Un miracle jusque-là inconnu du grand saint Païssios l'Athonite a été rapporté par Spyros Symeon, qui lui-même apprit l'histoire sur le Mont. Athos, à la cellule de Panagouda où le saint lui-même avait vécu.
L'histoire fut publiée sur AgionOros :
Il y avait un couple à Athènes qui avait un conflit quotidien. Le mari était joueur et ivrogne, et sa femme malheureuse nettoyait les escaliers dans les immeubles d'habitation du matin au soir pour subvenir aux besoins de la famille. La situation s'aggravait chaque jour qui passait, puis un soir, la femme est tombée dans une frénésie, a attrapé un couteau dans la cuisine et elle était sur le point de tuer son mari endormi. Soudain, il y eut un moine inconnu qui bloquait son chemin :
« Qu'est-ce que tu prévois de faire ? Tu le regretteras. Sois patiente, et Dieu... »
La femme effrayée ne le laissa pas terminer sa phrase :
« Qui es-vous ? Comment es-tu arrivé ici ? »
Le moine répondit : « Je viens de la Sainte Montagne. J'habite à Souroti, non loin de Thessalonique, et je viens aussi Athènes. »
À ce stade, le mystérieux visiteur disparut.
La femme, remplie d'émerveillement et d'appréhension, cacha le couteau et commença à réveiller son mari. Il ne se réveilla pas immédiatement, car il s'était sérieusement enivré la veille. Sa femme lui dit qu'elle venait de voir un moine inconnu dans la pièce :
« Il a dit qu'il vivait à l'Athos et non loin de Thessalonique, mais parfois il venait à Athènes. »
Le mari en colère répondit : « C'est le milieu de la nuit, et tu me racontez ces histoires. Qui peut entrer dans notre maison lorsque toutes les portes et fenêtres sont fermées ? Tu as tout imaginé. Laisse-moi tranquille avec tes absurdités. »
Il se retourna de l'autre côté et s'endormit.
La femme ne ferma pas les yeux toute la nuit. Elle ne comprenait pas ce qui s'était passé, et cela la dérangea toute la nuit.
Quand l'aube arriva, elle partit travailler. Non loin de chez elle, il y a un kiosque où ils apportaient à l'époque les derniers journaux et magazines. Le regard de la femme tomba sur la couverture de l'une des publications - le moine mystérieux y était représenté. Les larmes aux yeux, elle lut ce qui était dit sur le moine qui ne l'avait pas laissée commettre ce terrible péché et qui avait empêché un meurtre.
Cette histoire est devenue connue des moines de cellule Athonite Panagouda de saint Païssios, et c'est là que je l'ai apprise.
Dieu est admirable dans Ses saints !
Version française Claude Lopez-Ginisty
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