"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 8 janvier 2020

Théodore G. Karakostas: En réponse aux "casseurs" de l'Église orthodoxe 4 janvier 2020 Au rédacteur en chef du National Herald...

Métropolite Onuphre


En réponse à "Smashers of the Orthodox Church" (30 décembre) : L'Église orthodoxe ukrainienne dont les évêques ont des ordinations et des consécrations valides et possèdent les conditions requises d'apostolicité, de catholicité et de canonicité est farouchement persécutée et est sujette à la saisie des Églises et à la violence envers son clergé et ses fidèles par les adeptes de la fausse entité connue sous le nom d'"Église orthodoxe d'Ukraine". Au sein de l'Église de Grèce, les graines du schisme ont été semées à la suite des moyens de pression dirigés contre les évêques grecs par l'ambassadeur américain en Grèce, Geoffrey Pyatt.

Il y a au moins douze évêques et d'innombrables prêtres, moines, théologiens et fidèles en Grèce qui ont condamné la reconnaissance de "l'église" orthodoxe ukrainienne schismatique par le patriarche œcuménique et l'archevêque d'Athènes. Comme l'Eglise de Grèce, le Patriarcat d'Alexandrie a été gravement déstabilisé par la décision du patriarche Théodore (sans le consentement de son synode) d'établir la communion avec les schismatiques ukrainiens. Comme pour l'Église de Grèce, une dangereuse division s'est ouverte au sein du Patriarcat d'Alexandrie. Pour aggraver encore les choses, les autorités du Monténégro, apparemment inspirées par l'exemple de l'Ukraine, exigent de l'Église orthodoxe serbe la reconnaissance des évêques en schisme.

En effet, un évêque serbe du Monténégro a été battu par la police pour avoir protesté contre les plans du gouvernement visant à confisquer des biens appartenant à l'Église orthodoxe serbe. Les terribles événements qui se déroulent en Ukraine, en Grèce, à Alexandrie et en Afrique, au Monténégro et au Mont Athos (où il y a également des divisions) doivent leur origine exclusivement à la décision de Constantinople d'établir la communion avec une entité illégitime se faisant passer pour une Église. Le patriarcat œcuménique avait déclaré, en 2014, qu'il ne reconnaissait que l'Église orthodoxe canonique ukrainienne d'Onuphre Métropolite de Kiev.

Il y a effectivement une pression exercée sur les Églises orthodoxes, mais elle ne vient pas de la Russie. En août dernier, le Saint Synode de l'Église de Grèce a annoncé qu'il ne discuterait pas de la question ukrainienne lors de sa session d'octobre. Le Secrétaire d'Etat Mike Pompeo s'est rendu à Athènes pour rencontrer l'Archevêque et, surprise, surprise, l'Eglise de Grèce a reconnu les schismatiques ukrainiens. Plus récemment, dans un discours prononcé à Athènes, l'ambassadeur Pyatt a ouvertement approuvé la reconnaissance par l'Église de Grèce des schismatiques ukrainiens, comme si ces questions d'Église étaient de son ressort.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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