"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 22 novembre 2019

Kirill Aleksandrov : Le Phanar commence-t-il une prise de contrôle hostile de l’Eglise des Terres Tchèques et de Slovaquie?

Métropolite Rostilav 
de
l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie 

Photo : UOJ

18 novembre 2019


Le Métropolite Rostislav et son Eglise font face à la menace d'un raid du Phanar.

Pourquoi Constantinople a-t-il enregistré son organisation comprenant une seule personne à l'adresse du monastère tchèque.

Des sources ouvertes ont révélé que le Patriarcat de Constantinople a commencé à créer une juridiction parallèle en République tchèque, sur le territoire canonique de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie et a enregistré un "monastère" subordonné au Phanar. Quels sont les objectifs des Phanariotes et quel peut être leur plan de prise de contrôle par la force de cette Église locale ?

Sts Cyrille et Méthode

Le christianisme a été apporté en Moravie par les saints Égaux aux apôtres Cyrille et Méthode, qui sont aussi appelés les frères moraves. En 869, le pape Adrien II ordonne saint Méthode au rang d'archevêque de Moravie. C'était avant la chute de l'Église romaine, qui eut lieu près de 200 ans plus tard, en 1054. Ainsi, la première Église Mère de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque fut précisément le monastère orthodoxe de Sazavska, et l'Orthodoxie disparut de ces terres pendant presque 800 ans. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que des temples orthodoxes sont apparus en République tchèque, que l'Église russe a construits pour les vacanciers russes dans les stations touristiques tchèques. Il est apparu une communauté orthodoxe tchèque à Prague, qui était également dirigée par un prêtre de l'Église russe.

Cependant, en raison de désaccords politiques entre la Russie et l'Autriche-Hongrie, puis la Première Guerre mondiale, les autorités autrichiennes n'ont pas enregistré cette communauté orthodoxe à Prague et elle appartenait légalement à la communauté de l'Église orthodoxe serbe de Vienne. L'Église serbe a ordonné le premier évêque pour les terres tchèques et slovaques, Mgr Gorazd (Pavlik). Ainsi, l'Église serbe est devenue la deuxième Église Mère de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie.

Mgr Gorazd a consacré beaucoup d'efforts à la formation de l'Église en Tchécoslovaquie, et dans l'entre-deux-guerres, elle s'est développée très activement, tout en étant sous la juridiction de l'Église serbe. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Mgr Gorazd fut torturé par les nazis et devint le premier saint martyr de l'Église de Tchécoslovaquie.

Saint Martyr Gorazd

En même temps, au lieu de soutenir l'œuvre de saint Gorazd, le Patriarcat de Constantinople tenta de créer une juridiction parallèle et, en 1923, fonda son Église orthodoxe autonome en République tchèque et en Moravie et ordonna à Mgr Sabbatius (Vrabets) de la diriger. Cependant, les croyants le rejetèrent et restèrent fidèles à Mgr Gorazd. Mgr Sabbatius se retira, tandis que l'Église autonome de Constantinople ne restait que sur le papier.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Eglise tchécoslovaque fut liquidée par les nazis et rétablie après la victoire, mais déjà sous la juridiction de l'Eglise orthodoxe russe. Contrairement au Phanar, l'Église orthodoxe russe n'a pas prétendu gouverner cette Église et, en 1951, lui a accordé la pleine autocéphalie, devenant ainsi la troisième Église Mère de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie.

Dès 1923, le Phanar tenta de créer une juridiction ecclésiastique parallèle en Tchécoslovaquie.

Un acte signé par le Patriarche Alexis (Simansky) se lit comme suit : "L'Église orthodoxe russe, représentée par le Patriarche Alexis de Moscou et de toute la Russie et l'ensemble du Concile des évêques, en considération de la pétition du Concile de l'Église orthodoxe en Tchécoslovaquie, accorde l'autocéphalie à cette Église, autrefois Exarchat du Patriarcat de Moscou. L'Église orthodoxe russe prie d'un seul cœur le Pasteur céleste, notre Chef, le Seigneur Jésus-Christ, pour qu'il envoie Sa bénédiction divine à la plus jeune sœur de la famille des Églises autocéphales orthodoxes, l'Église de Tchécoslovaquie et la couronne de sa gloire éternelle".

Il convient de noter qu'il s'agit du texte intégral cet acte.

Constantinople ne l'a pas reconnu catégoriquement en faisant valoir que les saints Cyrille et Méthode sont venus en Moravie de Constantinople, donc que c'est son territoire canonique. Le Phanar n'était pas du tout embarrassé par le fait que Méthode fut ordonné évêque de Moravie à Rome et que pendant presque 800 ans il n'y eut aucune Orthodoxie dans ces terres,.

Mais même sans la reconnaissance de Constantinople, l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque se développa avec beaucoup de succès et compte déjà plusieurs centaines de milliers de paroissiens à la fin du XXe siècle.

En 1998, l'actuel Patriarche de Constantinople, Bartholomée, reconnut l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque en publiant son Tomos sur l'autocéphalie de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie. Ce Tomos est étonnamment différent de l’acte de l’Eglise orthodoxe russe. Alors que l’acte ne contient pas de dispositions sur la limitation de l'autocéphalie, le Tomos du Phanar en regorge. Comme dans le Tomos pour  l'église orthodoxe ukrainienne schismatique, l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie a l'obligation de recevoir le saint Chrême de Constantinople, d'y faire appel, de coordonner toutes les questions importantes avec le Phanar et d'agir en stricte conformité avec la politique étrangère menée par le Patriarcat de Constantinople.

l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie considérait le Tomos émis par le Phanar comme un simple document interne du Patriarcat de Constantinople.

Cependant, en 2013, le Primat de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque, le Métropolite Christopher (Pulz) fut contraint de prendre sa retraite en raison de l'apparition de publications qui jetaient une ombre sur son caractère moral. Les publications, comme cela fut établi plus tard, se sont avérées diffamatoires, mais cela a permis au Phanar d'intervenir dans les affaires de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie.

Le 19 octobre 2013, lors de la rencontre diocésaine du diocèse de Prague, qui devait choisir un nouvel évêque de Prague, le célèbre métropolite français Emmanuel (Adamakis) a déclaré que le Phanar ne reconnaîtrait aucun des candidats proposés à la reunion. Cela causa de la confusion et la congrégation ne pu élire son évêque.

En décembre 2013, à Prague, se tint une réunion du Saint Synode de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie, à laquelle le locum tenens du chef de cette Église, Mgr Siméon (Yakovlevic) avait déjà invité deux métropolites de Constantinople - Emmanuel (Adamakis) de France et Arsène (Kardamakis) de Vienne. Il a été annoncé à tous que ces hiérarques participeraient aux réunions du Synode d'une Église étrangère avec une voix prépondérante.

Le reste des hiérarques tchécoslovaques s'y est résolument opposé et a demandé à l'Eglise orthodoxe russe de la protéger contre l'ingérence grossière du Phanar dans les affaires de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie. Le métropolite Hilarion (Alfeyev), chef du Département des relations extérieures de l'Église, est arrivé à Prague. Il négocia avec les Phanariotes et s'assura que le Synode de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie règlerait ses propres affaires sans ingérence des autres Églises.

Le Synode de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque a démis de leurs fonctions Mgr Siméon (Yakovlevic), archevêque suppléant, et nommé le Métropolite Rostislav (Gont). Et peu après, le Conseil local de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie a élu comme Primat le Métropolite Rostislav, qui a obtenu 87 % des voix,.

Le Tomos émis par Constantinople pour l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie est rempli de termes et de restrictions - comme le Tomos octroyé à l'église orthodoxe ukrainienne schismatique.

Il est facile de deviner que le Phanar n'a pas reconnu une telle élection et a continué à considérer son protégé - l'archevêque Siméon - comme le locum tenens provoquant ainsi une scission dans l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque.

En février 2015, Constantinople aggrava encore ce schisme en ordonnant l'évêque Isaïe (Slanink) pour l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie afin de créer un "Synode alternatif" de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque.

On ne sait pas comment la situation évoluerait, mais en 2016 le Phanar avait un besoin urgent du soutien de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie avant le Concile Crétois. Ce Concile, rappelons-le, devait affirmer la primauté de Constantinople dans le monde orthodoxe, en lui conférant de nombreux pouvoirs exclusifs, et aussi ouvrir la voie à l'unification avec les Latins, en reconnaissant le Vatican comme Église orthodoxe dans l'Orthodoxie.

Grâce à la Providence de Dieu, quatre Églises locales n'assistèrent pas à ce Concile et il n'est pas devenu pan orthodoxe, en fait. Mais alors, devant ce Concile, le patriarche Bartholomée lutta pour assurer la présence des Primats de toutes les Églises locales et il n'avait pas le temps de se battre avec le Métropolite Rostislav. En conséquence, le Phanar reconnut le Métropolite Rostislav comme chef de l'Eglise, tandis que l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie reconnut le Tomos de Constantinople de 1998 sur sa propre autocéphalie, ce qui place l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie en réelle subordination à Phanar.

Une nouvelle attaque du Phanar contre l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie eut lieu dès 2019 en raison du fait que l'Eglise tchécoslovaque n'avait pas reconnu l’église orthodoxe ukrainienne schismatique et avait déclaré son soutien à l'Eglise Orthodoxe Ukrainienne canonique  et à Sa Béatitude le Métropolite Onuphre. Le même jour où le Phanar prit ses décisions anarchiques sur l'Ukraine, le 11 octobre 2018, le Métropolite Rostislav envoya une lettre à l'Eglise orthodoxe russe condamnant l'ingérence flagrante du gouvernement ukrainien dans la vie interne de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie et déclara également que la position de l'Eglise sur cette question demeure inchangée.

"L'Orthodoxie mondiale reconnaît comme seul chef canonique de l'Église orthodoxe ukrainienne - Sa Béatitude le Métropolite Onuphre de Kiev et de toute l'Ukraine. Ce fait a été mentionné et réitéré à plusieurs reprises au nom de toutes les personnes présentes par le Saint Primat de la Grande Eglise du Christ de Constantinople, le patriarche œcuménique Bartholomée à la Synaxe des Primats des Eglises locales orthodoxes, qui eut lieu à Chambésy (Suisse) du 21 au 27 janvier 2016. Par conséquent, toute tentative de légalisation des schismatiques ukrainiens par les autorités de l'Etat doit être fermement condamnée par tous les Primats des Eglises orthodoxes locales", dit la lettre.

Et le 3 février 2019, le jour de "l'intronisation" d'Epiphane Doumenko, le Métropolite Rostislav déclara ce qui suit : "En fait, l'Église orthodoxe d'Ukraine existe depuis des siècles - depuis l'époque de saint Vladimir Égal-aux-Apôtres et de la princesse Olga, depuis le jour du baptême dans le Dniepr, et elle a son primat - c'est Sa Béatitude le Métropolite Onuphre de Kiev et toute l'Ukraine. […] Parmi les hauts hiérarques, il y avait ceux qui décidèrent de réfuter cela, qui considérèrent pour rien ce qui avait été pendant des siècles et proclamé cet imposteur "métropolite de toute l'Ukraine" au lieu du Métropolite canonique."

Bien sûr, cette position a suscité l'indignation de Constantinople, qui a lancé une nouvelle offensive contre l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie. En août 2019, le Phanar a initié la création d'une juridiction parallèle du Patriarcat de Constantinople en République tchèque. Lors de l'assemblée constitutive, la personne morale "Association : Le Saint Monastère Patriarcal Stavropégique de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie (ci-après dénommé l'Association)" a été créé et le statut a été adopté.




Protocole de l'Assemblée constituante. 
Photo : à partir de sources ouvertes.

Seules trois personnes ont participé à l'Assemblée constituante : Konstantinos Kardamakis, qui est aussi le Métropolite Arsène d'Autriche (Patriarcat de Constantinople), Dr Igor Slaninka, qui est aussi évêque Isaïe, et aussi un certain Roman Rugyko. Konstantinos Kardamakis, né le 31 octobre 1973, domicilié au 13 Fleiskmarket, 1010 Vienne, Autriche" et son adjoint - "Dr. Igor Isaiah Slaninka, né le 25 juin 1980, résident à l'adresse : Jana Zizky, 1116/13, 434 01 Bridge."

Le 1er octobre 2019, l'Association fut enregistrée par le tribunal régional de la ville d'Ostrava.




Extrait du registre du commerce du tribunal régional d'Ostrava. 
Photo : open source

Ce qui est remarquable, c'est que dans cet extrait de la colonne "nombre de membres", il y a un chiffre 1. Et le plus intéressant, c'est que le monastère de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie à cette adresse existe déjà depuis longtemps.



Couvent de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie
 à Vilemov, République tchèque. 

Il n'y a pas beaucoup d'informations à ce sujet sur Internet. Il y a quelques photos sur le site tchèque "Lumière de l'Orthodoxie" et quelques informations pour les pèlerins sur le site "Alphabet du pèlerinage" :

"Le monastère de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie est situé dans la ville de Vilemov, en République tchèque. Au cours des longues années de son existence, ce couvent est devenu l'un des principaux centres d'Orthodoxie de la République tchèque traditionnellement catholique. Situé dans un quartier calme, le monastère est devenu un lieu d'isolement pour une petite communauté orthodoxe. [...] Adresse : République tchèque, district d'Olomouc, 783 22 Vilemov 159."

Qu'est-ce qu'on a ? Le Phanar a créé un monastère sous le nom d'"Association" à la même adresse, sur le site d'une communauté monastique féminine, qui existe depuis de nombreuses années. De plus, l'Association établit formellement trois personnes, dont aucune n'a quoi que ce soit à voir avec cette communauté monastique. Le nombre de membres de l'Association, selon l'extrait du registre, n'est qu'une personne. De plus, l'Association est subordonnée non pas à l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie, c'est-à-dire à l'Église locale sur le territoire canonique de laquelle elle est enregistrée, mais directement au Patriarcat de Constantinople.

Voici un paragraphe du statut de l'Association sur ses objectifs : "L'Association est une association bénévole, non gouvernementale et sans but lucratif de croyants orthodoxes sous la direction spirituelle du Patriarcat de Constantinople, qui réunit les défenseurs du développement spirituel des citoyens orthodoxes vivant en République tchèque et d'autres croyants orthodoxes pour satisfaire leurs besoins spirituels, pour une activité vigoureuse dans ce développement, pour faire connaître cet objectif et assurer des activités charitables dans le cadre de cette activité missionnaire. Il s'agit aussi de mener une vie spirituelle et liturgique, de s'engager dans des œuvres caritatives, d'aider ceux qui en ont besoin et, en même temps, de créer des centres spirituels de contact (dépendances) pour atteindre cet objectif. A cet effet, le président de l'association (abbé) désigne le clergé qui a reçu la mission canonique. En même temps, elle doit prêter attention et contribuer à protéger les droits des citoyens et des croyants orthodoxes, défendre leurs intérêts conformément à la Charte des droits fondamentaux et des libertés et veiller à ce que personne n'incite à la haine, à l'intolérance, à la violence ou à la violation de la Constitution et des lois.

Nous soulignons :

L'Association est subordonnée à Constantinople ;
L'Association étend ses activités à tous les citoyens orthodoxes vivant en République tchèque ;
dans la liste des tâches du monastère établi (Association) il n'y a pas un mot sur la vie monastique.
Cela signifie que sous le couvert d'un monastère, une juridiction parallèle sera établie, qui s'étendra à toute la République tchèque, puis, éventuellement, à la Slovaquie.

Le fait que l'Association soit supervisée par l'évêque, qui vit en Autriche, révèle deux choses. Premièrement, l'Association n'attirera pas des "chercheurs de la vie monastique" mais des paroisses entières avec le clergé, les laïcs, les églises et les biens de l'église. Comme le montrent les récents développements, le Phanar maîtrise parfaitement l'art de "chasser la tête" des clercs dans sa juridiction par le chantage, les menaces, les incitations financières, les pressions politiques et autres, etc. Deuxièmement, s'il n'y a pas tant de gens qui veulent passer de l'Église orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie à la juridiction du Phanar, non seulement les prêtres tchèques ou slovaques seront attirés, mais aussi le clergé loyal au POhanar d'autres pays.

Lorsque les membres de l'Association seront significativement plus d'une personne, le Phanar pourra soit faire un coup d'état dans l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque, portant son peuple au pouvoir (le même Igor-Isaïe Slaninka), soit même transférer l'Église orthodoxe des terres Tchèques et Slovaque dans sa juridiction ayant éliminé l'autocéphalie. Un telle "église" orthodoxe des terres Tchèques et de Slovaquie renouvelée (ou abolie) reconnaîtra certainement l'église orthodoxe ukrainienne schismatique .

Le temps nous dira si ces plans sont destinés à se réaliser, mais nous n'avons pas d'autre choix que de prier pour le Primat de l'Église des Terres tchèques et de la Slovaquie, le Métropolite Rostislav, et les fidèles hiérarques de son Église en leur souhaitant d'avoir la même vigueur et le même courage que Sa Béatitude le Métropolite Onuphre de Kiev et toute l'Ukraine.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
UNION DES JOURNALISTES ORTHODOXES

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Saint Martyr Stanislav
prie pour l'Eglise orthodoxe 
des terres Tchèques et de Slovaquie


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