Dans le livre des Saints Pères appelé les Sentences des Pères du Désert, il est dit qu'Abba Marc l'Égyptien ne quitta pas sa cellule pendant trente ans. Le prêtre de la Skite venait servir la Liturgie certains jours. Cependant, voyant la patience parfaite du staretz, le Diable entreprit de le tenter de juger les autres. Ainsi, le Malin exhorta un certain frère possédé par un démon à aller chez le staretz pour une bénédiction. Et en arrivant à l'ermite, avant de dire quoi que ce soit d'autre, l'homme possédé cria à l'adon : « Ton prêtre a la puanteur du péché ; tu ne devrais plus le laisser venir à toi ! » Pourtant, le staretz inspiré par Dieu lui dit : « Frère, tout le monde laisse sa saleté dehors, mais tu me l'as apportée ! Pourtant, il est écrit : « Ne jugez pas, afin que vous ne soyez pas jugés » (Matthieu 7:1). Bien que le prêtre soit pécheur, le Seigneur le sauvera, car il est écrit : « Priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris » (Jacques 5:16) !
Après avoir prononcé ces mots, le saint starts pria et chasséale démon de l'homme et le libéra, le rendant en bonne santé. Et le Dieu Bon, voyant la bonté du staretz, lui révéla un signe miraculeux. Et voyez comment il en témoigne lui-même dans ses propres mots : « Quand le prêtre voulut commencer la Divine Liturgie, j'ai vu un ange de Dieu descendre du Ciel et mettre sa main sur la tête du prêtre. À ce moment-là, le prêtre est devenu comme un pilier de feu. Et j'ai été impressionné par la vision, j'ai entendu une voix me dire : « Mec, pourquoi es-tu étonné par cela ? Car si un roi terrestre ne permet pas à ses nobles de se tenir devant lui avec des vêtements tachés (mais qu'ils sont tous vêtus de beaucoup de gloire), alors combien plus le pouvoir divin purifiera-t-il les serviteurs des dons sacrés lorsqu'ils se tiendront devant la gloire céleste ? » En entendant ces mots, l'ascète vigilant Marc se consacra encore plus à honorer les personnes ordonnées, progressant dans ses luttes ascétiques. Voici les dons étonnants que reçoivent ceux qui ne jugent pas le clergé.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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