Association seront significativement plus d'une personne, le Phanar
pourra soit faire un coup d'état dans l'Église orthodoxe des terres Tchèques et
Slovaque, portant son peuple au pouvoir (le même Igor-Isaïe Slaninka), soit
même transférer l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque dans sa
juridiction ayant éliminé l'autocéphalie. Un telle "église" orthodoxe des terres Tchèques
et de Slovaquie renouvelée (ou abolie) reconnaîtra certainement l'église orthodoxe
ukrainienne schismatique .
Le
temps nous dira si ces plans sont destinés à se réaliser, mais nous n'avons pas
d'autre choix que de prier pour le Primat de l'Église des Terres tchèques et de
la Slovaquie, le Métropolite Rostislav, et les fidèles hiérarques de son Église
en leur souhaitant d'avoir la même vigueur et le même courage que Sa Béatitude
le Métropolite Onuphre de Kiev et toute l'Ukraine.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
UNION DES JOURNALISTES ORTHODOXES
***
Saint Martyr Stanislav,
prie pour l'Eglise orthodoxe
des terres Tchèques et de Slovaquie
***
Saint Martyr Stanislav,
prie pour l'Eglise orthodoxe
des terres Tchèques et de Slovaquie
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