samedi 21 mars 2009

SAINT SERAPHIM DE SAROV: INSTRUCTIONS SPIRITUELLES: 31



31 — Contre une trop grande sollicitude

La trop grande sollicitude envers les choses du monde est propre à l’homme incroyant et pusillanime. Et malheur à nous si, en nous préoccupant de notre propre personne, ne plaçons pas notre espérance en Dieu qui prend soin de nous ! Si nous ne Lui attribuons pas les biens visibles que nous utilisons dans le temps présent, comment pouvons-nous espérer de Lui ces biens qui nous sont promis dans le futur ? Ne soyons pas de tels hommes de peu de foi, mais “recherchons d’abord le Royaume de Dieu et le reste nous sera donné de surcroît”, selon la parole de notre Sauveur (Mt 6, 33).

Il est meilleur pour nous de mépriser ce qui n’est pas nôtre, c’est-à-dire ce qui est temporel et ce qui est éphémère, et de désirer ce qui est nôtre, à savoir l’incorruption et l’immortalité. Car lorsque nous serons incorruptibles et immortels, nous deviendrons dignes de la contemplation visible de Dieu, comme les apôtres lors de la très divine Transfiguration. Nous serons alors joints à Dieu dans une union avec Lui qui dépasse l’intellect, comme les intellects célestes. Car nous serons comme des anges et des fils de Dieu, “étant fils de la résurrection” (Lc 20, 36).

Version française Claude Lopez-Ginisty

Prier (97)



Dieu est toujours avec toi
Dans la joie des jours heureux
Dans la peine des épreuves
Et dans le désert spirituel où ton péché
Te fait croire à Son absence

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 20 mars 2009

SAINT SERAPHIM DE SAROV: INSTRUCTIONS SPIRITUELLES: 30



30 — De l’attention sur soi-même

Celui qui chemine sur la voie de l’attention ne doit pas faire confiance à son seul cœur, mais il doit vérifier les mouvements de son cœur et sa vie par rapport à la loi de Dieu et à la vie active des ascètes de la piété qui ont l’expérience de la lutte contre les passions. Ainsi, on peut plus facilement se sauver du Malin et contempler plus clairement la vérité.

L’intellect de l’homme attentif est pour ainsi dire comme une sentinelle en service ou un garde vigilant de la Jérusalem intérieure. Se tenant debout sur la hauteur de la contemplation spirituelle, il regarde avec un œil pur les puissances ennemies qui encerclent et attaquent son âme comme l’a dit le psalmiste : “Mon œil a vu de loin mes ennemis” (Ps 53, 9).

A cet œil, le Malin n’est pas caché qui “rôde comme un lion rugissant cherchant qui il pourra dévorer” (1 P 5, 8) et ne sont point cachés non plus ceux qui bandent leurs arcs “pour tirer dans l’ombre sur les cœurs droits” (Ps 10, 2).

Alors, un tel homme reçoit, selon l’enseignement du divin Paul “toutes les armes de Dieu afin d’être capable de résister au jour mauvais” (Eph 6, 13) et avec celles-ci et toute la grâce coopérante de Dieu, il repousse les attaques visibles et défait les guerriers invisibles.

Celui qui chemine sur cette voie ne doit pas prêter attention aux rumeurs qui viennent de toutes parts et qui peuvent remplir sa tête de pensées et de souvenirs oiseux et vains. Il ne doit porter l’attention que vers lui-même.

Sur cette voie, on doit se garder de se tourner vers les affaires des autres, on ne doit ni penser, ni parler de cela, selon le Psalmiste : “Ma bouche ne dira pas les actions des hommes” (Ps 16, 4) mais on doit prier le Seigneur ainsi : “De [mes péchés] qui sont cachés en moi, purifie-moi, et de ceux qui me sont étrangers, préserve ton serviteur” (Ps 18, 13-14).

L’homme doit diriger son attention sur le commencement et la fin de sa vie, cependant il doit être indifférent au milieu de celle-ci, lorsqu’arrivent bonheurs et malheurs. 

Pour préserver l’attention, on doit se retirer en soi-même, selon la parole du Seigneur : “Ne saluez personne en chemin” (Lc 10, 4) c’est-à-dire ne parle pas sans nécessité, à moins que quelqu’un ne courre après toi pour entendre de toi quelque chose de profitable.

Version française Claude Lopez-Ginisty


Prier (96)



Goûte à la joie pure
Des instants éternels
Où tu n'es présent
Qu'à Dieu dans l'oraison

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 19 mars 2009

SAINT SERAPHIM DE SAROV: INSTRUCTIONS SPIRITUELLES: 29



29 — Des pensées et mouvements de la chair

Nous devons nous libérer des pensées impures, surtout lorsque nous offrons notre prière à Dieu, car la fétidité et les bonnes odeurs ne peuvent s’accorder. Là où sont présentes les pensées, les accords avec elles se produisent. C’est ainsi qu’il faut repousser la première attaque des pensées pécheresses et les disperser de la terre de notre cœur. Tant que les enfants de Babylone, à savoir les pensées mauvaises, sont jeunes, il faut les briser et détruire contre le roc, qui est le Christ ; particulièrement les trois passions principales, qui sont la gourmandise, l’avarice et la vaine gloire, par lesquelles le diable s’efforça de tenter notre Seigneur même à la fin de Son combat dans le désert.

Le diable, comme un lion caché « dans son antre » (Ps. 9,30), nous dresse secrètement les pièges des pensées impures et impies. Alors, sans tarder, aussitôt que nous les apercevons, nous devons les dissiper au moyen d’une pieuse méditation et de la prière.

Un combat spirituel et une grande vigilance sont nécessaires pour accorder notre intellect avec le cœur et les lèvres au moment de la psalmodie, afin que dans notre prière l’encens ne se mêle pas à la mauvaise odeur. Car le Seigneur abhorre le cœur qui a de mauvaises pensées. 

Précipitons-nous sans cesse en larmes, jour et nuit, devant le visage de la bonté de Dieu, afin qu’Il purifie nos cœurs de toute pensée mauvaise et que nous puissions parcourir la voie de notre vocation, Lui offrant les dons de notre service avec des mains pures.

Nous faisons bien lorsque nous n’acceptons pas les pensées mauvaises que sème le diable. L’esprit impur a une influence forte seulement sur ceux qui sont passionnés tandis qu’il n’attaque que d’une manière détournée ou extérieure ceux qui se sont purifiés des passions.

Est-il possible pour un homme dans sa jeunesse de ne n’être pas troublé par les pensées charnelles ? On doit prier le Seigneur Dieu pour qu’Il éteigne l’étincelle des passions impures dès le début. Alors la flamme des passions ne se renforcera pas en l’homme.

Version française Claude Lopez-Ginisty

Prier (95)


Les saintes et les saints
Sont des passerelles
Amicales et pures
Vers le monde Divin

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mercredi 18 mars 2009

SAINT SERAPHIM DE SAROV: INSTRUCTIONS SPIRITUELLES: 28



28 — De la Lumière du Christ

Pour recevoir et contempler dans le cœur la lumière du Christ, on doit, autant que faire se peut, détourner son attention des objets visibles. Ayant d’abord purifié l’âme par la repentance et les bonnes actions, et avec la foi au Crucifié, ayant fermé les yeux du corps, il faut immerger l’intellect à l’intérieur du cœur et là, on prononce l’invocation du Nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Alors, à la mesure de son zèle et de la ferveur de l’esprit envers le Bien-Aimé, l’homme trouve dans le Nom invoqué un délice qui éveille en nous le désir de rechercher une plus haute illumination. 

Quand, par une telle pratique, l’intellect entre dans le cœur, la lumière du Christ brille, illuminant la chambre de l’âme par sa divine radiance, comme le dit le prophète Malachie : “Mais pour vous qui craignez mon Nom, le Soleil de Justice se lèvera” (Ml 4, 2).

Cette lumière est en même temps vie, selon les paroles de l’Evangile : “En Lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes” (Jn 1, 4).

Quand l’homme contemple intérieurement la lumière éternelle, son intellect est pur et il n’a en lui aucune représentation sensible mais, étant totalement immergé dans la contemplation de la bonté incréée, il oublie tout ce qui appartient aux sens et ne souhaite pas même se voir lui-même. Il désire plutôt se cacher au sein de la terre plutôt que d’être privé de son bien véritable qui est Dieu.

Version française Claude Lopez-Ginisty

Prier (94)



Ne laisse pas
Ton âme en jachère
Fais de ton cœur
Un jardin de prière

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

mardi 17 mars 2009

SAINT SERAPHIM DE SAROV: INSTRUCTIONS SPIRITUELLES: 26-27



26 — De la garde du cœur

Nous devons avec vigilance garder notre cœur des pensées et impressions inconvenantes selon la parole de celui qui écrivit les Proverbes : “Plus que tout garde ton cœur car de lui surgissent les sources de la vie” (Pr 4, 23).

Par la garde vigilante du cœur, la pureté vient s’y établir, pureté dans laquelle est contemplé le Seigneur selon l’assurance donnée par la Vérité éternelle : “Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu” (Mt 5, 8).

Quelque bien qui ait coulé dans le cœur, nous ne devons pas le laisser sourdre sans nécessité hors de celui-ci. Car ce qui a été recueilli est sauf du danger des ennemis visibles et invisibles seulement quand il est gardé, tel un trésor, à l’intérieur du cœur.

Le cœur n’est bouillant, étant enflammé par le feu divin, que lorsque de l’eau vive est en lui. Si cette eau est versée à l’extérieur, il devient froid et l’homme devient glacé.

27 — Du discernement des mouvements du cœur

Quand un homme reçoit quelque chose de divin, il se réjouit en son cœur, mais quand il s’agit de quelque chose de diabolique, il est troublé.

Le cœur chrétien qui a reçu quelque chose de divin ne demande rien d’autre afin d’être convaincu que cela vient précisément du Seigneur. En effet, cette action divine elle-même convainc le cœur qu’elle est céleste, car il ressent en lui les fruits spirituels : « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi » (Gal. 5, 22).

Au contraire, bien que le diable puisse se transformer en ange de lumière (2 Co 11, 14) et puisse produire des pensées qui ont l’apparence du bien, le cœur ressentira néanmoins une absence de clarté et un trouble dans les pensées. 

Expliquant ceci, saint Macaire d’Egypte dit : “Bien que Satan puisse aussi produire des visions de lumière, il est tout à fait incapable de produire un bon effet : c’est là un signe bien connu de ses œuvres” (Saint Macaire, Homélie 4, chapitre 13).

Donc, à partir de ces divers mouvements du cœur, l’homme peut savoir ce qui est divin et ce qui est diabolique, comme saint Grégoire le Sinaïte l’écrit : “A l’effet produit, tu peux savoir si la lumière qui brille en ton âme vient de Dieu ou de Satan” (« Philocalie », Saint Grégoire le Sinaïte, sur l’hésychia).


Version française Claude Lopez-Ginisty


Prier (93)



C'est le cœur 
Qui te dira l'indicible
Dieu t'aime malgré toi
Et tu gardes ta liberté

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

lundi 16 mars 2009

SAINT SERAPHIM DE SAROV: INSTRUCTIONS SPIRITUELLES: 25



25 — Comment conserver la paix de l’âme

Par tous les moyens, on doit s’efforcer de préserver la paix de l’âme et de ne pas être troublé par les offenses des autres. Pour cela, on doit s’efforcer de restreindre la colère et par le biais de l’attention de garder l’intellect et le cœur de toutes impulsions néfastes.

Une telle pratique peut apporter la tranquillité au cœur de l’homme et en faire une demeure pour Dieu Lui-même.

Nous voyons l’exemple d’une telle absence de colère chez Saint Grégoire le Thaumaturge, à qui une prostituée demandait sur la place publique une rétribution pour un péché soi-disant commis avec elle. Et lui, ne se fâchant pas le moins du monde contre elle, dit avec douceur à l’un de ses amis : ” Donne-lui vite la somme qu’elle demande ! ” A peine avait-elle reçu l’injuste salaire qu’elle fut sujette à une attaque d’un démon. Le saint, quant à lui, chassa d’elle le démon par la prière ( Vie des Saints, 17 novembre).

S’il est cependant impossible de ne pas être troublé, il faut au moins s’efforcer de retenir sa langue, comme le dit le Psalmiste : “J’étais troublé, et je n’ai point parlé ” ( Ps 76,5).

Dans ce cas nous devons prendre pour exemples les Saints Spyridon de Trimithonte et Ephrem le Syrien. Le premier (Vie des Saints, 12 décembre) supporta ainsi une offense : quand à la demande de l’Empereur grec, il se présenta au palais, l’un des serviteurs qui s’y trouvait, le prit pour un mendiant, se moqua de lui en éclatant de rire, ne lui permit pas d’entrer dans le palais impérial et le frappa à la joue. Saint Spyridon, étant doux, lui tendit l’autre joue, selon la Parole du Seigneur ( Mat 5, 39).

Saint Ephrem ( Vie des Saints, 28 janvier), alors qu’il jeûnait au désert, fut privé de nourriture de la façon suivante : le disciple qui lui apportait la nourriture, renversa accidentellement le plat en chemin. Le saint, voyant son disciple triste, lui dit : « Ne t’afflige point, frère, si la nourriture n’a pas voulu venir à nous, nous irons à elle », puis il s’assit près du plat brisé et, ramassant la nourriture, la mangea. Il était ainsi sans colère.

Et de quelle façon vaincre la colère, on le peut voir dans la vie de Saint Païssios le Grand ( Vie des Saints, 19 juin) qui demanda au Seigneur Jésus-Christ qui lui était apparu, de le libérer de la colère. Le Christ lui dit : « Si tu veux vaincre la colère et la fureur aussi, ne désire rien, ne hais personne, ne rabaisse aucun homme ».

Afin de préserver la paix de l’âme, on doit se défaire de l’acédie et s’efforcer d’avoir un esprit non pas triste mais joyeux, selon la parole de Sirach : “Car la tristesse en a tué plusieurs et il n’est en elle nul profit ” ( Ecclésiastique, 30, 23).

Quand un homme manque grandement de ces choses qui sont nécessaires au corps, il lui est difficile de vaincre l’acédie. Mais ceci s’applique, bien entendu, aux âmes faibles.

Pour la préservation de la paix de l’âme, on doit de même fuir par tous les moyens le jugement des autres. En ne jugeant pas et par le silence, la paix de l’âme est maintenue : quand un homme est dans une telle disposition, il reçoit les révélations Divines.

Afin de se libérer du jugement que nous portons sur les autres, on doit être attentif à soi, ne pas accepter les pensées étrangères venant de quiconque et on doit être comme mort à toutes choses.

Pour la préservation de la paix de l’âme, il faut plus souvent entrer en soi-même et se demander : “Où suis-je ? ”

En même temps, on doit veiller à ce que les sens corporels, et plus particulièrement la vue servent l’homme intérieur et ne puissent distraire l’âme aux moyens des objets sensibles, car seuls reçoivent les dons porteurs de Grâce ceux qui ont une activité intérieure et veillent sur leur âme.

Version française Claude Lopez-Ginisty

Prier (92)



L'orgueil 
Est l'hélianthe de ton ego
Qui pense que l'Autre Soleil
Tourne autour de lui

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

dimanche 15 mars 2009

SAINT SERAPHIM DE SAROV: INSTRUCTIONS SPIRITUELLES: 24



24 — De la paix de l’âme

Il n’est rien de meilleur que la paix du Christ. En elle sont détruits les assauts des esprits de l’air et de la terre : “Car nous avons à combattre, non contre la chair et le sang, mais contre les principautés et les puissances, contre les princes des ténèbres de ce monde, contre les esprits de malice dans les lieux célestes” (Eph 6, 12).

C’est la marque d’une âme sage pour un homme que de plonger son intellect en lui-même et d’être actif dans son cœur. Alors, la grâce de Dieu le couvre de son ombre, il est dans un état de paix et, par cela, il accède à un état encore plus paisible : paisible, c’est-à-dire avec une bonne conscience, et encore plus paisible, car l’intellect contemple en lui-même la grâce du Saint-Esprit, selon la parole de Dieu : “Le lieu où Il réside, c’est la paix” (Ps 75, 3).

Peut-on avec les yeux du corps voir le soleil et ne pas se réjouir ? Mais combien plus joyeux est l’intellect quand il voit avec le regard intérieur le Soleil de Justice, le Christ ! Alors, en vérité, il se réjouit d’une joie angélique. C’est ce dont l’apôtre a parlé également en disant : “Mais notre cité à nous est dans les cieux” (Ph 3, 20).

Celui qui chemine dans un état de paix, puise comme avec une cuillère les dons spirituels. Les Saints Pères, étant dans la paix et à l’ombre de la Grâce Divine, vécurent longtemps.

Quand un homme parvient à l’état de paix, il peut répandre également sur les autres la lumière qui illumine l’intellect, mais avant cela, il doit répéter ces paroles de la prophétesse Anne : “Ne parlez plus avec tant de hauteur !” (1 Samuel 1, 2) et celles du Seigneur : “Hypocrites, ôte premièrement la poutre de ton œil et alors tu verras comment tu peux tirer la paille de l’œil de ton frère” (Mt 7, 5).

Cette paix, comme un trésor inestimable, notre Seigneur Jésus-Christ l’a laissée à ses disciples avant sa mort, disant : “Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix” (Jn 14, 27). De cette paix, l’Apôtre dit de même : “Et que la paix de Dieu, qui surpasse toutes pensées, garde vos cœurs et vos esprits en Jésus-Christ” (Ph 4, 7).

Si l’homme ne néglige pas les nécessités de ce monde, il ne peut avoir la paix de l’âme. La paix de l’âme est acquise par les afflictions. L’Ecriture dit : « Nous sommes passés par le feu et par l’eau, puis Tu nous as conduits au lieu de rafraîchissement » (Ps. 65,12). La voie de ceux qui veulent être agréables à Dieu passe par de nombreuses afflictions.

Rien n’assiste autant l’acquisition de la paix intérieure que le silence, et pour autant que cela soit possible, le fait de parler sans cesse avec soi et rarement avec les autres.  Nous devons donc concentrer toutes nos pensées, tous nos désirs, toutes nos actions sur l’acquisition de la paix de Dieu et toujours nous écrier avec l’Eglise : “Seigneur notre Dieu, donne-nous la paix” (Is 26, 12).

Version française Claude Lopez-Ginisty

Prier (91)



Ne cherche pas toujours à atteindre
Le sommet de la Sainte Montagne
L'amour de Dieu et Sa compassion
Sont aussi présents
Dans la plaine où tu chemines

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)