Tcherkasy, province de Tcherkasy, Ukraine, 7 mai 2025
Une autre église orthodoxe [canonique] a été prise par des schismatiques impies avec l'aide de la police et du maire local de Tcherkassy, où la prise de contrôle de l'église la plus violente et la plus sanglante de toute l'Ukraine a eu lieu en octobre.
Hier, 6 mai, les autorités locales et les ecclésiastiques de "l'église" orthodoxe schismatique d'Ukraine sont entrés dans l'église St. André et ont commencé à faire l'inventaire pendant que les policiers empêchaient les fidèles orthodoxes d'entrer, rapporte le département d'éducation à l'information de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique.
Son éminence le Métropolite Théodose, qui a été physiquement attaqué lors de la saisie sanglante d'octobre et qui est une cible personnelle des autorités ukrainiennes anti-orthodoxes, est arrivé sur les lieux et s'est entretenu avec le maire Anatoly Bondarenko, qui a été directement impliqué dans la saisie.
Le maire a tenté de prétendre que la communauté paroissiale avait voté pour quitter l'Église orthodoxe et rejoindre les schismatiques, mais il n'a pas été en mesure de présenter la preuve d'un tel vote ou les noms de ceux qui avaient voté. Tous les paroissiens qui étaient présents ont proclamé leur loyauté envers le Christ dans l'Église orthodoxe.
En outre, le Métropolite. Théodose a expliqué que son prédécesseur, Son Eminence le Métropolite Sophrony, avait construit l'église sur des terres allouées au diocèse, et qu'il n'y a donc aucune question de propriété légale.
Le laïc Bonarenko a essayé de dicter comment les fidèles prient : « Vous ne prierez librement que lorsque vous prierez en ukrainien, pour une Ukraine unie et pour notre pays. Pas pour le patriarche Kirill. » Le maire a ainsi montré son ignorance, car l'UOC n'a pas commémoré le patriarche Kirill depuis mai 2022, et prie pour l'Ukraine à chaque service.
Le Métropolite Théodose a expliqué que le slavon est l'héritage de l'Église : « Nous prions comme nos arrière-grands-pères, grands-pères, pères. Nous prions et continuerons à prier en slavon d'Église. »
« Terminez le séminaire, venez à la prêtrise, puis nous parlerons comme des égaux », a déclaré le Métropolite. « Mais pour l'instant, les laïcs en costume ne vont pas nous dire à nous gens d'Église dans quelle langue prier. »
À la fin, le clergé orthodoxe et les fidèles ont été forcés de quitter l'église, prenant les antimens et une particule des reliques de St. Panteleimon avec eux.
« Avec la prière et les larmes aux yeux, les paroissiens ont reçu le reliquaire avec cette particule des reliques, qui a été passée à travers les portes, verrouillée par la police, et nous avons quitté l'église », a déclaré le Métropolite Théodose.
« Maintenant, l'église est gardée par la police, qui exécute un ordre criminel, violant la constitution et la loi sur la police nationale », a-t-il déclaré, rappelant à la police qu'elle n'est pas tenue de suivre les ordres illégaux.
« Nous ne nous plaignons pas que Dieu permette que cela nous arrive, parce que tout le peuple ukrainien souffre. Tout le monde connaît des difficultés. Et tout le monde attend que tout cela se termine, que la paix et la liberté reviennent dans le pays, et que les fidèles retournent dans leurs églises. Cela se produira certainement », a déclaré le hiérarque.
Comme toujours, les fidèles de l'UOC ont prié pacifiquement alors que les schismatiques et les autorités menaient leur action impie.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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