Bienheureux celui qui est devenu un bon filet spirituel et qui a pris beaucoup de choses pour le Seigneur de bonté, un tel homme sera grandement loué par le Seigneur.
Bienheureux celui qui est devenu un bon exemple pour son prochain et qui n’a pas scandalisé la conscience de ses frères en agissant au mépris de la Loi, un tel serviteur sera célébré par le Seigneur.
Bienheureux celui qui est devenu de longanime et compatissant et qui n’est pas devenu l'esclave de la barbarie, je veux dire de la colère et l’ire maligne, un tel homme sera exalté par le Seigneur.
Bienheureux celui qui, exalté par l'amour, est devenue une ville fondée sur une montagne, l'ennemi quand il l’a vu, s’est retiré avec crainte, tremblant pour sa sécurité dans le Seigneur.
Bienheureux celui qui, comme une lampe rayonnante sur un réverbère élevé, a brillé par la lumière de la foi du Seigneur, et qui a illuminé les âmes enténébrées, qui suivaient l'hérésie des incroyants et des impies.
Bienheureux celui qui aime sans cesse la vérité et n'a pas toujours prêté sa bouche comme un instrument d'impiété au mensonge, car il craint le commandement qui parle des paroles oiseuses.
Bienheureux celui qui, contrairement à celui qui n’est pas sage, ne juge pas son prochain, mais qui, ayant la compréhension spirituelle, a lutté pour ôter la poutre de ses propres yeux.
Bienheureux celui dont le coeur a fleuri comme un palmier par la justesse de la foi, et qui n'a pas été déraciné par les épines de l'hérésie des incroyants et des impies.
Bienheureux celui qui a gardé la maîtrise de ses paupières, et ne s'est pas trompé lui-même soit avec l'esprit ou les sens en ce qui concerne la chair, qui, peu de temps après le trépas, suinte la putréfaction.
Bienheureux celui qui a devant ses yeux le jour du départ, et qui a haï l’orgueil, car la faiblesse de notre nature a été prouvée : elle pourrit dans la tombe.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après la version américaine
publiée par la paroisse Saint Nicolas
de Billings,
MT. / USA
2004