Une grande partie de l'attrait des monastères pour les
nouveaux convertis est connecté avec le fait que le chemin monastique est censé
être plus correct et plus salvifique, tandis que la vie d'un laïc semble comme
une sorte de "demi-mesure."
Les vies des moines et des laïcs, bien sûr, diffèrent
sérieusement. Ce sont deux chemins différents, mais menant également à
l'objectif principal de la vie humaine: le salut de l'âme et l'union avec Dieu.
Lorsque quelqu'un entre dans un monastère, il consacre
entièrement sa vie au salut de l'âme. Sa vie est faite de prière et d'obéissance,
ce qui devrait être une partie intégrante de la vie de tout moine. Et ici, en fait,
le rôle du guide spirituel, et le degré de subordination à lui, devrait être
nettement plus élevé.
Mais la vie d'un laïc est également subordonnée au
même objectif de salut. La différence est que, pour un laïc, elle est
accompagnée par d'autres fonctions: veiller aux besoins de sa famille, élever
ses enfants, et d'autres préoccupations importantes et agréables à Dieu. En outre,
celui dont la vie n’est pas retiré du monde est confronté à une masse de
tentations mondaines - mais cela est non seulement un danger supplémentaire,
mais aussi une opportunité supplémentaire, parce que, en surmontant ces
tentations, on acquiert une expérience spirituelle inestimable.
Il est important de rappeler que le Seigneur sait à
qui envoyer telle ou telle épreuve. Il n'y a personne qui ne puisse pas être
sauvé. Par conséquent, dans le choix de son chemin, il faut se rappeler que
tant la vie du moine que la vie du laïc sont également salvifiques. Il est
important de faire son choix de manière réfléchie et sans précipitation, en
fonction des priorités internes de chacun - puis d'agir en conformité avec sa
conscience et la vérité de Dieu.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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