Il a souligné que la majorité des auteurs de ces provocation sont des politiciens ou des représentants des médias occidentaux et qu’ils utilisent le conflit armé actuel comme prétexte pour attaquer le patriarche Cyrille et toute l’Église russe. « Nous sommes convaincus que ces accusations constituent une déformation et une falsification de la vérité et des faits. L’Église ne soutient jamais les guerres, mais appelle toujours à la paix. Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie a appelé à plusieurs reprises à la paix, mais son devoir spirituel en tant que patriarche de Moscou est de défendre son pays et sa patrie, de condamner les conspirations et les plans occidentaux dirigés contre la Russie », a rappelé le hiérarque. Après avoir rappelé qu’il avait lui-même déclaré à plusieurs reprises qu’il était opposé aux guerres et qu’il espérait, entre autres, une fin rapide du conflit en question, « afin d’arrêter cette véritable tragédie humaine, dont la facture est payée par des civils innocents et sans défense », l’archevêque Théodose a poursuivi : « En même temps, nous condamnons de toutes les manières possibles l’utilisation du conflit militaire et politique comme instrument pour saper la position de l’Église orthodoxe russe, ainsi que sa mission spirituelle, humanitaire et pacifique ». Selon lui, ces tentatives constituent un « acte inacceptable et injustifiable ». « Sa Sainteté le patriarche Cyrille est le chef spirituel de l’Église russe, un fait accepté par la majorité des Églises orthodoxes, commémorant le nom de Sa Sainteté dans les saints diptyques. Par conséquent, nous percevons les provocations contre l’Église orthodoxe russe comme des provocations contre l’ensemble de l’Église orthodoxe », a souligné le hiérarque. Celui-ci a rappelé une fois de plus que les persécutions contre l’Église orthodoxe ukrainienne canonique dépendant de Sa Béatitude le métropolite Onuphre ne cessent pas. Les hiérarques et les prêtres sont persécutés, les églises sont saisies. « Récemment, le monde entier a été témoin de la scène tragique où, sur ordre des autorités ukrainiennes, une église a été démolie L’église de « la Dîme » au centre de Kiev a été rasée dans la nuit du 16 mai par les autorités ukrainiennes – Orthodoxie.com», a également mentionné Son Éminence, confessant que ces scènes lui rappelaient « les pages sombres de l’époque bolchevique – le temps des plus lourdes persécutions contre l’Église du Christ ».
Après s’être prononcé catégoriquement contre les provocations évidentes contre le patriarche de Moscou et de toute la Russie, le hiérarque de l’Église de Jérusalem a souligné : « Nous croyons que toute divergence d’opinion doit être résolue non pas par des provocations, mais par la recherche de voies de dialogue. Cependant, il nous semble que les politiciens qui se livrent à des provocations de ce type poursuivent des objectifs prémédités, qui ne prévoient aucun dialogue. Ces personnes servent des idées hostiles à l’Église orthodoxe, cherchent à enraciner les désaccords en son sein et à saper sa position dans le monde actuel ». Les attaques hostiles contre le patriarche Cyrille « et certains hiérarques qui sont liés à cette Église sœur sont un maillon de la chaîne des persécutions qui affectent toute l’Église orthodoxe », a déclaré encore le hiérarque. Comme il l’a indiqué, la persécution est menée à la fois en Ukraine et dans d’autres pays où l’Église russe a une présence spirituelle, par exemple en Estonie. Exprimant son soutien à l’Église estonienne et à ses évêques, l’archevêque Théodose de Sébaste a également qualifié de fausses et dépassant le cadre de ses fonctions les accusations portées par le ministre estonien de l’Intérieur, Lauri Läänemets, qui, à la mi-mai, a exigé que l’Église orthodoxe estonienne du Patriarcat de Moscou reconnaisse Sa Sainteté le patriarche Cyrille comme « hérétique ». « De quel droit le ministre estonien de l’Intérieur disposait-il pour porter ces fausses accusations, car cela sort du cadre de ses compétences ? Il est absolument inacceptable qu’un fonctionnaire d’Estonie accuse le chef de l’Église russe d’hérésie. Dans l’approche ecclésiastique, le mot « hérésie » indique un écart par rapport au dogme orthodoxe et à la foi chrétienne. L’hérésie est l’altération de la foi immaculée. Chaque évêque de l’Église connaît fort bien les saints canons formulés par les Conciles œcuméniques, en particulier en ce qui concerne le dogme de la Sainte Trinité et la présence constante du Seigneur Jésus-Christ dans notre Église et notre vie spirituelle. La propagation de la foi chrétienne a eu lieu par l’intermédiaire des saints apôtres, qui se sont réunis le jour de la Pentecôte à Jérusalem, d’où ils sont partis pour prêcher depuis l’Orient jusqu’à l’Occident et jusqu’aux confins de la terre. C’est de là, de la ville sainte de Jérusalem, où tous les lieux saints associés aux événements bibliques ont été préservés, que la bonne nouvelle du Sauveur Seigneur Jésus-Christ s’est répandue, et a atteint la Terre des Russes, où son baptême a eu lieu. Puis elle a acquis la vraie foi chrétienne et la conserve à ce jour sans tache malgré toutes ses périodes difficiles et les longs siècles de persécutions. Le hiérarque a caractérisé comme insensées et irresponsables les déclarations des autorités estoniennes dont le but est d’inciter aux querelles et aux scandales dans l’Église orthodoxe, soulignant que l’ingérence des autorités politiques dans les affaires internes de l’Église orthodoxe en Estonie est absolument inacceptable.
« Nous prions pour la fin de la persécution de l’Église orthodoxe en Ukraine, en Estonie et dans d’autres pays », est-il dit dans le communiqué. « Nous comprenons tous parfaitement que notre Église orthodoxe traverse aujourd’hui des temps difficiles en raison des divisions et des désaccords internes, dont la raison principale est précisément la politique de l’Occident, puisque c’est là que l’on a cherché à imposer la création d’une Église non canonique en Ukraine, et aujourd’hui on essaie d’imposer la même chose dans d’autres pays du monde », a déclaré le hiérarque. Il a appelé les primats des Églises orthodoxes locales « à proposer des initiatives concrètes pour éliminer ces divisions et y mettre fin, ainsi qu’à s’opposer ensemble à l’ingérence politique de l’Occident dans les affaires intérieures de l’Église orthodoxe, car leur objectif n’est que d’enraciner et d’approfondir les désaccords existants au sein de l’Église ».
Réitérant son rejet des guerres dans n’importe quelle région du monde et sa position pacificatrice visant à faire prévaloir l’amour et la fraternité entre les hommes, l’archevêque Théodose a mentionné : « Mais nous nous opposons également à l’utilisation des conflits et des guerres, comme en Ukraine aujourd’hui, afin de contrer l’Église russe et son patriarche, ainsi que d’aggraver les divisions existantes dans l’Église ».
« Plus que jamais, aujourd’hui, notre Église a besoin de la miséricorde et de l’intervention de Dieu. C’est ce que nous demandons à Jérusalem, devant le Saint-Sépulcre du Seigneur pendant les saints jours de la période pascale, afin que le Seigneur protège notre Église contre tous ses ennemis, visibles et invisibles. Nous avons besoin de dirigeants ecclésiastiques sages qui feront tous les efforts possibles pour essayer de guérir la blessure de l’Église qui s’est produite à la suite de l’intervention occidentale, dont le but est d’imposer une réalité ecclésiastique anti-canonique », a conclu le hiérarque.
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