"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 2 avril 2022

Bernard Le Caro: POURQUOI JE NE FUSTIGERAI PAS LE PATRIARCHE DE MOSCOU

Patriarche de Moscou Cyrille 
et Métropolite Onuphre de l'Eglise orthodoxe ukrainienne canonique

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Réponse d’un orthodoxe « vibrant (aussi) de colère » à M. Colosimo


Dans un réquisitoire digne de Fouquier-Tinville, paru dans LE FIGARO du 24 mars 2022, M. Colosimo enjoint à tous les orthodoxes de « fustiger » (étymologiquement « battre à coups de fouets ! ») le patriarche Cyrille de Moscou et, ni plus ni moins, « de le faire déposer » par les autres primats. Pour ce faire, il invoque les canons de l’Église orthodoxe sans, bizarrement, en citer aucun. 

Donc, puisque celui-ci s’adresse à tous les orthodoxes (à quel titre ?), je dirai pourquoi je ne « fustigerai » pas le patriarche. La première raison est que chacun, selon les canons, « doit garder la mesure qui lui convient » (14ème canon du Concile Prime-second).

Quant à la question de fond, force est de constater que ce n’est pas la première fois, dans l’histoire de l’Église, que sa hiérarchie fait face à une situation difficile. Parmi les exemples récents, il y a la guerre russo-japonaise (130 000 morts) en 1905. À cette époque, l’Église russe développait une mission florissante au Japon, dont le chef était l’archevêque Nicolas (Kassatkine, +1912), depuis lors canonisé. S’il donna sa bénédiction aux clercs japonais afin de célébrer des offices pour la victoire de leur pays, il n’y participa pas lui-même : il ne pouvait agir à l’encontre de ses frères, qui versaient leur sang, même pour une cause discutable. Il y a aujourd’hui un certain parallèle : alors que le patriarche ne dénonce pas l’action de son gouvernement – il ne faut tout de même pas oublier que le président Poutine, l’homo sovieticus selon M. Colosimo, a reconstruit les églises détruites – ses propres hiérarques en Ukraine se trouvent aux côtés du gouvernement ukrainien. A-t-il « fustigé » ses évêques en Ukraine ? Eh bien, non !

Plus récemment encore, en 2018, le patriarche Bartholomée de Constantinople, s’est trouvé également dans une position inconfortable : au titre de l’opération « rameau d’olivier » (!) les troupes turques avaient envahi le territoire souverain de la Syrie pour anéantir, on sait comment, la résistance kurde. À cette occasion, le patriarche Bartholomée a envoyé le message suivant au président Erdogan : « Conformément à la tradition de notre Église, nous prions toujours pour l’État, la santé de nos dirigeants… Nous prions pour que vous-même et les Forces armées turques obtiennent le succès et que l’opération ‘rameau d’olivier’ apporte la paix dans la région comme son nom le promet » (Hürriyet http://www.hurriyetdailynews.com/istanbul-greek-orthodox-patriarch-lends-support-to-turkeys-operation-olive-branch-in-syrias-afrin-126375, 26.1.2018). Comprenant la difficile situation du Patriarcat de Constantinople vis-à-vis du gouvernement turc, nul n’eût songé à l’époque – et certainement pas M. Colosimo ! – à « fustiger » le patriarche Bartholomée. Deux poids, deux mesures ?

Rappelons encore les nombreuses guerres sanglantes entreprises par l’administration américaine et ses supplétifs européens. Qui, parmi les dirigeants religieux aux États-Unis a « fustigé » les présidents de leur pays pour les crimes de l’OTAN, par exemple en Serbie et en Irak – notamment des bombardements avec de l’uranium appauvri - sans parler des « opérations » ténébreuses semblables dans d’autres pays encore ? La liste est longue, et il convient encore de mentionner comment l’administration étatsunienne a abandonné les Chypriotes grecs à leur triste sort, avec 200 000 réfugiés, leurs églises saccagées dans la « République de Chypre du Nord », et ce jusqu’à ce jour. Où sont « les orthodoxes atterrés, les catholiques et les protestants consternés », dont parle M. Colosimo ? Où étaient-ils lorsque les habitants du Donbass étaient bombardés quotidiennement depuis huit ans ?

En outre, parmi toutes ses affirmations à l’emporte-pièce, M. Colosimo attribue « l’indépendance aux Orthodoxes d’Ukraine » au « concile de 2015 ». En fait, il fait allusion au « Concile de Crète », qui a siégé en 2016… et qui n’a pas statué sur la question, toutes les Églises orthodoxes reconnaissant alors l’Église orthodoxe ukrainienne du Patriarcat de Moscou comme seule Église canonique en Ukraine ! Qui plus est, c’est le patriarche de Constantinople lui-même « à qui revient la primauté » selon M. Colosimo – sans préciser toutefois qu’il est primus inter pares - qui a accordé le statut d’Église autocéphale à un groupe schismatique ukrainien, et ce sous la pression des États-Unis, ce dont se targue M. Pyatt, ancien ambassadeur des États-Unis en Ukraine, puis en Grèce (Pour les curieux, consulter le site du Département d’État américain Ambassador Pyatt’s Remarks at 3rd International Conference on Religious Diplomacy - U.S. Embassy & Consulate in Greece (usembassy.gov), qui est très édifiant à ce sujet). N’est-ce pas là « la confusion entre les sphères religieuse et politique » dénoncée par M. Colosimo et qui ne concerne pas, cette fois, le Patriarcat de Moscou ?  

Pour finir, et c’est le principal, le patriarche Cyrille a demandé aux fidèles de réciter quotidiennement le canon d’intercession à la Mère de Dieu pour la paix en Ukraine. Il serait intéressant de savoir combien, parmi tous ceux qui aujourd’hui « fustigent » le patriarche pour des déclarations soi-disant bellicistes, obéissent à une admonestation que nul ne saurait contester. C’est pourtant le seul et vrai moyen de faire cesser au plus vite les souffrances de toute une population. Et il y a, comme dans toute guerre, des morts des deux côtés. Plutôt que des discours, « prions pour la paix du monde entier », comme il est dit dans la Liturgie. C’est là la véritable théologie.

Tenant compte de ce qui précède que ceux qui sont sans péché jettent la première pierre au patriarche de Moscou ! 

 

Bernard Le Caro

vendredi 1 avril 2022

LA JUSTE SOPHIE, PRINCESSE DE SLOUTSK ( Mémoire le 19 mars/1er avril)



du Couvent Ste Elisabeth de Minsk


La sainte et juste Sophie, princesse de Sloutsk, venait d'une ancienne famille d'Ollkovitch, qui régnait dans la ville de Slutsk depuis 1395. Pendant leur règne, Sloutsk fut construite et fortifiée. Au XVe siècle, elle devint l'une des principales villes du Grand-Duché de Lituanie, dont elle faisait alors partie. La dynastie Olelkovitch a donné au monde de nombreux pieux chrétiens qui sont restés fidèles à l'Église orthodoxe. Le grand-père de sainte Sophie, Youri Yurievitch, connu pour sa foi inébranlable, exhorta ses fils à rester fidèles à l'Orthodoxie. Le père de sainte Sophie, Youri Yurievitch II, accomplit le commandement de son père.

La princesse Sofia naquit le 1er mai (11) 1585 et devint la dernière personne de la famille Olelkovitch. Devenue orpheline dès son enfance, la jeune fille fut élevée par ses parents maternels. Les gardiens de Sophie n'étaient pas motivés par la compassion, mais par un désir égoïste de rembourser leurs dettes envers la famille princière des Radziwill aux dépens de la succession importante de leur nièce, seule héritière directe de la riche famille Sloutsky. Ils décidèrent de faire un mariage entre Sophie et Janusz Radziwill, Prince de Nesvizh.

Le prince Janusz Radziwill et la princesse Sofie

Pour épouser un catholique, il fallait se convertir au catholicisme, mais la princesse de quatorze ans, habituellement obéissante à son oncle, refusa résolument de changer sa foi. Sophie insista également  pour que les enfants de son futur mariage soient baptisés dans l'Église orthodoxe et élevés comme orthodoxes. Sophie fut catégorique sur le fait que ce n'est que dans ces conditions qu'elle accepterait de se marier. Son tuteur dut se tourner vers le Pape pour obtenir une permission. La permission fut accordée et le mariage eut lieu.

La vie difficile de Sophie avec son oncle prit fin, mais sa vie dans le mariage ne fut guère plus facile. Dans toutes ses peines, Sophie ne trouva consolation que dans la prière, tandis que son Église pendant ce temps était opprimée de toutes les manières possibles par les Uniates. Les autorités privèrent les chrétiens orthodoxes de leurs églises et monastères, et leur demandèrent de payer pour chaque office qu'ils souhaitaient célébrer. Les prêtres orthodoxes furent expulsés et progressivement remplacés par des Uniates. Les baptêmes, les mariages et les inhumations n'étaient autorisés qu'avec le consentement d'un prêtre catholique, moyennant des frais fixés par lui. Les orthodoxes étaient enterrés la nuit. Les enfants nés de mariages mixtes étaient considérés comme des membres de l'Église catholique. Il était interdit aux orthodoxes d'occuper des fonctions publiques, de convoquer des réunions ou de solliciter un quelconque favoritisme pour alléger les mesures habituellement prises contre les insurgés.

Attristée par le piétinement de la foi de ses ancêtres, la jeune princesse devint une défense de l'Orthodoxie contre la violence uniate. Elle  transforma sa ville de Sloutsk en bastion de l'Orthodoxie, le seul de toute la région. Elle persuada son époux de demander une lettre au roi polonais, interdisant de forcer la principauté orthodoxe de Sloutsk à entrer dans l'Unionisme. Sophie s'occupait des monastères et des églises, faisant généreusement un don pour leur construction, soutenant le clergé, cousant et brodant personnellement à la main des vêtements liturgiques et des vêtements sacerdotaux et faisant des pèlerinages dans des églises lointaines lors de fêtes.

Cathédrale du diocèse de Sloutsk, à Sloutsk

L'influence de la juste princesse était si grande que même après sa mort, l'époux de Sophie confirma par ses chartes que les églises orthodoxes, bénies par la princesse Sophie de son vivant, devaient préserver la liberté de culte et les règles de l'Église dans l'esprit de l'Église d'Orient, en léguant la même chose à la postérité Les descendants du prince Radziwill respectèrent ces commandements.

La princesse Sophie mourut à l'âge de 26 ans le 19 mars (29), 1612 pendant l'accouchement. En mémoire de la vie pieuse de la princesse et de ses bonnes œuvres, elle fut enterrée dans le monastère de la Sainte Trinité de Sloutsk. Le Seigneur bénit la juste Sophie en manifestant l'incorruptibilité de ses reliques et par des miracles. Les reliques de la sainte princesse reposent maintenant ouvertement dans la cathédrale du Saint-Esprit de la ville de Minsk, près de la chapelle nord en l'honneur de la miraculeuse icône de Minsk de la Mère de Dieu.

Icône de la Mère de Dieu de Minsk

Châsse des reliques de Sainte-Sophie, princesse de Sloutsk

Jours de fête : 1er avril (19 mars calendrier des Pères) et le jour de la fête de la Synaxe des saints biélorusses (3e semaine après la Pentecôte).


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Obitel-minsk.org

Que Dieu protège le Métropolite Onuphre et l'Eglise orthodoxe ukrainienne canonique

 


jeudi 31 mars 2022

Métropolite Onuphre : la Croix est le signe de la victoire sur le péché

 

La Croix est le signe de la Victoire qui nous donne le pouvoir de vaincre le péché, a déclaré Sa Béatitude le Métropolite Onuphre de Kiev et de toute l'Ukraine dans un sermon pendant la Liturgie dans l'église St. Agapit de la Sainte Dormition de la Laure des Grottes de Kiev, le 27 mars 2022, 3e dimanche du Grand Carême, rapporte le Département de l'Information et de l'Éducation de l'Eglise orthodoxe ukrainienne [canonique].

« La Croix que l'Église porte devant nous aujourd'hui est la verge spirituelle avec l'aide de laquelle, par la Grâce de Dieu, nous voulons passer par la deuxième partie du Saint et Grand Carême afin d'atteindre la brillante fête de la Très Glorieuse Résurrection du Christ. La Croix est ce signe de Victoire que le Seigneur nous a donné et par lequel Il nous donne la force de vaincre beaucoup de choses dans nos vies : beaucoup de choses que l'on appelle les péchés. Nous portons la Croix sur notre poitrine, nous signons par elle notre corps et notre âme ; nous décorons les églises et les chapelles avec la Croix, et dans certains endroits célèbres de la terre, nous installons des croix, les décorant de la Sainte Croix », a déclaré Sa Béatitude le Métropolite Onuphre.

Il a noté qu'il y a aussi des croix spirituelles qu'une personne doit porter sans murmurer.

« Les Pères saints disent que l'arbre à partir duquel notre croix est faite, pousse sur le sol du cœur humain. Chaque personne a son propre sol de cœur, sur ce sol pousse un arbre de qualité différente, dont est issu la croix sur laquelle une personne doit monter, et sur laquelle une personne doit se crucifier. Se crucifier sur une croix signifie accepter avec gratitude tout ce que Dieu permet [de se produire] », a déclaré Sa Béatitude le Métropolite Onuphre.

L'archipasteur a souligné qu'aujourd'hui le peuple ukrainien porte la croix commune.

« Le Seigneur nous a tous visités avec la croix <..>, mais nous ne devons pas murmurer, nous devons tout supporter avec patience. L'Église a toujours prié et continuera à prier pour que les gens se souviennent que nous sommes tous les enfants de Dieu et que le Seigneur ne veut pas que nous levions l'épée les uns contre les autres », a déclaré Sa Béatitude le Métropolite Onuphre.

Le Métropolite a poursuivi, disant que le Seigneur veut que nous résolvions nos problèmes avec l'aide de la parole.

« La parole révèle Dieu à l'homme, elle ouvrira d'autant plus la voie à un règlement pacifique de ces problèmes qui existent entre les peuples sur terre. Mais nous-mêmes ne voulons pas utiliser ce don de Dieu. Dieu a donné à une personne un esprit avec lequel une personne peut mesurer ce qu'elle supporte, où elle se trouve, ce qu'elle porte et prendre la bonne décision », a déclaré Sa Béatitude.

L'archipasteur a noté que l'âme humaine est plus chère que le monde entier et que l'Église orthodoxe ukrainienne prie et continuera à prier, "afin que le Seigneur mette fin à ce que nous vivons aujourd'hui, lorsque les gens meurent, que le sang humain est versé, que les enfants meurent, que les personnes vieilles et jeunes sans défense meurent.

« Que le Seigneur nous aide, chers frères et sœurs, afin que nous passions notre grand carême utile et salvifique, qui est préparatoire à la fête de la sainte Pâque, et que le Seigneur nous aide à supporter correctement la croix que le Seigneur a permis que nous ayons aujourd'hui, afin que le Seigneur nous délivre de cette croix, afin que Que le Seigneur, par les prières de notre Très Sainte Souveraine Marie, Génitrice de Dieu et toujours Vierge, par les prières de tous les saints de notre terre et de tous les saints, pacifie le monde et sauve nos âmes, afin que, après avoir passé toutes les épreuves terrestres, nous puissions participer au salut éternel au Ciel en Jésus-Christ, notre Seigneur, à qui soient la gloire, l'honneur et l'adoration. Amen ! » a conclu Sa Béatitude le Métropolite Onuphre.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

PRAVMIR

Homélie de Père Elie pour le Dimanche du Pardon

 

https://www.monastere-transfiguration.fr/homelie-sur-le-careme.html

mercredi 30 mars 2022

UN PRÊTRE UKRAINIEN BLESSÉ LORS DE L'ÉVACUATION REPOSE AUPRES DU SEIGNEUR

Photo: news.church.ua

Photo: news.church.ua

Kiev, le 29 mars 2022     

Un prêtre qui fut blessé lors de l'évacuation il y a une semaine a rejoint le Seigneur hier.

L'archiprêtre Vladimir Bormashev de l'église saint Nicolas, à Irpin, dans la province de Kiev, a été grièvement blessé à la suite d'une explosion alors qu'il évacuait de la ville dans la matinée du 23 mars.

Il a été inconscient dans un hôpital de Kiev pendant cinq jours, malgré la chirurgie opérée sur lui et les meilleurs efforts des médecins pour lui sauver la vie. Malheureusement, Père Vladimir est mort à l'hôpital hier, rapporte l'Église orthodoxe ukrainienne  [canonique].

Père Vladimir était un pasteur zélé, jouissant d'un grand respect parmi le peuple d'Irpin.  Le complexe de l'église saint Nicholas fut construit sous sa direction, devenant l'un des joyaux de la ville.

Malgré le danger, Père Vladimir a essayé de ne pas quitter son lieu de ministère jusqu'au dernier moment.

« Son brillant souvenir sera préservé dans le cœur de son troupeau d'Irpin qui souffre depuis longtemps », écrit l'Eglise orthodoxe ukrainienne canonique.

Père Vladimir, Mémoire éternelle!

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

ORTHOCHRISTIAN


mardi 29 mars 2022

PATRIARCHE DE SERBIE IRENEE: « DISSUADER LES MÈRES D'AVORTER »

Patriarche Irinée de Serbie. 

Photo: Fr. Ignace (Shestakov)

    

Le patriarche Irinée de Serbie, lors de sa visite à la clinique obstétricale et gynécologique du "front populaire" à Belgrade, a appelé les médecins à dissuader les femmes qui ont l'intention de pratiquer des avortements de prendre cette mesure.

"Il ne peut être justifié, lorsque, pour le bénéfice d'une sorte de "vie meilleure" et de "normes", un tel péché est commis. Il n'y a pas de plus grand événement que la naissance d'une nouvelle vie" a souligné le patriarche serbe.

Selon le chef de l'Église de Serbie, en aidant les nourrissons à venir dans ce monde, les médecins de cette clinique font un grand et saint travail, tandis que les pleurs des bébés sont la meilleure musique au monde.

"Nous vivons à une époque où de nombreuses valeurs ne sont pas prises en compte de la manière qu'elles méritent. Une de ces valeurs est la vie. Nous voyons à quel point nous refusons facilement la vie de ces petites créatures", a noté le patriarche serbe, soulignant que le mot dur "avortement" signifie quelque chose contre lequel la nature humaine se rebelle.

Le patriarche Irinée a rappelé à son peuple que les villages serbes sont en train de disparaître, qu'il y a de moins en moins d'enfants dans les écoles, mais que le peuple ne doit pas se laisser disparaître.

Le chef de l'Église serbe a appelé tout le monde à faire de son mieux, afin que les berceaux en Serbie soient plus nombreux que les tombes et que le peuple serbe vive et augmente en nombre dans ses terres.


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

ORTHODOX CHRISTIANITY


lundi 28 mars 2022

 

Le Mandylion/ Atelier St. Jean Damascène


La mauvaise action est une faiblesse, pas une puissance. Le malfaiteur est un homme faible, pas un homme courageux.

Pour cette raison, considérez toujours celui qui vous fait du mal comme étant plus faible que vous, et comme vous ne vous vengez pas d'un enfant impuissant, ne cherchez pas non plus à vous venger du malfaiteur.

Il n'est pas malfaiteur à cause de sa puissance, mais de sa faiblesse.

De cette façon, vous rassemblerez du pouvoir en vous et vous ressemblerez à la mer qui ne déborde pas pour noyer tout enfant qui  jette en elle des pierres.


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY

citant

 Saint Nicolas Velimirovitch

Pensées sur le bien et le mal

Predania Publishing House.



dimanche 27 mars 2022

Sur Orthodoxie.com

 

Un don pour secourir le père Nicolas Ozoline

“Prêtre et théologien, missionnaire de l’orthodoxie et défenseur de l’icône, le père Nicolas Ozoline a tout donné à l’Évangile et à l’Église. La maladie neurologique qui le frappe l’oblige à vivre dans une résidence spécialisée forcément onéreuse. L’urgence immédiate est de trouver 3000 (trois mille) euros qui manquent aujourd’hui afin de l’y maintenir. Cette collecte doit être réunie dans les jours qui viennent. Merci par avance de votre don, même modeste, qui sera intégralement versé au fait que le père Nicolas puisse continuer à bénéficier du soin qui est lui est indispensable.”

La cagnotte en ligne se trouve ici.