"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 1 décembre 2012

FEUILLETS LITURGIQUES DE LA CATHÉDRALE DE L’EXALTATION DE LA SAINTE CROIX


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19 novembre / 2 décembre 
26ème dimanche après la Pentecôte 
Saint Abdias, prophète (IX° av. J. - C. ) ; saint Barlaam, martyr à Antioche (vers 304) ; saint Barlaam et Joasaph, prince des Indes, et son père Avenir, roi (IVème s.) ; saint Philarète, métropolite de Moscou et de Kolomna (1867) ; saint Azas d'Isaurie, thaumaturge, martyr avec ses compagnons, 150 soldats (284-305) ; saint Héliodore de Pamphylie, martyr (vers 273) saint Hilarion le Géorgien, thaumaturge (875) ; saint Barlaam, premier higoumène de la Laure des Grottes de Kiev (1065).

Lectures : Eph. V, 9-19 ; Eph. VI, 10-17 ; Lc. XII, 16-21 ; Matth. V, 14-19

VIE DE SAINT PHILARÈTE DE MOSCOU[1]

S
aint Philarète fut une des figures les plus marquantes de l’Église russe au XIXème siècle. Né en 1782, à Kolomna, près de Moscou, au sein d’une famille sacerdotale, il fut baptisé sous le nom de Basile. Il entra à l’âge de neuf ans au séminaire local et continua ensuite son instruction ecclésiastique dans le séminaire installé auprès de la Laure de la Trinité-Saint-Serge. Le métropolite de Moscou, Platon, qui résidait fréquemment à la Laure, remarqua les aptitudes extraordinaires du jeune séminariste pour l’apprentissage des langues anciennes, la théologie et la poésie, et il le prit sous sa protection. Malgré ses dons, Basile restait pieux, calme et modeste, et jouissait de l’estime générale. Ayant terminé ses études premier de sa promotion, on lui confia aussitôt l’enseignement du grec — langue qu’il écrivait et parlait couramment — et de l’hébreu. D’une éloquence raffinée, sachant enflammer les âmes d’amour pour la vertu, il fut bientôt désigné comme prédicateur de la Laure et nommé professeur de rhétorique. Son bienfaiteur, le métropolite Platon, qui était considéré comme un grand théologien et orateur de talent, écrivait à son propos : « Moi, j’écris comme un homme, mais lui il écrit comme un ange. » Encouragé par le métropolite, et après une mûre réflexion accompagnée de luttes intérieures, le brillant professeur fut tonsuré moine sous le nom de Philarète et ordonné diacre quelques jours après (1808). Transféré, un an plus tard, au Séminaire de Saint-Pétersbourg, il y remplit les fonctions d’inspecteur et de professeur de philosophie. Après son ordination sacerdotale, il enseigna l’Écriture sainte, l’Histoire ecclésiastique, le Droit canonique et la Théologie dogmatique à

l’Académie théologique. Il continuait de plus sa prédication et sa voix, résonnant dans les grandes cathédrales, attirait de nombreux admirateurs. Il entretenait des relations avec les écrivains illustres de ce temps, comme Pouchkine, qu’il avait réconforté par un admirable poème, et qui lui écrivit avec reconnaissance : « Le poète, saisi de frayeur sacrée, écoute religieusement la harpe de Philarète. » Élevé à la dignité d’archimandrite à l’âge de trente ans, il fut bientôt nommé recteur de l’Académie théologique et supérieur d’un grand monastère de Novgorod. Infatigable dans les travaux intellectuels comme dans les responsabilités administratives, il menait ordinairement de front trois ou quatre besognes à la fois. Son disciple, l’archimandrite Photius, le décrit en ces termes : « Il avait toujours le visage clair et joyeux, les yeux perçants, l’air ascétique et sévère, mais agréable. Son pas était lent et majestueux. Sa voix était douce et fine, mais bien claire. Il parlait avec finesse et sagacité, et disposait les étudiants à l’écouter avec entrain, au point qu’ils en oubliaient l’heure du repas. La force, la beauté, la dignité et la gloire de l’Académie théologique étaient alors concentrées en Philarète. » Unissant une rare érudition à une fervente piété, il tâchait de communiquer avant tout à ses auditeurs, ou aux lecteurs de ses ouvrages qui restent des classiques de la littérature orthodoxe, l’« esprit de l’Orthodoxie », c’est pourquoi il fut, dès son vivant, considéré comme un véritable Père de l’Église et surnommé : le « nouveau Chrysostome ». Après avoir été gratifié du titre de Docteur en Théologie, Philarète fut consacré évêque à l’âge de trente-cinq ans seulement (1817). D’abord vicaire du métropolite de Saint-Pétersbourg, il devint bientôt archevêque de Tver, puis de Iaroslavl et, au bout de cinq ans, il fut élevé sur le trône de la métropole de Moscou et de Kolomna, charge qu’il occupa jusqu’à son trépas. Comme hiérarque, il administrait son diocèse avec la même énergie qu’il avait manifestée en tant que recteur de l’Académie. Dès qu’il fut nommé à Tver, par exemple, il parcourut en cent jours cet immense diocèse, en prêchant dans toutes les églises. À la tête du diocèse de Moscou, il œuvra avec persévérance pour corriger les défauts du clergé. Exigeant pour la rigueur morale de ses clercs, il n’hésitait pas à leur infliger des peines canoniques ; mais il savait tempérer cette sévérité en subvenant personnellement aux besoins matériels des familles des clercs suspendus. Travaillant sans relâche, il ne s’accordait jamais de loisirs, et nul ne savait quand il dormait, car quel que fût le moment du jour ou de la nuit auquel son serviteur se présentât, il le trouvait toujours à sa table de travail. Il rédigeait des ouvrages de théologie, des manuels, des articles, mais donnait surtout le meilleur de lui-même dans d’admirables sermons[2]. Il laissa également une immense correspondance, contenant de précieuses instructions sur tous les sujets d’ordre ecclésiastique. Il fut par ailleurs l’initiateur de la traduction en russe de la Bible, tâche de longue haleine, à laquelle il contribua en traduisant lui-même plusieurs livres, et qui ne put être achevée qu’au bout de cinquante ans, à cause de l’opposition du tsar et de certains milieux ecclésiastiques. Ce fut grâce à son appui et à sa collaboration que les startsi du monastère d’Optino purent publier leurs traductions des Pères de l’Église, qui allaient devenir l’instrument d’un grand

mouvement de réveil spirituel en Russie [10 et 11 oct.]. Sachant consulter ses collaborateurs et recevant avec humilité leurs critiques, le saint hiérarque était doux et patient envers ses ennemis, et supportait avec tolérance les accusations les plus injustes ; en revanche, il se montrait inflexible quand il s’agissait des saints dogmes, des commandements de Dieu ou de la tradition de l’Église. Il employait tous ses revenus à des œuvres de bienfaisance, s’arrangeant pour que ses bienfaits restent toujours secrets, et c’est avec ses propres ressources que fut construit un grand hospice pour les orphelins et les enfants des familles ecclésiastiques pauvres. À partir de 1819, il devint membre du Saint-Synode. Nulle question n’échappait à sa compétence. On le consultait même quand il n’assistait pas aux sessions, et il ne manquait jamais de donner aux problèmes les plus embrouillés une solution juste et sagement fondée sur les principes canoniques. Ascète de nature, le saint évêque aimait à se retirer dans la solitude pour se consacrer à la prière et à la contemplation. C’est pour satisfaire cette inclination, qu’il fonda la skite de Gethsémani, près de la Laure de la Trinité, où il passait souvent quelques jours dans une simple cellule monastique. Débordant de charité divine, ses yeux luisaient de larmes dès qu’il était question d’une bonne œuvre, d’intentions droites ou de questions dignes de compassion. Il s’efforçait d’accomplir tout ce qu’il enseignait aux autres et s’attirait ainsi l’attachement indéfectible de ses fidèles, qui sollicitaient ses prières, lesquelles étaient souvent couronnées par des miracles.Ayant brillé pendant un demi-siècle comme un flambeau de la grâce sur le candélabre de l’Église, saint Philarète remit en paix son âme à Dieu, le 19 novembre 1867, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans. Quelques mois auparavant, il avait vu en rêve son père qui lui avait recommandé d’observer la « date du 19 ».

Tropaire du dimanche du 1er ton

La pierre étant scellée par les Juifs et les soldats gardant Ton corps immaculé, Tu es ressuscité le troisième jour, ô Sauveur, donnant la vie au monde ; aussi, les Puissances des cieux Te crièrent : Source de vie, ô Christ, gloire à Ta Résurrection, gloire à Ton règne, gloire à Ton dessein bienveillant, unique Ami des hommes! 

Tropaire de saint Philarète, ton 4
Ayant acquis la grâce de l’Esprit Saint, ô hiérarque Philarète, tu prêchas la vérité et la justice aux hommes grâce à ton esprit illuminé ; tu manifestas la paix et la miséricorde à ceux qui souffraient et tu gardas le troupeau de Russie, comme un maître de foi et un gardien vigilant, par le bâton de  la droiture. Aussi, ayant de la liberté auprès du Christ Dieu, prie-Le d’accorder l’affermissement à l’Église et à nos âmes le salut.

Kondakion de saint Philarète, ton 2

Comme un véritable imitateur de saint Serge, tu aimas la vertu depuis ta jeunesse, ô Philarète bienheureux en Dieu. Comme un pasteur juste et un confesseur immaculé, tu subis les outrages et les insultes des athées après ton saint trépas ; mais Dieu t’a glorifié par des signes et des miracles et t’a manifesté comme protecteur de notre Église.

Kondakion du dimanche du 1er ton

Ô Dieu, Tu es ressuscité du tombeau dans la gloire, ressuscitant le monde avec Toi ! La nature humaine Te chante comme son Dieu et la mort s’évanouit. Adam jubile, ô Maître, et Ève, désormais libérée de ses liens, Te crie dans sa joie : « C’est Toi, ô Christ, qui accordes à tous la Résurrection ! »

LECTURES DU DIMANCHE PROCHAIN : Matines : Luc XXIV, 12-35 ; Liturgie : Eph. VI, 10-17 ; Hébr. VII, 26 – VIII, 2 ; Lc. XIII, 10-17 ; Jn. X, 9-16

L’office de l’Entrée au Temple de la Très Sainte Mère de Dieu est disponible en version slavon-français sur le site du diocèse : www.diocesedegeneve.net



    








[1] Tiré du Synaxaire du Père Macaire de Simonos Petras.


[2]. Un recueil choisi de ces sermons a été traduit en français par A. Serpinet (Paris, 1866).




Alexandre Isaïévitch SOLJENITSYNE: Retour à Dieu



Alexandre Isaïévitch SOLJENITSYNE, décrit le changement qu'il connut dans les camps, dans ce poème de 1952 intitulé Acathiste.


+


Quand donc ai-je dispersé si follement
Toute la bonté, les grains donnés par Dieu?
Ma jeunesse ne s'est-elle pas passée avec ceux qui joyeusement
Chantaient pour Toi dans la lueur de Tes sanctuaires?

La sagesse livresque, cependant, étincelait et elle me fit signe,
Et elle se précipita dans mon esprit arrogant;
Les mystères du monde semblaient à ma portée,
Ma vie ressemble à de la cire chaude dans la main.

Mon sang bouillonnait, et se déversait et dégoulinait,
Brillait en s'élançant avec une trace multicolore,
Sans bruit, là,  tranquillement tomba en miettes
Dans ma poitrine le grand édifice de la foi.

Puis je suis passé entre l'être et la mort,
Je suis tombé et maintenant je m'accroche au bord,
Et je regarde en arrière avec gratitude, en tremblant,
La vie privée de sens que j'ai menée.

Non point ma raison, ni la volonté, ni le désir
N'ont tracé les tours et les détours de sa route,
C'était un feu nourri prévu là Haut
Qui ne fut clair pour moi qu'ensuite.

Maintenant regagnant la mesure qui est véritable,
Ayant puisé avec elle l'eau de l'être,
Oh grand Dieu! Je crois maintenant à nouveau!
Bien que renié, Tu as toujours été avec moi… 

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après



Haïjin Pravoslave (287)


Tu deviens prière
Et ton souffle sur le Nom
T'agrège au Royaume

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 30 novembre 2012

David Giorgobiani: La route de Dieu passe par le repentir (5)




Georgia-Gilm était l'un des studios de cinéma les plus importants au monde. Il a disparu - personne ne se soucie de faire de bons films. Par de bonnes pensées, de bonnes scènes, de bons sujets, les gens commençaient à réfléchir, à faire quelque chose de similaire. Maintenant, au contraire, les gens commencent à copier la stupidité et la dissipation!

- Voulez-vous que votre fille suive vos traces?


Cela ne me dérangera pas si elle veut le faire. Je serai encore plus heureux si elle va à l'église comme moniale. Au bon vieux temps, chaque famille géorgienne avait un parent moine ou moniale. Nous continuons la transgression, et il faut quelqu'un pour prier pour nous. Sinon, la Terre ne survivra pas...

- Le 5 août était votre anniversaire. Habituellement, les gens font des voeux en ce jour. Avez-vous un rêve qui ne s'est pas réalisé?


Il y a deux ans ma femme est morte d'un cancer. Nous avons lutté pendant longtemps et tout d'abord Dieu l'a guérie et elle a donné naissance à une petite princesse, mais sa fille aînée d'un premier mariage est morte dans un accident et elle a beaucoup souffert. Maintenant, je suis seul, mon enfant manque d'amour maternel. Je prie Dieu pour l'amour et pour qu'elle ait une mère.

  - Est-ce que vous vivez dans la rue maintenant conduire à l'église?


J'habite près d'une église, ma route mène directement à la cour de l'église. Maintenant, je pense que la route doit conduire directement à Dieu, à Jésus - et non à l'église.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après


Haïjin Pravoslave (286)


Avant les martyrs
Le Fils de l'Homme béni
A donné Sa Vie

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Leur "europe" sans racines!


La Slovaquie, sous la pression des instances européennes a débarrassé les saints Cyrille et Méthode (qui figurent sur leur nouvel euro) de leurs auréoles qui avaient choqué des états membres.
Sous le régime communiste, les saints Cyrille et Méthode étaient représentés dans auréoles, par ordre des autorités communistes!

C. L.-G. 
d'après
et 

Timbre


La Russie vient de sortir un nouveau timbre commémoratif en l'honneur du 200e anniversaire de Fort Ross dans le comté de Somona en Californie. Ce timbre s'inspire d'une vieille peinture du site.

jeudi 29 novembre 2012

David Giorgobiani: La route de Dieu passe par le repentir (4)



Pourquoi ai-je quitté le cinéma après "Repentance"? Les acteurs appellent les autres à se repentir tandis qu'ils restent vides eux-mêmes. Un acteur doit être très sage. Regardez les acteurs contemporains - ils jouent par intuition: pas de lecture extensive, absence totale de profondeur, et de vision intérieure. Ils sont tellement artificiels, et je sais très bien qui joue juste, qui vit un rôle, et qui touche la cible avec son jeu d'acteur.

- Il y a deux ans une guerre a éclaté entre les deux nations orthodoxes. Vous êtes un Géorgien qui vit en Russie. Vous étiez en Russie pendant la guerre. Où avez-vous entendu parler de la guerre ? Quelles ont été vos premières impressions - vous l'homme aux "deux nationalités"?

Hier, un prêtre à l'église dit que nous analysions les événements seulement lorsque quelque chose se passe. Pourtant, il serait bon d'avoir assez de sagesse pour être en mesure de prédire les conséquences de nos actes.

Je n'étais pas du tout surpris d'apprendre sur le début des hostilités. Oui, ce fut un grand malheur. Je savais alors que je ne pouvais rien faire pour aider mon pays. Au moment de la guerre en Abkhazie, j'allais à la Sainte Montagne de l'Athos pour demander aux moines de l'Athos de prier, non pas pour la victoire de l'armée géorgienne, mais pour la fin de cette guerre fratricide.

En 2008, tous mes amis et moi-même, nous nous attendions à une effusion de sang. Mon désir de vivre dans ma patrie est grand, mais je n'ai pas été béni pour cela depuis que je travaille ici depuis 20 ans à faire des films orthodoxes; chaque famille de prêtre, dans chaque village me connaît moi et mes films. Mon but est de faire du bien à la Russie pour que les deux nations s'aiment.

La division est ce que l'Occident cherche. Le plan est d'éradiquer l'Orthodoxie d'abord en Russie et en Géorgie à la fin. La Géorgie doit clairement comprendre que la Russie doit être chérie. Aujourd'hui, les gens servent leur convoitise. Le châtiment de Dieu sera dur. "Je punis ceux que J'aime", - dit-Il. Pourquoi la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas - tous pleins de luxure, avec des gens qui se promènent tout nus , ne sont-ils pas punis? Ils ont déjà été punis s'ils continuent à le faire. Notre punition est de nous empêcher de faire cela, de retrouver notre bon sens.

Nous avons eu de la fumée qui couvrait nos rues récemment. Avez-vous remarqué que les gens se regardaient les uns les autres d'une manière différente - avec pitié? Ils étaient unis par une catastrophe - ils ne pouvaient pas respirer facilement. Dieu nous donne l'air pour vivre. Nous pouvons mourir sans expirer! Qu'est-ce que des milliards apporteront? Peut-être qu'ils apporteront quelque chose dans cette vie. Et où, vous et vos enfants, allez-vous aller dans la vie future? Construisons des églises, donnons de la nourriture aux enfants pauvres, combattons l'alcoolisme, la toxicomanie. Faisons revivre l'art.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (285)


Lorsque ton regard
Peut voir le Christ en tout homme
Le Royaume est proche

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 28 novembre 2012

David Giorgobiani: La route de Dieu passe par le repentir (3)



La figure de Staline est un fléau divin pour les gens. Ensuite, les gens sont devenus fous, ont démoli les églises, tué leurs pères, leurs prêtres, leurs évêques. Naturellement ce ne sont pas seulement les Russes qui l'ont fait. Les autres nationalités aussi, comme nous le savons tous. Mais si les gens l'ont accepté, cela veut dire que leur foi était faible. Ceux qui sont restés forts après la tourmente dans les prisons ont reçu une couronne: il n'y a aucune autre nation au monde qui ait tant souffert par millions pour le Christ en un siècle. Je veux dire que les meurtres ont continué pendant de nombreuses années. Les gens ont été emmenés en prison, en Sibérie, à Tbilissi. Les Géorgiens et les Russes avaient l'habitude d'être une seule nation en Union soviétique. Il y eut tant de Géorgiens qui luttèrent contre Hitler. Ensuite, ces deux nations prennent les armes parce que quelqu'un a eu un rêve, un désir... Je ne blâme pas les soldats ici, je ne condamne personne jusqu'à ce que je meure, car on leur a donné un ordre et il n'y avait rien qu'ils puissent faire. C'est de la folie complète cette maison de la Sainte Mère doive se battre contre le premier domaine de la Vierge. [David fait ici allusion à la guerre fratricide entre russes et géorgiens déclenchée par Saakachvili]
Mes chers amis, nous sommes frères. Jésus-Christ est notre Seigneur, nous avons une sainte Mère. C'est ce que les Américains voulaient [id est cette guerre]. C'est arrivé enfin. Maintenant, faut-il se blâmer les uns les autres? Soyons unis. Dieu voit tout: Il peut arrêter les incendies, donner la pluie en quelques secondes et le problème de la fumée est résolu.

Soyons amis à nouveau, soyons frères. Il y a tant de milliers de Géorgiens vivant à Moscou, et de Russes en Géorgie. Je sais que personne ne pourra jamais leur faire de mal!

Après "Repentance" Je quittai les films et commençais ma quête de force. La force qui fait gagner les guerres aux tzars russes et géorgiens . Et toute ma vie ici-bas, je n'ai jamais vu personne gagner la guerre. Même l'Amérique n'a jamais gagné la guerre. Et j'ai pensé combien les Géorgiens gagnaient au moment de David le Bâtisseur, de Tamara. Comment les Russes avaient chassé les Mongols? J'ai alors réalisé qu'avec le repli de la foi orthodoxe nos nations ont tout perdu. Dieu est miséricordieux, Il a préservé l'Eglise dans les deux nations, et elles sont de retour à l'Eglise. Et nous comprenons que c'est mal de s'accuser mutuellement. Cela ne servira à rien. Seul l'amour, la sagesse et la patience nous aideront à réussir.

- Pourquoi avez-vous entrepris de faire de la mise en scène de film?

 Je ne suis pas un metteur en scène professionnel. J'ai vagabondé dans des  lieux sacrés, fait des photos. Peu à peu, j'ai commencé à faire des documentaires orthodoxes. Un réalisateur, un documentaliste bien connu, un collègue et apprenti de Mikhail Romm, a déclaré: "J'ai pleuré en voyant vos films, mais je vous dirai que votre façon de faire des films est erronée Mais exactement comme vous les avez faits m'a fait pleurer. Vous les faites avec votre coeur". Le cinéma est une entreprise qui a besoin de son âme comme du professionnalisme.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Le TPI et la "justice" internationale...



Très peu de réactions dans la presse après l'acquittement en appel par le Tribunal Pénal International du responsable militaire croate Anton Golovina, accusé de crimes de guerre contre les Serbes de Croatie.
Ayant l'habitude d'être taxé de partialité serbophile, dès lors que j'ai protesté contre les bombardements massifs et aveugles de l'OTAN sur Belgrade ou l'épuration ethnique au Kosovo, je vais m'exposer évidemment aux mêmes critiques en relatant, une nouvelle fois, ma propre expérience du Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie.
J'avais été chargé, pour Avocats Sans Frontières, de diligenter une plainte au nom des familles d'une centaine de victimes serbes des exactions des troupes croates à Gospic, en Krajina. Un dossier complet avait pour cela été constitué. Preuves à l'appui : identité des victimes, témoignages, autopsie des corps.
Après nous avoir fait lanterner pendant plusieurs années, à coups de prétexte et d'arguties, le tribunal a fini par prétendre que le dossier avait été égaré ! La Krajina est précisément la région où les troupes croates se sont illustrées. Les victimes serbes ne recevront donc jamais justice.
De personne. Ni de la prétendue justice internationale, ni des prétendues ONG chargées de la défense des droits de l'Homme, pourvu qu'il ne soit pas serbe.

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Voir aussi:

la vérité sur la guerre en Yougoslavie 1/3 par Super_Resistence


la vérité sur la guerre en Yougoslavie 2/3 par Super_Resistence


la vérité sur la guerre en Yougoslavie 3/3 par Super_Resistence

Haïjin Pravoslave (284)


Tous les paysages
Peuvent devenir Thabor
Avec la Présence

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 27 novembre 2012

David Giorgobiani: La route de Dieu passe par le repentir (2)



Alors j'ai pensé que j'avais choisi la mauvaise profession: quel sens a une profession où vous ne pouvez pas exprimer vos pensées, les transmettre à vos compatriotes? L'argent? Le salaire était alors 110 ou 120 roubles. J'ai quitté le théâtre. Ils m'ont demandé de revenir parce que je jouais dans les rôles principaux, mais je leur ai dit: " Je resterai si vous me permettez d'assister aux Liturgies dominicales." Ils ont dit que cela n'était pas en leur pouvoir. Alors j'ai répondu que ce n'était pas en mon pouvoir non plus et je n'y suis jamais retourné.


- Vous avez joué de nombreux portraits psychologiques: Sandro Barateli, Staline, le prince Orbeli. Lequel d'entre eux est votre favori? Ressemblez-vous à l'un quelconque de vos personnages?

Naturellement, c'est Sandro. Il défend la vérité, et c'est ainsi que mon cœur fonctionne. Quand je vois que les gens comprennent mal quelques chose - en termes de connaissance, de foi - et en souffrent, je veux leur donner quelque chose. C'est pourquoi j'aime ces rôles qui aident à purifier mon âme et les âmes des spectateurs. Quant à Staline, il s'agit d'une figure qui ne peut être décrite positivement ou négativement par un seul mot. Au début, sa personnalité doit être soigneusement étudiée. Dieu dit: on connaît l'arbre à ses fruits. Il eut différentes sortes de fruits. Dans l'ensemble, il a relevé le pays qui était à genoux devant une destruction totale.

- Nous avons parlé de votre Sandro Barateli. S'il vous plaît, dites-nous comment il est possible de conserver une humanité à l'époque de la dictature. Y a-t-il une formule?
 La nature humaine ne sera pas préservée sans croire. Les académiciens, les intellectuels,  étaient tous contre l'église s'ils étaient scribes, et non croyants. Les scribes ont crucifié le Christ. La connaissance ne donne que de l'orgueil, tandis que la foi donne la sagesse et l'amour. C'est un grand pays que la Sainte Russie. C'était génial d'avoir pour nom Sainte Russie, c'est la maison de la Sainte Mère. Et l'Ibérie, notre Géorgie, est le premier domaine de la Saint Mère, l'Athos est le deuxième, la Laure des Cavernes de Kiev en Ukraine est la troisième et la quatrième est Diviyevo.

- Etait-il difficile de se réincarner en Staline après l'artiste héroïque?

Tout d'abord, les acteurs peuvent incarner n'importe qui et ne pas être condamnés. Oui, à première vue, il pourrait sembler que Barateli et Staline sont opposés. Mais c'est faux, car Staline lui-même a combattu contre les sociétés secrètes, c'était un combattant-né, en fait. Il a dit qu'il n'y avait aucune personne convenable auprès de lui. Dieu a amené Staline sur cette terre comme son fléau [Attila était considéré comme le fléau de Dieu lui aussi. ndt]. Méritions-nous quelque chose de mieux? Le peuple qui a assassiné son Tzar? L'armée qui fait le serment de fidélité au Tzar, et qui l'a oublié par la suite? C'est pourquoi la nation russe va récolter les fruits du passé jusqu'à ce qu'elle se repente de ce péché de régicide.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (283)



Ma vie est une ombre
Qui trouvera sa Lumière
A la Parousie

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Une conférence de Jean-Claude Larchet au Centre Sèvres le mercredi 28 novembre: « La vie spirituelle selon saint Maxime le Confesseur dans les Questions à Thalassios »


Le mercredi 28 novembre, à 19h30, Jean-Claude Larchet donnera une conférence au Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris), sur le thème: « La vie spirituelle selon saint Maxime le Confesseur dans les Questions à Thalassios ».
Cette conférence sera précédée d'une présentation, par Françoise Vinel, professeur de patrologie à la faculté de théologie catholique de l’Université Marc Bloch de Strasbourg, des circonstances de rédaction et du style des Questions à Thalassios.
Jean-Claude Larchet est l’auteur de l’introduction et des notes, et Françoise Vinel de la traduction de l’édition des Questions à Thalassios parue dans la collection « Sources chrétiennes » (tome I, n° 529, 2010; tome II, n° 554, 2012; tome III en préparation)
Les deux exposés seront suivis d'une brève présentation par Paul Mattei, professeur à l’Université Lumière – Lyon II et collaborateur de l’Institut des Sources chrétiennes, des derniers volumes parus dans la collection « Sources chrétiennes ».
La soirée est organisée par le département d’Etudes patristiques du Centre Sèvres en collaboration avec l’Institut des Sources Chrétiennes.
Adresse : 35bis rue de Sèvres, 75006 Paris (métro Sèvres-Babylone). Entré libre.
Source: Centre Sèvres.

lundi 26 novembre 2012

David Giorgobiani: La route de Dieu passe par le repentir (1)


Les orthodoxes de Suisse connaissent bien David Giorgobiani qui vint à plusieurs reprises en visite en Suisse dans les paroisses de l'ERHF de Genève, Vevey et à la chapelle de Leysin… 

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Tous ceux d'entre nous qui ont vu le film génial de Tenguiz Abouladzé "Repentance" [მონანიება/ Monaniéba/ Покаяние/Pokayaniyé] doivent se souvenir de l'acteur que le Maître a choisi pour le rôle de Sandro Barateli. Pourtant, très peu de gens savent en quoi ce rôle a changé la vie de cet artiste de talent. David Giorgobiani, acteur géorgien célèbre, scénariste et réalisateur de documentaires orthodoxes, était l'invité de Georgia Times.

- Batono [Monsieur] David, s'il vous plaît parlez-nous de votre lieu de naissance, de votre enfance, des valeurs et de l'optique de vie que vos parents vous ont appris.

- Je suis né à Tbilissi. Dès l'âge de cinq ans, pour autant que je m'en souvienne, nous vivions à côté de l'église russe du Saint et Bienheureux Prince Michel de Tver. Peu à peu, c'est devenu une église géorgienne. Je me rappelle toujours ces années comme pacifiques, avec les vieilles dames qui donnaient du pain pour l'autel [prosphores] alors que je savais à peine ce que c'était. Ce pain est le pain saint de l'autel qui nous purifie tous progressivement. Malheureusement, notre famille fut victime d'un accident. J'ai perdu ma mère, et mon père eut une grave blessure dorsale. Mon frère et ma sœur sont devenus orphelins. Mon père était communiste, et jouissait d'une bonne position. Avec le temps, il se tourna vers Dieu, rendit sa carte de membre du Parti, reçut la Communion régulièrement, et malgré le fait d'avoir perdu quatre os de la colonne, il allait tout seul à l'église sur la colline. Peu à peu, il nous a également emmenés à la vérité.

- Était-ce votre désir personnel que de devenir acteur?

Bien sûr, bien qu'alors cela ressemblait plus à un hasard. Ma voisine a commencé à fréquenter la salle des pionniers, et je l'ai suivie dans un groupe où ils apprenaient à lire, à réciter des poèmes. Ensuite, j'ai été admis, pas elle. J'ai commencé à jouer dans des pièces dans le hall des pionniers de Tbilissi; je suis allé à l'école et j'ai appris les techniques d'acteur pendant plusieurs années. Puis je suis entré à l'institut de théâtre.

- Quel a été votre premier rôle sérieux? 

Pendant ma première année, ce fut un rôle dans Roméo et Juliette qui était mis en scène au Théâtre Dramatique Rustaveli. Je jouais de la guitare, je chantais  tout au long de la pièce. Un jour, on m'a donné le rôle de Pâris. On m'a immédiatement donné les vêtements, le texte et jeté sur la scène - imaginez, c'était dans ma première année (rire). Puis il y a eu la pièce de Constantin Gamsakhourdia "Le Kidnapping de la lune" pièce pour le diplôme, puis de Tennessee Williams "Orpheus Descending". Après cela, notre cours a été déplacé au théâtre dramatique de Rustaveli (ville près de Tbilissi). J'ai travaillé au théâtre pendant 8 ans. Un jour, j'ai remarqué que lorsque le ministère de la Culture est venu aux répétitions avant la première, ils ont coupé les scènes les plus intéressantes qui étaient hautement spirituelles par leur contenu et leur texte.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Haïjin Pravoslave (282)


Comme les rayons
Du Christ Soleil de Justice
Les saints nous éclairent

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 25 novembre 2012

Archiprêtre Lev Semenov: Les mariages homosexuels: Comment sommes-nous arrivés à ça? Où allons-nous?




Le poids lourd politique du monde occidental a fait un pas vers l'abîme. Si l'on en croit les nouvelles à la radio, plus tard a confirmé dans la presse, le Président Barack Obama a fait sa première déclaration publique en faveur de la légalisation des mariages homosexuels.
On ne peut que sympathiser avec les citoyens de ce pays qui ont la foi chrétienne, d'imaginer simplement ce qu'ils ont ressenti quand ils ont entendu cette déclaration de leur chef d'Etat...
Il y a beaucoup d'orthodoxes aux Etats-Unis (mon stage à l'université de New York en 1999, où j'ai rencontré le clergé et les laïcs de quatre juridictions orthodoxes, m'ont convaincu de cela) et je pense qu'ils n'étaient pas contents de la déclaration du Président.
Dans le cadre de cette nouvelles choquantes, deux questions se posent naturellement: Comment cela pourrait-il se produire? Et qu'est-ce qui vient après?
Il semble évident que la volonté du chef d'une grande puissance mondiale de reconnaître le mariage homosexuel comme normal, en détruisant tous les fondements de la structure familiale traditionnelle et de la morale, a ses origines lointaines enracinées dans le processus de sécularisation qui a commencé à gagner en force au seuil de l'ère moderne.
Le point culminant de sa manifestation est maintenant la fascination générale de l'Occident pour ces idoles célèbres, le "politiquement correct" et la "tolérance", tous en les dénaturant, comme conséquence de quoi, en dépit du bon sens, tout est bouleversé: les droits de l'homme sont retournés contre les humains, causant des dommages irréparables à leurs libertés, y compris leur liberté de conscience. On n'a pas besoin de chercher bien loin pour trouver des exemples.
"La vieille Dame Europe" a longtemps entraînée à briser les records du politiquement correct. Mais le Nouveau Monde a depuis commencé à la rattraper.
Cette tendance à l'extrapolation séculariste a commencé à se montrer plus clairement en ce qui concerne le passé historique, pour exemple les tentatives de faire taire la place du christianisme dans l'histoire de la culture européenne. Ainsi, malgré le rôle considérable du christianisme dans sa formation et son développement au cours de nombreux siècles, les législateurs contemporains de la communauté européenne, comme on le sait, ont supprimé la mention même des racines chrétiennes de la culture européenne dans la constitution de l'Union européenne.
Au lieu de garantir les droits de l'homme en matière de liberté de conscience, des gens sont en fait privés de leur droit de manifester leur identité religieuse, même de la manière la plus sobre. En Italie, les tribunaux ont examiné la question de la licéité d'accrocher des crucifix sur les murs des établissements d'enseignement. En Grande-Bretagne, la nouvelle édition du Dictionnaire Oxford Junior, destinée à élargir le vocabulaire des enfants de l'école, a éliminé les mots "abbaye", "autel", "évêque", "chapelle", "moine", "monastère", "novice", "saint", et une foule d'autres expressions bibliques. Une hôtesse de l'air d'une compagnie aérienne britannique a été congédiée parce qu'une croix chrétienne était visible dans l'encolure de son uniforme. Aux États-Unis des intentions sérieuses ont été exprimées, au motif d'avoir une attitude politiquement correcte envers les non-chrétiens, pour officiellement de changer les termes de Noël et de Pâques en vacances "d'hiver" et "de printemps".
Cette épidémie qui fondamentalement brise la famille traditionnelle vieille de plusieurs millénaires, qui a commencé en Europe il y a quelque temps et s'est maintenant répandue aux États-Unis, menace la santé morale de la société, la stabilité de la famille monogame, et les intérêts des enfants qui grandissent dans les familles.
Il serait intéressant d'entendre les gais et lesbiennes se préparant à former des unions maritales (si on peut appeler cela comme ça), qui expriment souvent l'intention d'acquérir enfants pour ces "familles" par l'adoption d'orphelins, quel genre d'éducation les malheureux enfants d'une telle "familles" recevront si le mariage homosexuel est légalisé.
Les sociétés démocratiques des pays occidentaux sont-elles préparées pour la perspective, dans un avenir très proche, de la reproduction de masse, grâce à l'éducation reçue dans ces "familles", de générations entières avec une similaire orientation sexuelle?
Il serait naïf de croire que ceux qui prennent le couteau entre les dents dans cette course folle vers la destruction des traditions de la société occidentale ne s'arrêteront là. La logique élémentaire veut que, à la suite du rejet du commandement "Tu ne commettras point d'adultère," la violation des autres commandements s'ensuivra, puis, dépassant toutes les horreurs de l'absurdité kafkaïenne, le rejet du commandement "tu ne tueras point" arrivera . Il n'est pas difficile d'imaginer comment l'humanité "civilisée" (lire: sécularisée), ayant voulu se libérer du fardeau des valeurs morales chrétiennes comme étant trop lourdes pour leurs aspirations perverses, se réveillera un matin entendant qu'un président américain a a exprimé son soutien pour le droit "inaliénable" de chaque personne... à commettre l'assassinat.
Que Dieu fasse que cette dystopie cauchemardesque ne voit jamais le jour! Mais ce n'est que la fidélité aux fondations religieuses traditionnelles sur lesquelles toute la culture du monde a été construite qui peut servir à barrer la route à sa réalisation.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
PRAVMIR

voir aussi l'article plein de bon sens de Maxime sur son blog