"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 26 février 2024

Mon Dieu, pourquoi mes poules ne pondent-elles plus d'œufs?


Ma mère nous a emmenés à l'église lorsque j'étais enfant. Nous étions onze enfants et elle nous a tous emmenés à l'église. Enfants, nous lui disions que nous avions mal aux pieds et que nous voulions sortir. Mère nous disait :

Vous ne savez pas ce que signifie la prière et vous ne savez pas comment prier le Christ, mais la douleur de vos pieds est votre prière à Dieu. C'est votre prière lorsque vos pieds vous font mal pour le Christ. Votre corps [est] fatigué pour le Christ parce que vous ne savez pas comment prier parce que vous êtes enfants. `

Ce qui m'impressionnait chez ma mère, c'est sa prière. Mère parlait avec Dieu comme elle parlait avec son père.

« Dieu, pourquoi mes poules ne pondent-elles plus d'œufs ? Je veux nourrir ces enfants. Ou pourquoi ma vache ne donne plus de lait ? Ou pourquoi le cochon est-il mort malade ? Ne vois-Tu pas Dieu que j'ai ici quelques bouches à nourrir ?

J'ai appris de ma mère cette relation personnelle avec Dieu et je l'ai eue en prison à côté de la relation avec ma mère.

Mère ne connaissait pas du tout la théologie.

Si vous lui demandiez ce que la Sainte Trinité signifiait, elle ne savait pas, elle ne connaissait que le Père, le Fils et le Saint-Esprit, mais elle ne savait pas ce que la Sainte Trinité signifiait.

Si vous pouvez avoir une foi simple, vous êtes le plus heureux du monde. Vous n'avez besoin d'aucune théorie. Rien ne peut vous tromper, rien ne peut troubler votre foi.

Mère n'était pas troublée par la mort de ses enfants par la pauvreté ou par la richesse. Elle n'était pas riche, mais de toute façon, nous avons eu des périodes fastes. La richesse ne la rendait pas fière et la pauvreté ne l'humiliait pas, elle restait aussi fidèle à la foi et aussi directe dans sa relation avec Dieu.

[ Père Gheorghe Calciu parle de sa mère...]


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

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