St. Luc de Crimée
Le Christ est ressuscité, mes chers lecteurs !
En effet, il a exclu du Corps de l'Église de Dieu tout ce qui était impur, pécheur et hérétique, tout ce qui essayait de la parasiter. L'évêque Luc n'était pas comme St. Séraphim de Sarov. Il était différent, avec un caractère complexe et difficile - parfois trop pointu et exigeant, parfois trop rigoureux et strict. C'était un évêque exigeant qui exigeait le dévouement total du clergé et ne s'inclinait pas devant les autorités.
Mais Dieu a glorifié l'évêque Luc avec une grande gloire, une grande gloire et un grand honneur.
Le personnage de saint Luc fut façonné par sa vie difficile et ardue. Dès l'enfance, Valentin (son nom de baptême) voulait devenir artiste, mais la pauvreté des gens ordinaires et la dureté de leur vie l'ont forcé à faire un choix différent. Valentin est devenu médecin. Il travaillait dans les quartiers ruraux quinze heures par jour. Personne ne se souciait qu'il mange, dorme ou se repose. En tant que seul médecin pour trente mille personnes, il devait être obstétricien, pédiatre, ophtalmologiste, chirurgien, et plus encore.
Quelle différence avec l'attitude de certains à l'égard de leur profession aujourd'hui ! Souvent, les gens choisissent des domaines qui promettent le revenu le plus élevé. Au départ, le fondement de ce travail est le profit et le calcul, et non le désir d'aider ceux qui en ont besoin. Aujourd'hui, peu de gens choisissent une vie de service sacrificiel envers les autres.
A la mort de sa femme, Valentin avait quatre enfants, dont l'aîné avait douze ans et le plus jeune six. Néanmoins, Valentin reçut l'ordination, sachant que la persécution suivrait. Et il le fit. Le reste de la vie de saint Luc fut le portement d'une lourde croix en tant qu'évêque, médecin et confesseur. Pour cette confession courageuse et inébranlable de la foi chrétienne, Dieu accorda à saint Luc des couronnes célestes brillantes, dont nous voyons l'éclat dans les nombreux miracles et guérisons qui se produisent par les prières à ce saint.
La peur de Dieu et la lâcheté humaine
Alors que nous honorons la mémoire de l'un des saints les plus renommés des temps modernes, saint Luc de Crimée, nous sommes souvent mis devant nous-mêmes l'exemple de son courage et de son héroïsme en confessant sa foi en Dieu. Le nom de saint Luc est connu de millions de croyants à travers le monde. Pourtant, personne ne se souvient des noms des « rénovateurs » qui, à la même époque, ont choisi de coopérer avec le régime bolchevique impie. Qu'est-ce qui a conduit à une telle trahison ? La lâcheté. Au cœur de la lâcheté se trouve l'égoïsme et l'égocentrisme. Un lâche est quelqu'un qui place ses propres intérêts au-dessus de Dieu et de tout ce qui est saint. Ils est toujours prêts à trahir pour un gain personnel.
Mais pourquoi la lâcheté est-elle si dangereuse d'un point de vue spirituel ? Si nous sommes nés dans ce monde, nous devons finalement nous en écarter. Notre vie s'éteindra inévitablement. Pour un lâche, cependant, la chose la plus importante est de préserver sa vie. Le confort devient le sens de son existence. Il craint tout risque qui pourrait conduire à la mort ou diminuer la qualité de sa vie. Pourtant, des situations risquées nous sont données par Dieu pour favoriser le changement et le développement dans notre âme.
L'âme d'un lâche est comme de l'eau stagnante. Elle commence progressivement à se décomposer et à émettre une odeur nauséabonde, se transformant en un marais. L'eau pure ne reste pas immobile ; elle coule constamment. De même, l'âme, alors qu'elle est dans le corps, est appelée à changer, à couler selon la Providence de Dieu. Parfois, elle doit plonger dans une cascade depuis de grandes hauteurs ; à d'autres moments, elle fait des virages serrés. Il y a un risque considérable dans tout cela. Une telle âme est toujours dynamique et en évolution. Un lâche ne veut pas vivre de cette façon ; il cherche la stabilité et la paix. Et si le prix pour cela est une trahison, il est prêt à le payer. L'apôtre Jean le théologien dit que les lâches auront leur part dans le lac de feu et de soufre qui brûle. (Apocalypse 21:8).
Il n'y a qu'une seule crainte qui contribue à la croissance de l'âme : la crainte de Dieu. De cette crainte vient le repentir, conduisant une personne à l'humilité et au salut. Saint Luc de Crimée possédait la crainte de Dieu et une âme courageuse et brave. Il n'a jamais fait de compromis avec sa conscience. Par conséquent, la mémoire de cet homme juste restera à jamais dans le cœur et les âmes des chrétiens orthodoxes.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire