"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 3 juin 2024

PROFITANT DE LA NUIT, L'UKRAINE DÉTRUIT L'ÉGLISE DE LA DÎME, CONSTRUITE SUR LE SITE DE LA PREMIÈRE CATHÉDRALE DE KIEV

L'endroit où se trouvait l'église de la Dîme 
Photo : Télégramme

Kiev, le 17 mai 2024     

Le Musée national d'histoire de l'Ukraine et les nationalistes anti-orthodoxes ont enfin réalisé leur rêve de démanteler et de détruire une église qui, jusqu'à ce matin, se trouvait sur le site de la première cathédrale de la Rus' de Kiev.

L'ancienne cathédrale a été détruitee par les autorités impies en 1936, mais en 2006, la nouvelle église, appartenant au monastère de la Dîme, a été construite par les résidents de Kiev avec la bénédiction du Métropolite Vladimir de Kiev et de toute l'Ukraine, alors Primat.

L'élément anti-orthodoxe en Ukraine tente de démanteler l'Eglise depuis au moins 2018, à l'époque du président Petro Porochenko, arguant qu'elle a été construite illégalement sur le territoire du Musée national d'histoire.

L'église a été vandalisée et incendiée le 25 janvier 2018. Le 3 février de la même année, environ 200 radicaux ont organisé une manifestation près du monastère, appelant à son démantèlement. Plus de 3 000 personnes sont sorties pour défendre le monastère le même jour. L'ancien higoumène du monastère de la Dîme, Sa Grace, l'évêque Gideon de Makarov, a été temporairement privé de sa citoyenneté ukrainienne en 2019-2020 après avoir parlé de la persécution de l'Église.

     

En février 2023, la Cour économique de Kiev a décidé de démanteler l'église, ce qui a ensuite été confirmée par d'autres décisions du tribunal.

Le mois dernier, le Musée a annoncé une collecte de fonds en vue de la démolition de l'église, la qualifiant de « décharges ».

Et hier soir, le monastère des Dîmes et d'autres sources ont commencé à rendre compte de la démolition de l'église.

« À l'heure actuelle, l'église est entourée de policiers et de militaires, avec de nombreux bus transportant des soldats », a écrit le monastère à 22h34. Le message suivant appelait à des prières et à l'aide physique de toute personne capable.

À 10 h 49, le monastère a rapporté que la police essayait de détenir les frères du monastère. Il a rapporté plus tard qu'il y avait plus de 100 policiers armés présents.

À 11 h 40 : « Des brouilleurs pour la communication mobile et Internet ont été activés sur le site, et tout le périmètre de la montagne est bouclé par la police. Le son des bulldozers peut être entendu. »

     

À 12 h 18, le monastère a publié une vidéo de camions à benne masse transportant des débris. « Icônes... Croix... L'autel... » écrivait le monastère.

« L'église qui a été consacrée par Sa Béatitude le Métropolite Vladimir et Sa Béatitude le Métropolite Onuphre n'existe plus... », a écrit le monastère à 12 h 20.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

ORTHOCHRISTIAN


Pauvres ukrainiens de l'Eglise canonique du Métropolite Onuphre -majoritaire en Ukraine- dont les fidèles se battent dans l'armée ukrainienne contre l'invasion russe et sont persécutés, chassés, calomnies, physiquement agressés par le gouvernement ukrainien et les sbires de la secte de Dumenko créée au mépris de tous les canons par le patriarche Bartholomée qui s'intéresse à tous les hommes sauf à ceux qu'il laisse persécuter par ses séides en terre d'Ukraine. 

Et le silence des bonnes âmes stanbouliotes partout en Europe, est assourdissant. Quand se réveilleront-ils? C.L.-G.

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