"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 7 septembre 2024

Père Raphael [Noica]: Le poison de la spiritualité du Nouvel Age

 

Père Raphael

« Aujourd'hui, nous sommes frappés et assaillis par de nombreuses abominations que nous ne pourrons absolument pas affronter. 

Je crois que des temps viennent tourmenter ce monde que nous ne pourrons affronter avec rien, et sans nous en rendre compte, nous avalerons poison après poison, et je parle de la [spiritualité] New Age et de tout ce qu'elle nous apporte ; et beaucoup, beaucoup d'âmes saintes de bons chrétiens à la conscience pure sont tombées - mieux dit, nous sommes tombés - dans de nombreuses sortes d'erreurs sans nous en rendre compte jusqu'à ce que le Sauveur, dans Sa bonté, trouve le moyen de nous réveiller et de nous ramener à la vraie foi. 

Nous avons acquis beaucoup d'expérience grâce à cela, et ceux qui sont tombés savent que c'est une chute, mais pour ceux qui ne sont pas tombés, je voudrais vous demander de croire ceux qui sont tombés, et si vous ne croyez pas, demandez à Dieu la grâce de croire, parce que vous ne savez pas si vous pourrez vous relever d'une chute, et si un ou deux arrivent au point de ne pas pouvoir se relever - non pas que Dieu ne puisse pas les relever, mais il y a des chutes dont il est extrêmement difficile de se relever, des désespoirs dont l'homme se relève avec beaucoup de difficulté.   » [ extrait de la conférence de Père Raphael sur le repentir à Alba Iulia en 1995]

Version fran4aise Claude Lopez-Ginisty

d'après

Sayings of the Romanian Elders

vendredi 6 septembre 2024

Hiéromoine Ambrosie [Ghinescu], Higoumène de la skite de Pocrov à Neamts : La pédagogie du Saint-Esprit du staretz Proclu

 

Staretz Proclu

Que devraient apprendre les jeunes, qui se sentent plutôt perdus aujourd'hui, de la vie du staretz Proclu ?  


Un jour, j'ai emmené mon frère cadet, qui se sentait perdu, pour parler au staretz. J'ai compris de ce que le staretz Proclu a transmis à mon frère et de ce que mon frère a reçu qu'il l'a encouragé, lui disant que Dieu ne nous abandonne jamais. C'est-à-dire que notre vie se déroule sous ses yeux et c'est la chose la plus importante. 


Un enfant grandit et se développe sous les yeux de ses parents et sait qu'il est protégé. Le staretz voulait transmettre le fait que Dieu nous protège, est présent à chaque instant de notre vie, et cela devrait nous encourager à avoir plus de détermination, de responsabilité et de conscience de l'importance de notre vie.


Je me souviens d'un événement de la vie de saint Porphyries, lorsqu'il a reçu la visite de certains motards et qu'il a eu une discussion avec eux sans mettre l'accent sur la foi ou le Christ. 


Quelqu'un lui a reproché de ne pas réprimander ces jeunes pour leur vie pécheresse. Le staretz Porphyrios lui a dit que ces jeunes n'étaient pas encore prêts à être assomés par de telles choses, mais qu'ils avaient besoin de ressentir un peu d'amour. 


Le staretz Proclu, dont la pédagogie venait du Saint-Esprit et non des livres, faisait la même chose ; il voulait qu'une personne goûte un peu d'amour et reçoive un encouragement lui disant qu'elle a une raison de vivre et pour laquelle se battre.


 Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Sayings of Romanian Elders

mercredi 4 septembre 2024

Père Arsenie Muscalu : Pourquoi ne pouvons-nous pas préserver la joie de Pâque ?

Père Arsenie



Pourquoi ne pouvons-nous pas conserver la joie de Pâque ?


Pour beaucoup de gens, la Pâque est une célébration qui va et vient. Nous n'avons pas la force de garder la grâce et la joie. Que pouvons-nous faire à ce sujet ?

Ce qui se passe, c'est que nous chantons « Le Christ est ressuscité ! », nous ressentons la joie et la grâce de la fête, et même quelques jours  passent où nous agissons ou vivons comme si rien ne s'était passé. Nous revenons à ce que nous étions avant. C'est un signe que ce que nous vivons à Pâque vient d'un autre monde. 

Le jour de la Résurrection, nous faisons l'expérience d'une grâce, d'une lumière et d'une vie qui ne sont pas d'ici. Et nous avons cette inertie. Nous sommes lourds. Nous ne pouvons pas conserver la hauteur de la fête. Nous nous noyons continuellement. Et encore une fois, la question se pose : que pouvons-nous faire à ce sujet ? 

Je me souviens de la réponse d'un staretz contemporain de haute réputation spirituelle, l'archimandrite Zacharie d'Essex, à qui on a également demandé : « Comment pouvons-nous conserver la grâce ? » Le staretz a dit : « Nous ne pouvons pas conserver la grâce, mais nous pouvons la chercher. » Parce qu'en faisant l'expérience de la grâce, puis en la perdant, nous ne pouvons pas agir comme si nous ne l'avions jamais vécue. Nous pouvons chercher à la réacquérir. Une trace de grâce, par le toucher de la grâce divine, reste dans notre vie, et nous pouvons chercher à la retrouver. C'est ce que nous pouvons faire. Nous ne serons pas en mesure de consserver la grâce. La grâce est une miséricorde divine. Dans ces moments-là, nous faisons l'expérience de la plénitude de l'amour divin, selon le degré de notre foi et de notre amour. Mais nous perdons cette grâce.

Le Père [maintenant saint] Sophrony d'Essex a dit la même chose à ses disciples : « Voici, la Sainte Pâque arrive, nous ferons l'expérience de la joie de la Résurrection, chanterons le Christ est ressuscité !, alors nous pourrons retourner à nos difficultés. » Le conseil du staretz était : « Endurez patiemment cela ! » Le staretz leur a dit qu'il ne pouvait en être autrement. « Endurez cela et vous pourrez à nouveau chercher la grâce ! » Ce n'est qu'ainsi que nous acquérons un point de référence par lequel nous pouvons orienter notre vie.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

mardi 3 septembre 2024

Mère Siluana [Vlad] : Seigneur, apprends-moi à aimer !

Mère Silouana


Criez : « Apprends-moi à aimer Seigneur! Cet état de haine me fait mal. Apprends-moi à aimer ! » Et puis Dieu vous enseignera chaque matin, et vous devrez dire : « Que ferais-je si j'aimais les gens ? »

*

Question :

Chaque fois qu'il m'arrive quelque chose de mal, un échec, je tombe dans la dépression et j'ai l'impression de haïr tout le monde. Que puis-je faire pour ne plus avoir ce sentiment ?

Mère Siluana :

Quelqu'un dit « je me déteste » et quelqu'un d'autre dit « je déteste tout le monde ». La haine est un sentiment innocent en soi, mais c'est le symptôme d'une grave maladie de l'âme. Je ne suis pas heureux, je ne peux pas être heureux, quand je déteste. Alors je crie à Dieu : « Seigneur, apprends-moi à aimer ! Nous ne pouvons pas aimer « d'instinct », nous devons l'apprendre. L'amour a besoin d'être appris.

Le staretz (aujourd'hui Saint) Sophrony d'Essex a raconté cette histoire : « Un homme alla au Mont Athos pour demander ce qu'il devait faire pour son salut. Là, on lui a dit : « Tu dois aimer Dieu de tout ton être : « Il faut aimer Dieu de toute son âme, de tout son esprit et de tout son cœur, et son prochain comme soi-même. Et le pauvre homme s'est dit : « Je ne peux pas faire cela ! Je n'aime pas Dieu ; je le crains, mais je ne l'aime pas... Et le plus souvent, je ne supporte pas mon prochain. Il doit y avoir d'autres méthodes de salut - le jeûne, les prosternations, quelque chose que je puisse faire... » Il alla d'un staretz à l'autre, parcourant le Mont Athos, mais il ne trouva pas d'autre méthode. Alors il s'assit sur une pierre et dit, avec tout le désespoir de quelqu'un qui cherche une solution : « Que vais-je faire ? Je dois me sauver. Je ne veux pas souffrir ainsi pour l'éternité ! » Et une idée lui vint : « Je ferai ce que je peux. Je peux faire ce que je ferais si j'aimais ! » Et il se demandait constamment : « Que ferais-je maintenant si j'aimais Dieu ? » Et il le faisait. « Que ferais-je maintenant si j'aimais mon prochain ? » Et il le faisait.

Faites de même. Criez : « Apprends-moi à aimer Seigneur ! Cet état de haine me fait mal. Apprends-moi à aimer ! » Et alors Dieu vous enseignera chaque matin, et vous devrez dire : « Que ferais-je si j'aimais les gens ? » Et vous verrez quelles pensées vous viendront à l'esprit : vous prierez pour eux. Que ferais-je si j'aimais ma mère ? Je lui pardonnerais de me dire de sortir la poubelle exactement au moment où je m'assieds pour regarder mon film préféré. Et ainsi de suite. Et vous serez témoin de grands miracles !

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Syaings of the Romanian Elders




lundi 2 septembre 2024

Frère Ioanichie Bălan : Enseignons-nous par la prière

 

  1. 1.Tout d'abord, priez, puis commencez n'importe quelle activité. Si vous n'avez pas beaucoup prié, vous ne réussirez pas beaucoup ce jour-là. Essayez ceci.


  2. 2.Si vous priez plus, vous devenez éternel. Voulez-vous apporter une contribution majeure à votre famille et à la nation dans laquelle Dieu vous a fait naître ? Alors priez davantage.


  3. 3.La déification de l'homme [devenir comme Dieu] commence par la prière et se termine par la prière. Vous commencez par Notre Père et vous terminez par la prière du cœur, ou par la prière du feu et des larmes qui se déversent sans que vous sachiez comment et quand, et qui ne cessent pas.


  4. 4.La persévérance dans la prière est le plus grand travail parce que tout en vient.


  5. 5.Si vous avez appris à prier, alors vous connaissez toute la théologie.

Enseignons-nous par la prière. Quoi qu'il arrive, celui qui prie ne peut que gagner. Celui qui parle perd. Celui qui parle beaucoup perd beaucoup.


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Sayings of the Romanian Elders

dimanche 1 septembre 2024

10e DIMANCHE APRÈS LA PENTECOTE -

Dormition de la Mère de Dieu Très Pure

 

Mercredi, nous avons célébré l'une des douze grandes fêtes, la Dormition de Marie, Mère de Dieu. Nous sommes donc toujours dans l'après-fête jusqu'à l'apodose (abandon de la fête) jeudi prochain. 

C'est dans des moments comme celui-ci que nous pouvons prendre conscience du fait qu'il y a des millions de personnes dans le monde qui, tout en prétendant être chrétiennes, n'ont ni respect ni dévotion pour la Vierge Sainte, la Génitrice de Dieu. La raison en est leur adhésion à la Sola Scriptura. Ce principe s'exprime dans le mantra suivant : la Bible et uniquement la Bible - si ce n'est pas dans la Bible, ce n'est pas vrai. 

La Bible n'est pas née par magie. Ce qui se trouve dans la Bible s'y trouve parce que l'Église l'y a mis. Il est vrai que la Bible est importante, mais elle n'est qu'une partie de la Sainte Tradition et non la seule source d'autorité. Les décisions des sept conciles œcuméniques, les textes liturgiques des livres d'office et les écrits des Pères de l'Église, pour ne citer que ces trois éléments, sont également des éléments importants de la Sainte Tradition. 

Saint Apôtre Jean

L'apôtre Jean le Théologien nous dit que son Évangile n'est que ce qu'il a écrit, mais qu'il y a beaucoup plus, ajoutant que le monde entier ne pourrait probablement pas contenir les livres qui pourraient être écrits. Les partisans de la Sola Scriptura utilisent les quelques mentions concernant la Mère de Dieu dans le Nouveau Testament pour minimiser sa signification et son importance. Cela ne leur fait pas honneur car cela rend leur théologie défectueuse.



Il est nécessaire de garder à l'esprit quelques faits fondamentaux. Dans les Matines du jour de Noël, nous trouvons ce qui suit : Le Créateur, voyant périr l'homme qu'Il avait fait de ses propres mains, a incliné les cieux et est descendu ; et de la Vierge divine et pure, Il a pris toute la substance de l'homme, devenant vraiment chair : car Il a été glorifié. (Ode 1 du Canon). Ainsi, la Vierge Sainte a tenu dans ses bras son propre Créateur, devenant véritablement la Mère de Dieu. Puisque Jésus-Christ est Dieu le Fils incarné, qu'Il est mort dans la chair, mais qu'Il est ressuscité et monté au ciel, il est inconcevable qu'Il permette à Sa mère de mourir et de souffrir la corruption de la mort dans le tombeau. La Sainte Vierge anticipe la résurrection générale. Comme il est dit dans les pages d'introduction du Menée Festif, la résurrection du corps, que tous les chrétiens attendent, fut anticipée dans son cas et est déjà un fait accompli. Cela ne signifie pas pour autant qu'elle soit dissociée du reste de l'humanité et placée dans une catégorie totalement différente : nous espérons tous participer un jour à cette même gloire de la résurrection du corps dont elle jouit déjà aujourd'hui.

Le tropaire de la fête met magnifiquement et succinctement en contexte la signification de cette fête.

Tropaire ton 1

Dans l'enfantement, Tu as gardé la virginité; dans Ta dormition, Tu n'as pas abandonné le monde, ô Mère de Dieu. Tu as été transférée à la Vie, étant Mère de la Vie, et par Tes prières, Tu délivres nos âmes de la mort.

+

La lecture de l'Évangile d'aujourd'hui est Matthieu 17 : 14 - 23 et raconte l'histoire de l'homme qui amena son fils malade au Christ. Dans certaines Bibles, les traducteurs ont rendu les paroles du père par « car il est lunatique ». La Revised Standard Version traduit cela par « car il est épileptique ». Il est clair que nous ne pouvons pas accepter que lunatique et épileptique soient synonymes. Ce miracle est mentionné dans les trois Évangiles synoptiques. Saint Marc parle d'un « esprit muet » et saint Luc, qui était médecin, dit que le garçon a été « saisi par un esprit ».

Guérison du fils possédé
En vérifiant davantage, nous constatons que le texte grec interlinéaire donne la traduction littérale du grec par « lunatique ». Le mot « lunatique » est dérivé de « lunaire » et s'explique par le fait que, pendant de nombreux siècles, on a cru que la santé mentale était influencée par la lune. Le diagnostic du père est basé sur cette idée reçue. En outre, Théoplylacte nous dit que « la lune n'était pas la cause, mais plutôt que le démon prenait note du moment où la lune était pleine et s'attaquait alors à sa victime, de sorte que les hommes blasphémaient les œuvres créées par Dieu comme étant maléfiques ». Voici donc quelques données de base à garder à l'esprit.

Le Christ a clairement reconnu qu'il s'agissait d'un cas de possession. Il a réprimandé le démon, guéri l'enfant et l'a rendu à son père. C'est ce qui ressort des trois récits : Matthieu 17:18, Marc 9:25 et Luc 9:42.

Ce qui est frappant, c'est la manière dont le Seigneur répond au père de l'enfant. Il est vrai qu'il s'agissait d'un parent affolé avec un enfant malade, mais lorsqu'il n'a pas obtenu immédiatement ce qu'il cherchait, il a cherché quelqu'un à blâmer. Il blâme les disciples, « ils n'ont pas pu le guérir ». Le Christ, en tant que Dieu, ne s'est pas laissé tromper. Il a regardé dans le cœur de l'homme, voyant sa critique implicite. La réponse du Seigneur ne s'adresse pas seulement à l'homme, mais aussi au peuple et à ses chefs, qui sont sceptiques, voire hostiles. 

Il les appelle génération incrédule et perverse, conscient de la faiblesse de la foi de ceux qui L'entourent. Bien que Matthieu n'inclue pas ce détail, dans le récit de Marc, le père est devenu plus respectueux et a demandé humblement « si tu peux faire quelque chose », mais le Seigneur a retourné la question, « si tu peux croire ». Nous voyons alors le début de la foi de l'homme : « Seigneur, je crois, viens en aide à mon peu de foi ». En acceptant cela, le Christ a réprimandé le démon et l'a chassé. L'enfant est ainsi guéri. 

Les disciples sont inquiets. Ils craignaient d'avoir perdu la grâce qui leur avait été donnée. Mais ils étaient encore en train d'apprendre. Leur réception de la grâce et de la puissance était un travail en cours. En l'occurrence, le Seigneur leur enseignait le pouvoir de la prière et du jeûne, deux choses inextricablement liées. Le passage se termine par l'annonce de la Passion du Christ. Théophylacte ajoute « .... afin que personne ne pense qu'Il a souffert sans le vouloir, et aussi pour les former afin qu'ils ne soient pas ébranlés par l'inattendu lorsqu'il survient. À la douleur, il ajoute la joie de ressusciter ».

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après


in Mettingham. 

ENGLAND


C'était la politique américaine, initiée sous le président Trump, de détruire l'Église orthodoxe ukrainienne canonique



C'était la politique américaine, initiée sous le président Trump, de détruire l'Église orthodoxe ukrainienne canonique, dit l'avocat de l'Église.

Robert Amsterdam d'AMSTERDAM & PARTNERS LLP, basé à Washington D.C., choqué par les tentatives de l'État ukrainien d'interdire et de détruire l'Église, fournit à l'Église une défense pro bono. Le mois dernier, l'entreprise a lancé un site spécialement dédié à la protection de l'Église.

Dans une interview publiée hier, Amsterdam révèle que son équipe a récemment appris du secrétaire d'État adjoint sous Trump que la destruction de l'Eglise orthodoxe canonique était un point de politique américaine, qui impliquait l'ancien président ukrainien Porochenko et le patriarche Bartholomée de Constantinople.

Interrogé sur l'attitude envers le patriarche Bartholomée en Amérique et ce que les Américains pensent du conflit ecclésiastique ukrainien dans le contexte de la guerre, Amsterdam a déclaré :

Eh bien, tout d'abord, personne aux États-Unis ne le connaît, à part les gens du Département d'État. Malheureusement, il s'est permis d'être un instrument d'une politique américaine.

Nous avons appris la semaine dernière du secrétaire d'État adjoint, Robert Destro - il était secrétaire adjoint sous Trump - que la politique américaine était de détruire l'Église orthodoxe ukrainienne [canonique]et les orthodoxies orientales. Je veux dire, absolument choquant, ce comportement...

Donc, encore une fois, cette information nous est parvenue la semaine dernière. Nous devons le comprendre ; nous devons demander au Congrès américain d'enquêter. Cela explique une grande partie des relations publiques négatives sur l'Église orthodoxe ukrainienne qui en est sortie. Parce que personne ne répand mieux cela, ne répand mieux cette propagande, que, malheureusement, les États-Unis parfois.

Et le patriarche Bartholomée et le président Porochenko et le secrétaire d'État Pompeo ont négocié ces changements dramatiques dans la vie de l'Église en Ukraine. Et ils ont été fortement critiqués pour cela.

Et encore une fois, je vais juste dire avec force que l'État doit rester en dehors du domaine spirituel. Et ce comportement des États-Unis est inconstitutionnel et illégal. Le comportement de Porochenko dans la façon dont il a instrumentalisé l'Église pour sa campagne politique est inconstitutionnel, en vertu de la constitution ukrainienne, bien sûr.

En janvier 2021, le secrétaire d'État Pompeo a ouvertement reconnu le rôle des États-Unis dans la pression sur les églises pour qu'elles reconnaissent "l'église orthodoxe de l'Ukraine" schismatique, créée par les États-Unis-Ukraine-Constantinople spécifiquement pour remplacer l'Église qui existait déjà en Ukraine depuis 1 000 ans.

En mai 2021, l'ancien ambassadeur d'Ukraine aux États-Unis a admis que les États-Unis considèrent la création de l'OCU comme leur propre réalisation.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

ORTHOCHRISTIAN

Monastère de la Transfiguration/ Librairie

 


Nous avons le plaisir de vous annoncer la réédition du livre de prière des éditions APOSTOLIA.


Nous vous informons aussi de la mise en ligne d'un très beau livre sur les icônes de la Mère de Dieu.



35,00 €


60 icônes de la Mère de Dieu
Dormition-Assomption du VII° au XV° siècle


Ariane de Saint-Marcq


« Tu es endormie, certes mais pas pour mourir; élevée, sans pourtant renoncer à protéger le genre humain. »

Théodore-le-Studite ( ┼ 826)

IMAGES MERVEILLEUSES et surprenantes de la Mère de Dieu ! Venues des premiers siècles de l'Église, ces icônes nous révèlent la construction théologique de la Dormition-Assomption de la Vierge. Une iconographie riche en détails qui se construit autour de son endormissement, qui ne peut être qu'exceptionnel : le sommeil éternel et la montée au ciel de son âme portée par le Christ - l'Assomption. Les églises d'Orient, s'inspirant souvent de la Tradition et de textes apocryphes, ont développé cet extraordinaire mystère afin de l'expliquer aux fidèles.

Au cours de ses nombreux voyages d'étude allant de la Russie à l'Égypte, l'auteure, Ariane de Saint-Marcq, a rassemblé photographies et relevés des représentations de la Dormition réalisées par les anciens. Elle décrypte, pour nous, 60 icônes parfois totalement inconnues, tant orientales qu' occidentales, exécutées du VII° au XV° siècles sur différents supports comme la pierre, la mosaïque, l'ivoire, le bois, le parchemin, et nous fait ainsi découvrir l'un des aspects le plus méconnu de la foi chrétienne et son message divin d'espérance.




15,00 €

Commander en ligne

Livre de prière

Editions APOSTOLIA 2024


Paru récemment












Monastère de la Transfiguration.

24120 Terrasson- Lavilledieu