La Bible d'Alexandrie : 1) « Malachie ». Traduit du texte grec de la Septante, introduction et notes par Laurence Vianès, Paris, Éditions du Cerf, 2011, 192 pages (coll. La Bible d’Alexandrie n° 23); 2) « Esther ». Traduction du grec de la Septante, introduction et notes par Claudine Cavalier, Paris, Éditions du Cerf, 2012, 288 p. (coll. La Bible d’Alexandrie n° 12).
Avec cette publication des textes de Malachie et d’Esther, Les éditions du Cerf poursuivent, sous la direction de Marguerite Harl, Gilles Dorival et Olivier Munnich, la réalisation du gigantesque projet d’édition d’une traduction française annotée de la Bible dans la version grecque dite des Septante. Rappelons que le texte de la Septante est dans l’Église orthodoxe le seul texte de référence. Cette publication présente donc un intérêt particulier, d’autant plus que les notes, abondantes, font une place (quoi que dans des proportions variables) aux commentaires des Pères grecs, qui se fondent sur cette version. Les inconvénients restent nombreux :
1) les livres paraissent au compte-goutte (la publication a commencé en 1986 et est loin d’être terminée) et dans le désordre, si bien qu’aucune publication de groupes cohérents de livres ne peut être régulièrement faite pour le texte seul comme ce fut le cas pour les premiers livres (le Pentateuque);
2) manquent encore des livres fondamentaux comme les Psaumes (pour lesquels nous disposons heureusement de l’excellente traduction du P. Placide Deseille), Isaïe ou les Proverbes (qui occupent une place importante dans le programme des offices liturgiques du Grand Carême) ;
3) les volumes, en raison de leur faible diffusion, sont onéreux ;
4) leur forme actuelle les destine surtout à un public de spécialistes de l’exégèse, le texte lui-même n’occupant, au fil du temps, qu’un nombre de plus en plus restreint de pages, au profit de commentaires très pointus de caractère philologiques, consistant pour la plupart dans une comparaison du texte grec avec le texte hébreu.
Rappelons qu’en attente d’une édition intégrale, il est possible de trouver sur Internet la traduction française de P. Giguet qui date de la fin du XIXe siècle.
Avec cette publication des textes de Malachie et d’Esther, Les éditions du Cerf poursuivent, sous la direction de Marguerite Harl, Gilles Dorival et Olivier Munnich, la réalisation du gigantesque projet d’édition d’une traduction française annotée de la Bible dans la version grecque dite des Septante. Rappelons que le texte de la Septante est dans l’Église orthodoxe le seul texte de référence. Cette publication présente donc un intérêt particulier, d’autant plus que les notes, abondantes, font une place (quoi que dans des proportions variables) aux commentaires des Pères grecs, qui se fondent sur cette version. Les inconvénients restent nombreux :
1) les livres paraissent au compte-goutte (la publication a commencé en 1986 et est loin d’être terminée) et dans le désordre, si bien qu’aucune publication de groupes cohérents de livres ne peut être régulièrement faite pour le texte seul comme ce fut le cas pour les premiers livres (le Pentateuque);
2) manquent encore des livres fondamentaux comme les Psaumes (pour lesquels nous disposons heureusement de l’excellente traduction du P. Placide Deseille), Isaïe ou les Proverbes (qui occupent une place importante dans le programme des offices liturgiques du Grand Carême) ;
3) les volumes, en raison de leur faible diffusion, sont onéreux ;
4) leur forme actuelle les destine surtout à un public de spécialistes de l’exégèse, le texte lui-même n’occupant, au fil du temps, qu’un nombre de plus en plus restreint de pages, au profit de commentaires très pointus de caractère philologiques, consistant pour la plupart dans une comparaison du texte grec avec le texte hébreu.
Rappelons qu’en attente d’une édition intégrale, il est possible de trouver sur Internet la traduction française de P. Giguet qui date de la fin du XIXe siècle.
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