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Saint Syméon de Dajbabé, « Enseignements spirituels », traduit du serbe par Lioubomir Mihailovitch, introduction de Jean-Claude Larchet, éditions L’Age d’Homme, Lausanne, 2011, 107 p. (collection « Grands spirituels orthodoxes du XXe siècle »).
Saint Syméon de Dajbabé (1854-1941) a été récemment canonisé par l’Église serbe. Après avoir fait des études supérieurs de philosophie et de théologie en Russie, en Suisse et à la Sorbonne, il opta pour la vie monastique et, à la suite d’une révélation, mena bientôt une vie solitaire dans une grotte de la région de Podgorica (Monténégro). Ses vertus et charismes, acquis dans l’ascèse et la prière, attirèrent vers lui de nombreux fidèles, parmi lesquels le futur saint Nicolas (Vélimirović) qui l’appelait « le saint moine », et le futur saint Justin (Popović) de Tchélié, qui l’appelait « le grand starets ».
Homme de grande culture, c’est néanmoins avec beaucoup de simplicité et de fraîcheur qu’il a écrit de petits opuscules, dont les trois principaux sont ici traduits.
Saint Syméon de Dajbabé (1854-1941) a été récemment canonisé par l’Église serbe. Après avoir fait des études supérieurs de philosophie et de théologie en Russie, en Suisse et à la Sorbonne, il opta pour la vie monastique et, à la suite d’une révélation, mena bientôt une vie solitaire dans une grotte de la région de Podgorica (Monténégro). Ses vertus et charismes, acquis dans l’ascèse et la prière, attirèrent vers lui de nombreux fidèles, parmi lesquels le futur saint Nicolas (Vélimirović) qui l’appelait « le saint moine », et le futur saint Justin (Popović) de Tchélié, qui l’appelait « le grand starets ».
Homme de grande culture, c’est néanmoins avec beaucoup de simplicité et de fraîcheur qu’il a écrit de petits opuscules, dont les trois principaux sont ici traduits.
« La vie monastique » constitue une précieuse synthèse sur les conditions et l’essence de la vie monastique, sur les formes d’ascèse qu’elle implique, sur le combat que le moine est tenu de mener contre les passions, sur les vertus qu’il est appelé à acquérir. Les pieux laïcs pourront trouver dans ces développements, courts mais profonds, de précieux enseignements pour leur propre vie spirituelle.
« Au pasteur de l’Église du Christ » met l’accent sur le haut degré de responsabilité qu’implique le sacerdoce, et sur la nécessité pour celui qui l’exerce d’avoir un comportement exemplaire. Il présente un grand intérêt non seulement pour les prêtres (auxquels, dans la littérature patristique, peu d’ouvrages ont été adressés spécifiquement), mais encore pour les fidèles: il fait voir leur prêtre sous un angle qui manifeste particulièrement la dignité de sa fonction et le poids de la responsabilité qui pèse sur ses épaules ; il comporte aussi un commentaire profond de certains aspects de la Liturgie et une explication de symboles qu’elle met en œuvre.
Les 344 aphorismes rassemblés dans la troisième partie sont pour la plupart conçus sous la forme de comparaisons entre des réalités matérielles et des réalités spirituelles. L’usage constant de symboles et de métaphores et la concision de l’expression, leur donnent un caractère frappant et confèrent au riche enseignement spirituel qu’ils contiennent une remarquable efficacité. Ces aphorismes, dont certains sont de petits bijoux, constituent sans doute la partie la plus remarquable des écrits de saint Syméon et révèlent la dimension universelle de son enseignement axé sur les valeurs fondamentales de l’Évangile.
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