Il y a quelques années, des gens explorant des cavernes en dehors de Jérusalem ont fait la découverte la plus importante de toute une vie: une ancienne grotte funéraire contenant les restes d'un homme crucifié. Cette découverte est une de celles qui, dans une série de découvertes, remet en cause un consensus scientifique centenaire.
Ce consensus a jugé que les Évangiles sont presque entièrement une proclamation et contiennent peu, pour autant qu'ils le fassent, d'histoire réelle. Les restes appartenaient à un homme qui fut exécuté au premier siècle de notre ère, c'est-à-dire, à l'époque de Jésus.
Comme Jeffrey Sheler l'écrit dans son livre La Bible est-elle vraie? le squelette confirme ce que les évangélistes ont écrit sur la mort et l'enterrement de Jésus de plusieurs façons importantes.
Premièrement, le lieu: les chercheurs avaient longtemps douté du récit biblique de l'enterrement de Jésus. Ils croyaient que les criminels crucifiés étaient jetés dans une fosse commune, et ensuite dévorés par des animaux sauvages. Mais cet homme, quasi contemporain de Jésus, fut enterré de la même façon que la Bible dit que Jésus l'a été.
Ensuite, il y a la preuve matérielle du squelette. Les tibias de l'homme semble avoir été brisés. Cela confirme ce que Jean a écrit à propos de la pratique des bourreaux romains. Ils brisaient les jambes du crucifié pour hâter la mort, chose qui a été épargnée à Jésus, déjà mort.
Ce point est particulièrement remarquable, puisque les chercheurs ont longtemps rejeté les détails de Passion du récit de Jean comme des embellissements théologiquement motivés. Une autre partie de l'Evangile de Jean que l'archéologie a récemment corroborée, est l'histoire de Jésus guérissant le boiteux dans Jean 5.
Jean décrit une piscine à cinq côtés juste à l'intérieur de la porte des brebis à Jérusalem où des malades venaient pour être guéris. Comme aucun autre document de l'antiquité, y compris le reste de la Bible ne mentionne un tel endroit, les sceptiques ont longtemps soutenu que Jean avait simplement inventé cet endroit. Mais comme Sheler le souligne, lorsque les archéologues ont décidé de creuser là où Jean disait que la piscine était située, ils ont trouvé une piscine à cinq côtés. En outre, la piscine contenait des sanctuaires dédiés aux dieux grecs de la guérison.
Apparemment, après tout, Jean n'a pas inventé la piscine. Le rejet des textes bibliques sans se soucier de creuser [pour prouver leur fausseté], montre le sale petit secret de beaucoup d'opinions savantes: une grande partie de la suspicion traditionnelle envers le texte biblique ne peut qu'être appelée préjugé.
C'est-à-dire, que c'est une conclusion à laquelle on est parvenus avant d'avoir des faits. Les savants ont longtemps supposé que la Bible, comme les autres documents de l'antiquité, était essentiellement de la propagande, ce que le théologien Rudolf Bultmann appelait "kérygme" ou proclamation.
Mais ce préjugé commet une injustice par rapport à la foi biblique. Au centre de cette foi sont l'histoire et la mémoire.
Les chrétiens croient que Dieu a agi et continue d'agir, dans l'Histoire. Pour nous, nous souvenir de ce que Dieu a fait, est un acte d'adoration, quelque chose qui nous rapproche de Dieu.
Ainsi, alors que ces découvertes dans le désert peuvent arriver comme une surprise pour certains sceptiques, elles sont pas une surprise pour les chrétiens. Bien que l'archéologie seule ne puisse amener une personne à la foi, ces découvertes sont un argument éloquent pour ne pas rejeter la vérité de l'Ecriture au moins avant l'examen de la preuve, parce que, comme nous apprenons chaque jour, Jésus voulait dire cela quand Il a dit, "Les pierres mêmes crieront." (Cf. Luc 19:40)
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
citant
Charisma Media
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