Dans la confession, l'Église veut que l'on révèle la faiblesse que l'on cache derrière le masque de la force.
Dans la confession, l'Église veut que l'on révèle la plaie suppurante de son âme, la plaie dont on occulte habilement la surface avec des onguents parfumés.
Dans la confession, l'Église veut que celui qui joue le rôle du splendide chevalier se montre tel qu'il est, la personne sinistrée qu'il est en réalité lorsqu'il est seul.
Personne ne va voir un médecin pour se vanter de sa santé. Il s'agit de lui révéler l'endroit de sa santé qui est vicié. De la même manière, on va voir un Père spirituel pour lui révéler une dangereuse fissure dans sa vertu.
Lorsque l'on franchit le seuil du cabinet d'un médecin, on laisse derrière soi tout son orgueil, afin de pouvoir le reprendre lorsqu'on sortira à nouveau parmi les gens. Lorsqu'une personne se confesse, elle doit laisser tout son orgueil en dehors du seuil de l'église. Et il est bon qu'elle le laisse là lorsqu'elle sortira à nouveau parmi les gens. Dieu veuille qu'à la sortie, elle trouve une autre béquille : au lieu de reprendre son orgueil, qu'elle prenne l'humilité pour la soutenir dans la vie.
Saint Nicolas Velimirovitch
***
Version française Claude Lopez-Ginistyd'après
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire