Le Christ est parmi nous, mes chers lecteurs !
Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. (Col. 4:6), enseigne l'apôtre Paul. La parole est notre principal moyen de communication, et c'est précisément la parole qui peut construire ou détruire, apporter la lumière ou l'obscurité totale. L'apôtre Paul parle du discours quotidien - les mots que nous utilisons dans toutes les situations ordinaires de la vie. Même les paroles les plus simples que nous disons au téléphone, dans un magasin, ou dans les commentaires dactylographiques doivent être remplis de grâce. Chaque parole de notre part devrait témoigner de la présence de Dieu dans notre vie. Cela signifie qu'il devrait contenir le calme, la paix, l'amour, la douceté et l'humilité.
Si nous parlons avec irritation, malice, haine, et autres, cela témoigne qu'un esprit maléfique vit dans notre cœur. L'apôtre Paul dit que le discours doit être avec du sel, pas avec du sucre. Notre discours ne doit pas être écoeurant, mais modérément salé. Il ne peut pas y avoir trop de sel dans le sens où il empêche l'âme de pourrir et de se décomposer. Mais si vous sursalez vos mots, ils deviennent durs et sévères. Si vous les sucrez trop, ils commencent à corrompre par leur douceur et leur manque de grâce.
C'est pourquoi une bonne mesure est si importante, non seulement dans la qualité, mais aussi dans la quantité de mots. Il ne devrait pas y en avoir trop, mais pas trop peu non plus. L'apôtre Paul dit, que vous sachiez comment vous devriez répondre à chaque homme. Notre discours doit être vivant et flexible. Il n'y a pas de norme de communication unique qui conviendrait à chaque auditeur. Notre interaction avec les autres doit être telle que différentes personnes puissent chacune recevoir, à leur manière, la grâce qui devrait être contenue dans nos paroles.
L'apôtre a prêché différemment à différentes personnes. Il a adapté ses paroles en fonction de l'oreille de l'auditeur. Le Christ a ordonné : Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes- ce qui signifie que dans une seule et même parole, la douceur du cœur et le discernement de l'esprit doivent être combinés. Certaines personnes ont un cœur « à la peau épaisse » et ont besoin de mots plus lourds ; d'autres ont une âme délicatement accordée, et avec eux, il faut parler très prudemment. L'essentiel dans tout cela est d'agir avec amour. Le véritable amour ne parle pas de la même manière à « tout le monde ». Il cherche un moyen d'atteindre une personne en particulier. L'apôtre Paul pouvait parler dans l'Aréopage avec beaucoup de tact, et il pouvait aussi nommer les choses par leurs propres noms.
Malheureusement, nous vivons à une époque où les paroles devancent les pensées. Les gens parlent et agissent, guidés par des impulsions nerveuses plutôt que par l'esprit et la raison saine. Même ceux qui portent des vêtements sacerdotaux siègent sur les réseaux sociaux et, au lieu de prier, tissent de grandes toiles de paroles sans grâce. Les gens se lancent des mots comme des pierres, parce qu'ils réagissent à tout, non pas dans la prière, mais émotionnellement. Et les émotions traînent derrière eux la malice, le désir d'insulter, d'humilier, de gagner une dispute à tout prix.
C'est pourquoi l'apôtre nous apprend non seulement à parler, mais aussi à attendre le bon moment, à endurer une pause. Avant de dire quoi que ce soit, dites au moins la prière de Jésus plusieurs fois. Si nécessaire, il est préférable de se taire - pour le bien de la paix et du salut. Ne pas « exposer la vérité nue » quand cela nuira à l'âme d'une personne. Ne pas entrer en conflit sur des bagatelles, et ne pas donner de raisons de discorde.
Un mot avec grâce n'est pas un « doux discours » - c'est la profondeur du cœur qui demande : « Pour qui et dans quel but dites-vous ces paroles ? » Si l'objectif est l'affirmation de soi, alors le sel se transforme en vinaigre. Si l'objectif est d'amener une personne à Dieu, alors la parole devient à la fois douce et forte en même temps, contenant une fermeté tranquille. Ensuite, il a le pouvoir d'entrer dans l'âme et non pas de blesser, mais de guérir.
Comme j'aimerais que nous apprenions, avant chaque parole, commentaire, message ou argument, à nous demander : ma parole porte-t-elle de la lumière ? Est-ce qu'elle porte de la grâce ? Ou est-ce que c'est né de l'irritation ? Y a-t-il du sel dedans - mesure, discernement, sagesse ? Si nous maintenons cette discipline intérieure, alors notre parole deviendra un moyen de construire. Pas une arme, pas une fureur, pas une simple impulsion, mais un conduit d'amour. Alors notre parole viendra de Dieu, et les gens proches de nous commenceront à sentir qu'il est devenu plus facile de respirer en notre présence - parce que près de nous, l'irritation ne bouillonne pas, mais la grâce est tranquillement à l'œuvre.

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