"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mardi 21 mai 2013

Le rayonnement de Père Seraphim (Rose), de bienheureuse mémoire...




Le moine mégaloschème Raphael (Bérestov) raconte comment, à l'époque soviétique les moines du monastère de la Trinité-Saint-Serge appréciaient hautement les compositions du Père Seraphim. Ils  traduisirent certaines de ses œuvres dans la langue russe et les diffusèrent parmi les fidèles.
Quand une photo-portrait du Père Seraphim, couché dans son [cercueil], fut envoyée au monastère, il [Le moine mégaloschème Raphaël) fut choqué par le fait que le visage de Père Seraphim était beau, clair et vivant. Père Raphaël rappelle qu'il courut littéralement au monastère pour montrer à tous la photographie, en disant que, après avoir vu un tel visage, un incroyant pourrait être amené à croire.
Quand le Père Raphaël, en raison de sa position anti-œcuménique dure, et même de son amour du désert, abandonna le monastère (officiellement il reçut la bénédiction de le faire), il construisit un petit ermitage dans les montagnes du Caucase avec le hiéromoine Pie. Il l'appela, symboliquement, d'après  le Père Seraphim (Rose). Ils avaient aussi là une allée d'arbres qui avaient poussé là, que le père Raphaël nomma, avec même révérence, "l'allée du Père Seraphim"...
Voilà donc comment les moines russes, ayant donné tout leur cœur à l'Orthodoxie immaculée, aimaient déjà et lisaient Père Séraphin.
Un autre incident s'est produit en Russie déjà beaucoup plus tard après la disparition du Père Seraphim, au milieu des années 90 du 20ème siècle. Un moine, combinant vénération du hiéromoine Séraphim avec la croyance en la justesse du soi-disant "sergianisme," décida d'écrire un essai pour la défense de ce "sergianisme". A cette époque, la pèlerine Tatiana se dirigeait vers l'Amérique, au monastère de Platina [en Californie, monastère saint Germain d'Alaska créé par Père Seraphim et Père Herman). Et c'est à elle que le moine se tourna avec une demande de lui apporter une relique sacrée du Père Seraphim. Le temps passa… 
Et voilà, en ces jours mêmes, lorsque l'essai mentionné ci-dessus était censé être à l'imprimerie, le moine reçut une sainte relique de Platina. C'était une enveloppe, sur laquelle l'écriture de la pèlerine Tatiana avait écrit: " De la part du hiéromoine Séraphim". Comme Tatiana l'expliqua, dans l'enveloppe était une note de Père Seraphim, venant de ses papiers à Platina.
Le moine ouvrit l'enveloppe et se figea sur place, stupéfié. Sur un bout de papier était écrit: "L'entêtement dans le sergianisme est une hérésie." Inutile de dire qu'une forte sensation s'empara de l'auteur de "L'apologie du sergianisme", après avoir reçu cette "lettre" très de père Séraphin. Bien sûr, il n'y avait plus aucune question de publication de l'essai. Après une recherche de la vérité difficile de l'Eglise, la beauté de l'idéal moral chrétien fut révélé aux yeux de cette personne. Cet idéal, celui des martyrs et des confesseurs du Christ, cet idéal qui est incompatible avec le compromis hypocrite et le "faux salut." Et le compromis, avec le mal et le "mensonge du salut", sont en fait synonymes de sergianisme d'une manière spirituellement morale.
Revenons maintenant à l'Amérique. Là, en 1997, le malheur frappa une famille orthodoxe: le chef de famille, le sous-diacre Basile Anderson. Dans la vie Basile était un bon chrétien, qui avait beaucoup d'activités pour les maisons d'édition missionnaires. Avec sa femme, ils ont fait sortir de Russie deux orphelins pour les élever. Basile était un filleul du Père Seraphim. Après le décès soudain de Basile, Père Seraphim apparut en songe à sa sœur Cécile [celle de Basile], qui était aussi une de ses filleules. Il était préoccupé par quelque chose, il s'affairait à quelque chose. Cécile lui demanda ce qui le préoccupait tant. Père Seraphim répondit qu'il avait beaucoup de choses à faire, avec la manière dont il préparait le lieu de rencontre du serviteur de Dieu nouvellement reposé en Christ Basile...

Si, dans cette vie, nous essayons d'être spirituellement proches de notre Père Seraphim (Rose), alors, par la miséricorde de Dieu, nous serons avec lui dans la vie future aussi.

Jordanville 2001

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Moine Vsevolod
Holy Trinity Monastery
Jordanville
N.Y.
USA

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