"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 1 décembre 2019

Si la nouvelle est vraie, elle n'est pas vraiment surprenante!


La principale caractéristique de l'esprit de l'époque est une atmosphère à la Mickey Mouse. Ils disent : "Détendez-vous, calmez-vous... Quoi qu'il arrive, ne le prenez pas au sérieux."

Hiéromoine Seraphim Rose
de bienheureuse mémoire

Qu'attendent les distingués canonistes de l'église grecobyzantinihellénique pour donner leur docte avis sur les aberrations "patriarcales"? Il y a déjà longtemps que le Père Peter Heers a tiré la sonnette d'alarme ( cf. son texte Towards the Eigth Ecumenical Council:

Père Peter Heers, au cours de ses recherches de thèse, a trouvé la source complète d'[une] citation étonnante [Le métropolite Bartholomée, actuel patriarche de Constantinople donnait une interview à un célèbre journaliste]. L'interview fut réalisée par Desmond O'Grady et est parue dans le numéro de The National Catholic Reporter du 21 janvier 1977. L'article était intitulé "Futur Concile Orthodoxe." La citation entière dit ce qui suit:

"Nos fidèles ressentent le besoin de rénovation. Ils veulent des moyens plus accessibles pour vivre leur foi. Par exemple, la prescription de 40 jours de jeûne avant Pâques et Noël, est à peine possible aujourd'hui, en dehors des monastères. Nous ressentons la nécessité de renforcer nos liens avec d'autres chrétiens.

Par la grâce de Dieu, toutes les églises orthodoxes privilégient désormais l'œcuménisme. L’œcuménisme a progressé dans la dernière décennie, même s’il n'y a pas eu une succession d'événements frappants, comme la réunion de 1964 entre le pape Paul et le Patriarche Athénagoras, à Jérusalem.

Cette démonstration de fraternité retrouvée, a fourni de bonnes copies journalistiques. L'exploration théologique qui a suivi a été moins spectaculaire, mais néanmoins fructueuse -la convocation du Concile en est la preuve. Il passera en revue nos entretiens bilatéraux avec les catholiques romains, les anglicans, les luthériens, les vieux-catholiques et les églises non-Chalcédoniennes. Cela donnera sûrement une impulsion à l'œcuménisme. Le Concile signifiera aussi une ouverture de l'Eglise orthodoxe aux religions non-chrétiennes, à l'humanité dans son ensemble. 

Cela signifie une nouvelle attitude envers l'islam, le bouddhisme, la culture contemporaine, aux aspirations pour une société fraternelle libre de discrimination raciale... En d'autres termes, il marquera la fin de 12 siècles d'isolement de l'Eglise orthodoxe. "

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Orthodoxos Typos du 27 novembre 2019
(source)
commente ainsi l'information qui suit dans le reste de ce message  venant de l'Union des Journalistes Orthodoxes:


H ένωση της Ορθοδόξου Εκκλησίας με τους Παπικούς είναι αναπόφευκτη

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Si ce que dénonce l’Union des Journalistes Orthodoxes est vrai on ne peut ressentir que du chagrin et du dégoût pour le patriarche Bartholomée, mais davantage pour les abbés athonites qui entendent [ces paroles] de la bouche du patriarche et ne réagissent pas!



Article de l'Union des Journalistes Orthodoxes


Le patriarche de Constantinople croit que seules des différences historiques plutôt que les dogmes séparent l'Orthodoxie et le catholicisme [romain], donc leur unité est inévitable.

Le patriarche Bartholomée de Constantinople a déclaré qu'il n'y a que des controverses historiques plutôt que dogmatiques entre chrétiens orthodoxes et catholiques. Il l'a dit lors de sa dernière visite au Mont Athos.

En particulier, selon les sources de l'Union des Journalistes Orthodoxes, lors d'une visite au monastère grec de Pantocrator, le patriarche Bartholomée, en présence des frères et invités du monastère, a affirmé que l'unité de l'Église orthodoxe avec les catholiques romains était inévitable.

Selon lui, la division qui existe aujourd'hui entre les orthodoxes et les catholiques a des racines historiques, mais ne se situe pas dans le domaine du dogme.

Le patriarche Bartholomée est convaincu que les catholiques sont "exactement les mêmes chrétiens que nous". Il a également souligné que le don par le pape François des saintes reliques de l'apôtre Pierre est un témoignage des bonnes grâces de l'église catholique en relation avec l'Église orthodoxe.

Les sources de l'Union des Journalistes Orthodoxes disent que pendant le discours du patriarche Bartholomée, l'Archimandrite Gabriel, Abbé du monastère de Pantocrator, l'Archimandrite Alexis, Abbé du monastère de Xenophont, Archimandrite Ephraim, Abbé du monastère de Vatopaidi, les frères de plusieurs monastères et invités étaient présents. La plupart des frères des monastères après de telles paroles du chef de Phanar étaient perplexes, mais aucun des présents n'a protesté contre le patriarche Bartholomée. De plus, certains moines, après les paroles du chef du Phanar qui disait que l'unité avec les catholiques est inévitable, pleuraient.

Selon les témoins oculaires, de nombreux gardes patriarcaux ne permirent à quiconque des frères d'enregistrer le discours du patriarche Bartholomée.

Plus tôt, l'Union des Journalistes Orthodoxes a écrit qu'en Belgique, le patriarche Bartholomée et l'abbé de Xenophont prièrent conjointement avec les catholiques [romains].

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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