"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 18 janvier 2014

L'impossibilité de la solitude : Quand le Christ m'a trouvé dans l'Himalaya (1)




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Joseph à Gangotri, où il a rencontré le Christ dans une grotte. 



Je suis un chrétien orthodoxe vivant à Homer, en Alaska et qui a rencontré Jésus-Christ en Inde, dans l'Himalaya. 

J'écoute le battement de cœur de la pluie à l'extérieur... 

Un brouillard froid d’Alaska souffle depuis la baie, sur les collines vert émeraude maintenant que l'automne est là, et que l'été a été chassé dans les montagnes. Mais un brouillard blanc laiteux s'étend sur la baie comme un fantôme de soie. J'avais l'habitude de visiter des monastères trappistes quand j'étais catholique, au début de l'école secondaire, et d’être en recherche d'une relation d'amour. J'ai lu beaucoup de philosophie, pour savoir alors que la connaissance ne suffit pas, que d'avoir une prise de conscience dans l'esprit est totalement différent de l'expérience d'une révélation du cœur. 

J'ai passé deux anniversaires dans l'Himalaya... 

Voyageant le long des routes de gravier qui tombent profondément dans les ravins de glace où le Gange en dessous gronde, et n'est pas encore empli de saleté et de boue, et de journaux de villages, et ne charrie pas encore des restes d'Indiens dans son courant, j’ai trouvé le Christ qui m'a trouvé. C'est une atmosphère difficile et étrangement convaincante que de se confronter soi-même, avec l'Inde, et d’être pris en sandwich avec des cadavres noirs, des neiges blanches, des feux païens et des animaux virulents. 

J'ai pris un bus au nord de Delhi. Il était bondé, serré et étroit, les mouches bourdonnaient entre mon visage et les fenêtres enduites de boue marron. Tout est tellement pollué à Delhi, tellement couleur café à cause de la fumée, avec tellement de vapeur que l’on peut vraiment pas voir le soleil. Vous le voyez, boule orange et rougeâtre qui brûle sur l'horizon quinze minutes dans la matinée, mais quinze minutes plus tard, il s’affale et redescend, comme une tête épuisée sur les montagnes. 

J'ai grandi catholique, mais je me suis tourné vers le bouddhisme lorsque j’ai commencé une classe d’autohypnose dans mon école secondaire catholique, en faisant l'expérience de la méditation et de la "conscience". 

J'ai alors vécu de graves symptômes de maniaco-dépression, en partie parce que je me suis consciemment détourné du Dieu judéo-chrétien, et aussi parce que la vie à la maison était très, très difficile pour moi. Je suis devenu anxieux et j’ai commencé à avoir des habitudes extrêmement autodestructrices, et si le bouddhisme semblait une porte parfaite pour aborder - ou ne pas aborder - mon rejet de Dieu et de la famille, et de concentrer mon énergie pour me dissoudre dans un vide, une bulle de dissolution dans un fleuve interminable et impersonnel, le Tathāgatagarbha. L'élément qui m'a séduit était la possibilité de dissoudre mon désir, et d'abandonner mon ipséité, afin d'éviter la souffrance. Mais ce désir ne semble pas si mauvais, surtout quand il s'agit d'amour, ce qui nécessite plus d'une personne, et donc annule toute notion de l'abandon de soi, - et aimer, aimer vraiment, c’est donner, ce qui peut nécessiter le sacrifice, et la souffrance-. 

Donc le bouddhisme tibétain revenait sans cesse, parce que la méditation m’aidait à calmer mes angoisses et la dépression, et parce que cette culture s'est révélée très attrayante, avec tous ses drapeaux colorés, ses crânes et ses explications métaphysiques des choses, - mais que reste-t-il, quand le "je" disparaît, et qu’il n'y a personne d'autre pour qui une relation de cœur peut exister? Sans oublier de mentionner, à quoi se résume l'expérience des Évangiles, la nuée de témoins, la Sainte Eglise? Je ne savais rien de l'Orthodoxie quand je suis arrivé dans le placard du bouddhisme, mais à la lumière de celui-ci, maintenant, à quoi se résume-t-il ? 

L’attention a œuvré en ce qui concerne le nettoyage de la fenêtre, l'esprit est concerné, ce qui est important, mais beaucoup des doctrines du bouddhisme, (et j’ai exploré d'innombrables doctrines) s’arrêtent vraiment ici. C'est un ciel clair. Mais ce qu'il n'a pas fait [le bouddhisme], et ne pouvait pas faire, vraiment, c’était de m’orienter vers le soleil, et la chaleur du soleil, et la lumière du soleil (toutes les religions semblent contenir des graines de la vérité, mais elles ne parviennent pas à témoigner du Dieu triadique…) et toutes mes habitudes destructrices, et mes relations, et chaque mantra, et le yoga, (et de tout cela j'ai été rassasié…) ont fait que Christ m'a amené à Lui.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Joseph Magnus
in
Death to the World
Orthodox Zine
Issue Number 24

Haïjin Pravoslave (CCLXI)


Le pèlerinage
Amène toujours ton cœur
Aux rives de l'âme

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 17 janvier 2014

SYNAXE DES SAINTS SEPTANTE APOTRES DU SEIGNEUR (fin)


XV . Saint Mnason



Dans les Actes des Apôtres, nous lisons quelque chose à propos de Mnason le chypriote, dont Saint Luc écrit ce qui suit: Quelques disciples de Césarée nous accompagnèrent et nous conduisirent chez quelqu'un qui pouvait nous héberger, un certain Mnason de Chypre, un disciple des premiers jours. Certaines autorités sont d'avis que Mnason était la même personne que Jason.

Même si les noms des frères qui ont vu le Seigneur ressuscité et les autres saints disciples qui ont aidé les apôtres ne sont nulle part enregistrés sur la terre, nous pouvons être certains qu'ils sont inscrits dans les Cieux. Nous pouvons compter sur le témoignage de saint Paul, qui dit dans le quatrième chapitre de son épître aux Philippiens: Et toi aussi qui travailles fidèlement avec moi, je te le demande, aide ces deux femmes. Elles ont lutté pour la Bonne Nouvelle avec moi, avec Clément et avec les autres frères qui travaillent avec moi. Leurs noms sont inscrits dans le Livre de Vie.
Comme indiqué plus haut, il y a des erreurs dans la liste des septante apôtres attribuée à Saint Dorothée, y compris la répétition de quatre noms. Un "Rodion" est inclus, et il est allégué qu'il est mentionné par saint Paul, mais ce n'est pas le cas. Tout Rodion ne peut être que la même personne que Hérodion. De même, les noms Apollos, Tychique, et Aristarque sont répétés à tort.

Dans le même registre, Cléopas est identifié comme étant le même que Syméon, et Crispe comme Crescens. Le Prologue indique que Siméon était le même que Simon, qui, comme Jacques, Joseph, et Jude, était fils de Joseph le fiancé [ou le Père nourricier de notre Seigneur Jésus-Christ]. Mais les anciens historiens et les ecclésiastiques dignes de confiance Eusèbe, Pamphile, Nicéphore et Calliste Xanthopoulos, et George Kedrinus, après le premier historien Hégésippe, écrivent que Cléopas était le plus jeune frère de saint Joseph le fiancé, et que Siméon était le fils de Cléophas et cousin de Jacques, frère du Seigneur, à qui il succéda comme évêque de Jérusalem.
Simon, frère de Jacques, n'était ni un apôtre des septante (comme Jacques et Joseph), ni des Douze (comme Jude, qui était le même que Thaddée). Simon a quitté cette vie avant les apôtres dispersés en divers pays, comme l'ont fait certains autres disciples, dont saint Paul écrit, la plus grande partie sont encore vivants, mais certains se sont endormis. Ces détails sont sujets à examen et au jugement ecclésiastique, mais il est certain que Cléopas et Syméon ne sont pas la même personne.

Dans la liste attribuée à Dorothée, un Crispe apparaît, un évêque de Galatie prétendument mentionné par saint Paul dans sa deuxième épître à Timothée. En fait, c’est à Crescens que Paul se réfère dans cette épître, et il est à distinguer de Crispe, qui était le souverain chef de la synagogue mentionné dans les Actes des Apôtres et la première épître de Paul aux Corinthiens. Encore une fois, la liste compte comme l'un des septante le César mentionné par l'apôtre Paul. Ecrivant de Rome aux Philippiens, Paul se réfère à la maison du dirigeant César Néron, mais nulle part à un disciple du Seigneur appelé César. Les maîtres saints Jean Chrysostome et Théodoret, confirment tous deux que le César en question était l'empereur. Saint Jean Chrysostome écrit: "Paul, pour encourager les Philippiens, les informe que l'Évangile avait même atteint le palais de l'empereur. Il précise que si des courtisans éminents avaient tout quitté pour l'amour du Roi des cieux, les Philippiens devrait beaucoup plus être prêt à faire la même chose". Et saint Théodoret explique : " Paul réjouit grandement les Philippiens, en leur disant que l'Evangile régnait sur le palais et guidait les serviteurs du tyran impie vers la vie." Telles sont les interprétations de ces saints enseignants, de l'adieu de l'Apôtre aux Philippiens: Tous les saints vous saluent, et principalement ceux qui sont de la maison de César. La grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous tous. Amen.

Le même jour [4/17 janvier], nous commémorons Théoctiste notre saint père monastique, higoumène à Cucomo en Sicile. Le Prologue remplace le vénérable Théoctiste le Grand de la Palestine, compagnon dans la vie ascétique de saint Euthyme, par Théoctiste le Sicilien. Tant le menée de Moscou nouvellement imprimé, que le calendrier de Moscou cependant, comprennent Théoctiste de la Sicile, et non celui de Palestine, parmi les saints mentionnés au quatrième jour de janvier.

En ce jour [4/17 janvier], nous faisons aussi mémoire des saints martyrs monastiques Zossime de Cilicie et Athanase, le gardien de prison. Zossime qui habitait dans le désert avec les bêtes sauvages, fut saisi par le prince Domitien, et il fut torturé pour le Christ. Un lion surgit du désert et entra dans l'arène pour sauver Zossime, parlant avec une voix humaine et terrifiant les spectateurs. Témoin de cela, Athanase crut en Jésus-Christ comme le seul vrai Dieu. Il passa le reste de ses jours vivant avec Zossime dans la crevasse d'une montagne.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
Lives of  Saints
De
Saint Dimitri de Rostov
(Volume de Janvier)
Icônes
Venant principalement
de
et/ou 
de 
Wikipedia /Orthodoxwiki


Haïjin Pravoslave (CCLIX)


Tu es constamment
Sous le regard bienveillant
Du Maître des âmes

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 16 janvier 2014

SYNAXE DES SAINTS SEPTANTE APOTRES DU SEIGNEUR (16)


VIII . Saint Longin le Centurion (16 octobre)


Témoin de la crucifixion du Seigneur, Longin crut et confessa que Jésus est vraiment le Fils de Dieu. Il témoigna également de la vérité de la Résurrection, annonça le Christ en Cappadoce comme un apôtre. Longin mourut en martyr.

IX . Saint Ignace le théophore, ou celui que Dieu porta (20 décembre et 29 janvier)


Saint Ignace fut l'enfant que le Seigneur prit dans ses bras. Ignace proclama l'enseignement apostolique à Antioche, en devenant évêque de cette ville après saint Pierre. Il fut donné en pâture aux lions à Rome.

X. Saint Polycarpe, évêque de Smyrne (23 février)


Dans sa Vie de saint Ignace le théophore (le porteur de Dieu), le bienheureux Syméon Métaphraste appelle Polycarpe un apôtre divin. Il écrit: "Atteignant Smyrne, Ignace accueilli saint Polycarpe, l'apôtre de Dieu qui avait été son condisciple, mais qui devint évêque de cette ville."

XI . Saint Aristion



Selon les historiens Nicéphore et Eusèbe, saint Papias, évêque de Hiérapolis, déclara dans ses écrits qu’Aristion, évêque de Smyrne et contemporain du plus jeune des douze apôtres, fut l'un des disciples du Seigneur.

XII . Saint Hiérothée (4 octobre)


Saint Hiérothée fut instruit dans la foi et nommé évêque d'Athènes par le saint apôtre Paul. Un nuage le transporta pour rejoindre le chœur des apôtres à la Dormition de la Mère immaculée de Dieu.

XIII . Saint Antipas, évêque de Pergame (11 avril)


Saint Antipas souffrit pour le Christ et l'enseignement des apôtres, comme le Christ le Seigneur lui-même en témoigne dans l'Apocalypse de saint Jean le Théologien, en disant Antipas, mon témoin fidèle, fut mis à mort.

XIV . Saint Démètre


Démètre fut évêque de Philadelphie en Asie Mineure. Il est mentionné dans le passage suivant de la troisième épître de saint Jean le Théologien: Tous, et la vérité elle-même, rendent un bon témoignage à Démètre; nous aussi, nous lui rendons témoignage, et tu sais que notre témoignage est vrai.



Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
Lives of  Saints
De
Saint Dimitri de Rostov
(Volume de Janvier)
Icônes
Venant principalement
de
et/ou 
de 
Wikipedia /Orthodoxwiki

Noël au Kossovo




15 ans après la fin de la guerre, le Kosovo-Métochie est une terre brûlée. C’est le seul territoire d’Europe à figurer cette année encore dans l’Atlas de l’intolérance. Depuis 1999, plus de 150 églises ont été détruites, 250 000 Serbes ont fuit ce territoire à majorité albanaise musulmane devenu hostile pour les Chrétiens. Seuls 120 000 d’entre eux sont restés sur la terre de leurs ancêtres. Confinés dans des « enclaves », ces villages cernés de fils de fer barbelés, les Serbes du Kosovo-Métochie vivent isolés dans un circuit d’exclusion, sans accès à un emploi, au transport public ou encore à des soins médicaux. Un apartheid de facto auquel s’ajoute une violence antichrétienne. Multiforme. Permanente. Impunie.
C’est de cette urgence qu’est née l’association humanitaire Solidarité Kosovo en 2004.
Secourir les foyers les plus démunis en leur apportant un réconfort moral et un soutien matériel, la volonté des débuts s’est inscrite dans le temps. 
Pour la 9ème année consécutive depuis 2004, à la veille du jour de la Nativité, huit bénévoles français ont pris la route en direction des enclaves chrétiennes les plus reculées du Kosovo-Métochie pour apporter en main propre un secours de première nécessité, des denrées alimentaires, des vêtements chauds et des jouets pour les enfants.
Le convoi de Noël 2013 aura desservi 12 enclaves chrétiennes du Kosovo et de la Métochie pour y distribuer plus de 45m3 de matériel humanitaire d’une valeur de 80.000 euros. Un véritable défi humanitaire  relevé grâce à la générosité de ses 8.000 donateurs en France et à son partenariat exclusif avec l’Eglise serbe sur place.

Nada allume des bougies devant l'autel. L’église de l'Assomption de la ville de Djakovica au sud du Kosovo se prépare aux offices religieux de Noël, célébrée le 7 janvier fidèlement à l’ancien calendrier julien. Si la joie de la Nativité du Christ demeure, la cérémonie s’en tiendra à son minimum. Nada rejoint ses trois consœurs dans la nef. Le prêtre orthodoxe n’arrive toujours pas. 
Alors que 2014 s’éveille avec le vœu d’un avenir plus doux, Solidarité Kosovo a souhaité vous offrir ce reportage vidéo retraçant sa mission de Noël. Elle est le témoin d’une rencontre liant la souffrance de ces 120 000 Chrétiens persécutés à l’engagement solidaire de Français à leur endroit. Découvrez le Kosovo-Métochie et ses Chrétiens en vous laissant guider par le reportage vidéo exclusif sur la première ONG française d'aide aux Chrétiens de la région.
Reportage exclusif dans les enclaves chrétiennes du Kosovo-Métochie: retour en vidéo sur le convoi de Noël 2013

Nous vous remercions pour votre soutien sans lequel nous ne pourrons agir. 


Solidarité
« Pas de Chrétiens à Djakovica ! Pas de Noël au Kosovo!  »ue
êt général, indépendante et sans but lucratif.
Dehors, 150 Albanais étouffent l’entrée de l’église. Les poings levés, chargés de pierres, la foule se compacte pour bloquer l’accès à la ru
Ils étaient 12.000 Serbes orthodoxes en 1999. Elles ne sont plus que 4 en 2014. Plus un seul foyer chrétien ne vit à Djakovica. Seules quatre rescapées sexagénaires appelées affectueusement les « grands-mères de Djakovica», entretiennent l’église de la ville. Une église emblématique pour les Serbes du Kosovo. D’abord refuge en 1999 pendant la guerre, l’église de l'Assomption fut détruite au cours des pogroms antichrétiens de mars 2004. Dix ans plus tard, à la veille de la Nativité, c’est une église condamnée par une marée humaine.

Des persécutions sans pitié ni appel
Pour la première fois depuis la guerre, une centaine de Chrétiens de Djakovica réfugiés  en Serbie ont formulé le vœu de célébrer la veille de Noël dans leur paroisse d’origine. Ils auront voyagé un jour durant pour arriver jusqu’au Kosovo et atteindre enfin leur ville d’antan. Finalement, ils n’auront pu caresser le parvis de l’église de l’Assomption que du regard depuis leurs sièges. A leur arrivée, les deux cars spécialement affrétés pour l’occasion ont été la cible de jets de pierre et de mouvements de foule obligeant les chauffeurs à rebrousser chemin. Les réfugiés de Djakovica n’assisteront pas aux offices religieux de Noël, empêchés par le rassemblement de 150 Albanais.
Hier soir, les passagers serbes ont tous été contraints de repartir de Djakovica sans même y avoir posé le pied. Plusieurs d’entre eux ont été blessés dont un grievèment à l’œil par éclats des vitres des cars pris pour cibles par les jets de pierre des manifestants albanais.

Le dernier apartheid en Europe

Pour Aleksandar Vulin, ministre du gouvernement serbe, invité à commenter les faits de la veille pour la télévision du Kosovo : « Hier, ce fut une triste journée pour les Serbes qui représentent le seul peuple en Europe à ne pas pouvoir se rendre dans une église pour y célébrer la Nativité». Interdit lui-même de séjour à Djakovica,  le ministre rappelle dans son interview que depuis la guerre pas un seul Noël ne s’est déroulé sans incidents à l’encontre des Chrétiens avant de conclure « à quand la fin de l’apartheid au Kosovo-Métochie ? »

Alors que le Kosovo constitue le seul territoire du continent européen à apparaître sur l’Atlas de l’intolérance 2014, Solidarité Kosovo condamne sévèrement l’atteinte à la liberté religieuse dont les Chrétiens du Kosovo-Métochie ont été cette année encore victimes à la veille de la Nativité. Deux ans auparavant c’était le Président serbe, Boris Tadic, venu assister aux cérémonies de Noël au monastère de Visoki Decani qui fut accueilli à Pec dans les mêmes conditions.

Revenue tout juste de son 30ème convoi humanitaire, Solidarité Kosovo exprime son fidèle soutien aux hommes et aux femmes qui, la foi chevillée au corps, vivent un nouveau Noël sous tension.

Haïjin Pravoslave (CCLVIII)


Silence du cœur
Paix immense dans ton âme
La prière est là

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 15 janvier 2014

SYNAXE DES SAINTS SEPTANTE APOTRES DU SEIGNEUR (15)


IV . Saint Gamaliel (2 Août)



Gamaliel était le maître de Paul et il conseilla pieusement aux Judéens de ne pas interférer avec la prédication des apôtres, en disant: Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu… Plus tard, les apôtres le convertirent, et il fournit de la nourriture et un refuge pour Nicodème jusqu'à la fin de la vie de ce saint. Il enterra le saint fugitif près du premier martyr Etienne.

V. Le Saint eunuque de la reine Candace
d'après le Ménologion de sant Basile


Cet eunuque fut baptisé par saint Philippe. Il fut le premier apôtre d’Ethiopie et le premier prédicateur du Christ dans ce pays, où il convertit la reine et mourut en martyr.

VI . Saint Zachée (dernier dimanche avant le début du Triode de Carême)


Saint Zachée eut la joie de recevoir le Seigneur dans sa maison et de l'entendre dire, En ce jour le salut est arrivé pour cette maison. Après l'Ascension du Christ, Zachée accompagna saint Pierre, qui le consacra évêque de Césarée en Palestine. Là, Zachée prêcha le Christ comme un apôtre.

VII . Saint Corneille le centurion (13 septembre)

Corneille, qui fut baptisé par saint Pierre, transforma sa maison à Césarée en église. Pierre le nomma évêque de cette ville et successeur de Zachée.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après
Lives of  Saints
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Saint Dimitri de Rostov
(Volume de Janvier)
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Venant principalement
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