Saint Païssios l'Athonite
Dans les années 80, saint Païssios a déclaré que l'URSS lui rappelait un senneur (*), qui avait capturé beaucoup de poissons dans des filets pourris.
Le vénérable Païssios a dit un jour: « J'ai lu le journal une fois dans ma vie. J'ai fait cela pour savoir quand je serais enrôlé dans l'armée. Si quelque chose d'important se produit dans le monde, je l'apprends soit par les gens, soit par la prière. "
Grâce à la prière, le Père Païssios a pu non seulement connaître certains des événements géopolitiques mondiaux de la fin des années quatre-vingt, mais aussi les voir venir sur sa «télévision spirituelle» bien avant qu'ils n'aient lieu.
Il prophétisa la chute du communisme en Russie et dans d'autres pays socialistes dix ans avant qu'elle ne se produise. En 1979, il dit: «Le communisme tombera. L'Union soviétique s'écroulera en de nombreux petits États. Des églises seront ouvertes en Albanie et l'Orthodoxie prospérera. » Le vénérable répéta plusieurs fois ces prophéties.
En 1988, dans une conversation avec des pèlerins il dit : « L'Ancien Testament dit que pour le bien des péchés du peuple, Dieu permit à trois générations d'être en esclavage babylonien, puis permit qu'elles soient libérées. Chaque génération dure vingt-cinq ans. Vingt-cinq fois trois équivaut à combien? Soixante-quinze. La révolution russe a eu lieu en 1917. Que font maintenant dix-sept plus soixante-quinze? Quatre-vingt douze". Après cela, il changea de sujet. Comme nous le savons, tous les régimes totalitaires d'Europe de l'Est sont tombés après 1992.
En mai 1989, le saint demanda à un médecin militaire d'un club d'officiers de Xanthi (ville du nord de la Grèce),
«Comprends-tu quelque chose à la pêche? Que se passe-t-il si on attrape trop de poissons dans des filets pourris et qu'on est pris ensuite dans une tempête? »
« Les filets se briseront et les poissons partiront à la nage » , répondit le médecin.
« L'Union soviétique me rappelle un senneur qui a jeté ses filets et capturé beaucoup de poissons. Mais ses filets sont pourris et vont bientôt se briser. Ceausescu sera tué et le monde entier le verra. «Dans six mois, toutes ces nations seront libérées.» dit prophétiquement le vénérable.
En juillet 1989, le Père Païssios dit s'adressant aux pèlerins: « Comme vous le savez, le Christ était charpentier de profession. Dans sa main est un énorme tournevis. Il desserre quelques vis puis les resserre. La Russie va commencer à s'affaiblir maintenant que ses vis se débloquent lentement… »
Les événements qui ont suivi ont prouvé que le staretz voyait «l'avenir comme le présent» et «le futur, comme proche».
En août 1989, des événements commencèrent en Union soviétique qui conduisirent à son effondrement. Quatre mois plus tard, en décembre, la révolution en Roumanie renversa le régime communiste.
Deux moines allaient une fois à la fête patronale célébrée dans la cellule de Saint Spyridon à la veille du jour de sa fête.
En chemin, ils passèrent à la Panagouda [où était Père Païssios]. Malgré une journée très enneigée, il n'y a pas eu un seul pas sur le chemin. Personne n'avait rendu visite au staretz.
Le saint sortit à la porte avec un visage rouge montrant une forte excitation. Il respirait fortement. « Allez-vous à la fête dans la kellie de Saint Spyridon?» demanda-t-il. «Demandez aux Pères de prier avec ferveur. Un terrible massacre a commencé en Roumanie, une véritable guerre civile.» Lorsque les moines arrivèrent à la cellule de Saint Spyridon, il s'avéra qu'aucun des frères n'avait entendu parler des événements en Roumanie.
Bientôt, la nouvelle parvint d'affrontements sanglants qui se déroulaient en Roumanie ces jours-là. Le 25 décembre, Ceausescu fut exécuté et le monde entier le vit à la télévision.
En octobre 1989, le «radar spirituel» de Père Païssios ressentit l'effondrement d'un pont en Amérique. Ce jour-là, parlant avec un pèlerin dans sa Panagouda, il commença soudain à se signer et à s'exclamer: «Mère de Dieu! Un tremblement de terre!» Puis il commença à se frapper les genoux avec ses mains et à s'exclamer: "Oh Seigneur, le pont est parti! Mon Dieu, sauve ces gens!" Le pèlerin regarda le vénérable avec étonnement. Bientôt, le staretz se calma et continua la conversation. Le pèlerin partit perplexe, mais le lendemain, il lut dans le journal [qu'il y avait eu] le tremblement de terre à San Francisco qui avait détruit les ponts et fait de nombreuses victimes.
En août de l'année suivante, 1990, un conflit militaire commença à éclater dans la région du golfe Persique. Comme on pouvait s'y attendre, cela provoqua une grande alarme dans le monde entier. Le Père Païssios pria avec ferveur pour qu'une solution pacifique soit trouvée, mais il reçut une parole de Dieu disant que la guerre ne pouvait être évitée.
Le moine dit aux pèlerins: « Ne parlez de cela à personne, mais quand j'ai prié, j'ai senti que la perversité ne s'arrêterait pas et qu'il y aurait une guerre. Ce sera le genre de guerre qui fera brûler la mer avec du pétrole. » Et cela arriva.
Une sœur de Souroti dit au Père:
«Savez-vous, Geronda, ce que la technologie peut faire maintenant? Il existe des systèmes qui diffuseront à la télévision tout ce qui se passe pendant la guerre en temps réel partout dans le monde… »
« Les gens voient le monde entier, mais ils ne se voient pas, » répondit le vénérable. "Ce n'est pas Dieu qui détruit les gens, mais les gens qui se détruisent eux-mêmes, en le faisant avec l'aide de leur propre esprit. Nous devons beaucoup prier. Une intervention divine est ce dont nous avons besoin."
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
NOTE:
(3) Bateau de pêche
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