"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mardi 9 juillet 2024

L'ASSEMBLÉE DES SAINTS DE DIVEYEVO [9/14]

 


La vie de Hieromartyr Michael Gusev (1890-1937), commémoration le 7/20  novembre

Le futur prêtre Michael Gusev, frère du père Jacob, est né dans la famille du Protoprêtre Ioann le 25 octobre 1890 dans le village de Diveyevo, dans le comté d'Ardatov.

À vingt et un ans, il avait terminé ses études au séminaire théologique de Nijni Novgorod, s'était marié peu de temps après et à vingt-trois ans, il fut ordonné prêtre. Malgré sa jeunesse, le père Michel fut immédiatement nommé confesseur spirituel du monastère de Seraphim-Diveyevo.

C'était une période difficile pour tous les croyants ; chaque année qui passait était de plus en plus difficile pour ceux qui s'étaient consacrés à Dieu et à son Église. Le 21 septembre 1927, la police interdit aux moniales de sonner les cloches pour les Vêpres. Le père Michael sortit de l'église pour enquêter sur le silence et fut rapidement arrêté et emmené à la prison d'Arzamas.

Quinze jours plus tard, le père Michael fut libéré et trouva refuge temporaire avec son frère, le père Jacob. Peu de temps après, il fut nommé recteur de l'église Saint-Nicolas dans le village de Kulebakino - paroisse animée par les fidèles d'une grande usine métallurgique. Le père Michael s'efforçait d'aider les moniales du monastère de Diveyevo, dont beaucoup étaient démunies et errantes ; il fournit de la nourriture et des fournitures aux familles des personnes emprisonnées.

Le 31 août 1937, le destin du père Michael refléta celui de nombreuses âmes justes de son époque - il fut arrêté. Peu de temps avant cela, il avait été convoqué deux fois par le NKVD et pressé de renoncer à sa prêtrise. Il fut finalement accusé d'organiser un groupe ecclésiastique fasciste contre-révolutionnaire dans le district de Kulebaki. En trois mois, son sort fut scellé. Le 20 novembre 1937, à Gorky, le père Michael futexécuté sur ordre d'une troïka de police secrète.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

Aucun commentaire: