samedi 13 janvier 2024

Vœux de Père Dorothée du Monastère saint Nicolas d'Andros (Grèce)

Higoumène Dorothée [Themelis]

Le Père Dorothée, higoumène du monastère Saint Nicolas d'Andros [Grèce], transmet ses voeux pour la grande fête de la Nativité du Christ, l'année civile 2024 et la période bénie de la Théophanie.

Il remercie tous les généreux donateurs qui ont manifesté leur soutien durant l'année écoulée, rappelant que leurs noms sont constamment mentionnés dans les offices et qu'il est également possible d'envoyer des noms de personnes qui ont besoin de prière (via la messagerie fondation.heritage.orthodoxe@gmail.com )

Il rappelle également que les trois mois qui viennent maintenant sont les plus difficiles à affronter pour le climat, et que le monastère a en ce moment besoin d'aide pour pouvoir se chauffer correctement. 

Père Dorothée accorde à tous sa bénédiction pour cette nouvelle année de grâce."

Icône myrrhoblyte de la Mère de Dieu
"Racine de Jessé"
du Monastère 
Saint Nicolas d'Andros

Pour aider le monastère,
adresse ci-dessous...

Fondation Héritage Orthodoxe (Geneva, Switzerland)

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Référence : Monastère de Saint Nicolas


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(Les versement effectués depuis la Suisse peuvent obtenir une attestation de dons pour déduction fiscale)

Mythe et réalité concernant le Tzar Nicolas II




Transcription en français de la vidéo

"Un réactionnaire faible, stupide, incompétent, qui a bloqué le progrès vers une monarchie ou une république constitutionnelle de type occidental". C'est le stéréotype occidental primitif du tzar Nicolas II, tellement calomnié puis martyrisé, dont la seule vraie faute était probablement d'être trop gentil. En fait, ce stéréotype si largement répété en dit peu sur lui, mais il en dit beaucoup plus sur la xénophobie odieuse et les préjugés arrogants, hypocrites et auto-justifiants de ceux qui soutiennent ces idées.

Ce qu'ils disent en fait, c'est que le tzar innocent, qui s'opposait à leur "progrès" matérialiste occidental, devait être détruit, même si la manière barbare de sa mort et de celle de sa famille serait embarrassante pour eux. Ce qui est remarquable, c'est que cette historiographie occidentale anti-russe coïncide parfaitement avec l'historiographie anti-orthodoxe, à la fois soviétique et prérévolutionnaire. Pourquoi? Tout simplement parce que ses écrivains ont les mêmes sources - dans la même idéologie anti-chrétienne et matérialiste qui s'est développée en Occident et que l'Occident a répandue dans le monde entier. Quels sont certains de ces mythes ?

La servitude de la gleba

La servitude n'est pas une idée russe : elle a été introduite par l'Occident avec l'absolutisme, c'est-à-dire le monarchisme tyrannique. La servitude a été progressivement introduite en Russie par des dirigeants occidentaux ou de dirigeants à la mentalité occidentale, en particulier l'empereur Pierre Ier et l'impératrice allemande Catherine II. Elle n'a duré qu'environ 200 ans et a été abolie pacifiquement avant que les États-Unis n'abolissent leur système d'esclavage - seulement aux États-Unis, il fallut une terrible guerre et un demi-million de morts avant que l'esclavage ne puisse être aboli. En ce qui concerne l'Europe occidentale, il faut ajouter qu'au XIXe siècle, la condition des ouvriers agricoles et des masses ouvrières de l'industrie n'était guère meilleure que l'esclavage.

La personnalité du tsar Nicola

Le tzar Nicola parlait couramment cinq langues, avait parcouru le monde et connaissait très bien l'histoire européenne. L'appeler stupide ou intellectuellement limité est absurde. C'est vrai, ce n'était pas un "intellectuel" - mais quel intellectuel est-il jamais devenu un grand souverain ?

S'il avait été faible, il aurait succombé au stress d'être tzar bien avant la première guerre mondiale. S'il avait été faible, il n'aurait jamais pris le commandement de ses forces armées en août 1915. Il n'était pas incompétent, même si de nombreux généraux, ministres, aristocrates et bureaucrates autour de lui, y compris ses cousins Romanov, étaient certainement incompétents – en plus d'être des fainéants inutiles.

L'un des plus grands problèmes du tzar était de trouver des administrateurs désintéressés, fiables et compétents. C'est précisément la trahison de carriéristes peu fiables et incompétents qui provoqua l'abdication du tzar. Définir le tzar comme réactionnaire est également absurde. C'est lui, par exemple, qui nomma le brillant libéral Piotr Stolypine, premier ministre, contre tous les avis. Celui-ci taxa les riches et donna aux pauvres, transformant les paysans en propriétaires terriens, à la grande irritation de certains membres de la famille Romanov et d'autres aristocrates trop riches, qui complotèrent ensuite contre le tzar. La tragédie est que Stolypine fut assassiné par un terroriste après seulement cinq ans au pouvoir et avant que ses réformes n'aient obtenu tous les résultats requis.

La personnalité de la tzarine Alessandra

La tzarine n'était ni hystérique, ni immorale, ni pro-allemande. Elle s'identifiait pleinement à la Russie orthodoxe ; son aliénation de la société pétersbourgeoise décadente s'est produite précisément parce qu'elle avait une morale.

Et ayant vu son royaume de Hesse détruit par le prussianisme, elle n'avait que de l'aversion pour le militarisme allemand qui se cachait derrière la guerre du Kaiser. Elle souffrait certainement beaucoup d'angoisse à cause de l'état de son fils, mais quant à être hystérique, comment aurait-elle pu l'être, lorsqu'elle choisit de laver et de soigner les blessures des soldats jour après jour pendant deux ans ?

Khodynka

La foule inattendue de personnes sur le camp de Khodynka après le couronnement du tzar en 1896, au cours de laquelle plusieurs centaines de personnes sont mortes, peut difficilement être imputée au tzar. Comme les récents exemples de foule dans les pays occidentaux, il s'agissait d'un terrible accident, qui fit des centaines de morts dans une foule alors sans précédent de 500 000 personnes. Le tzar compatissant versa d'énormes sommes de son argent aux familles de ceux qui avaient subi des dommages.

Pogrom

De loin, les pires révoltes anti-juiques ("pogrom") au début du siècle n'eurent pas lieu dans l'Empire russe, mais à Berlin, à Vienne et ailleurs en Europe occidentale (qui a oublié Dreyfus ?). En Russie, ces émeutes ont été fortement découragées et ont impliqué un petit nombre en Pologne, en Bessarabie et dans l'ouest de l'Ukraine. Le gouvernement du tzar fit tout son possible pour défendre les Juifs de son empire, qui s'y étaient installés à la recherche d'une protection contre les persécutions en Europe occidentale. Par conséquent, les Juifs furent tenus à l'écart de vastes régions de la Russie pour leur protection contre les paysans, qui se sentaient exploités et offensés par le génie commercial réussi des Juifs. Comme nous le savons tous, ce ne sont pas les Russes qui ont tué des millions de Juifs dans les années quarante, mais les Européens occidentaux - et parmi eux, il faut le dire, pas seulement les Allemands.

La guerre russo-japonaise

Un Japon belliqueux, impatient et impérialiste attaqua la Russie sans préavis à Port Arthur en 1905, tout comme il attaqua sans préavis les États-Unis à Pearl Harbor en 1941.

Le manque de préparation russe est dû en partie au fait qu'il avait dépensé si peu pour ses forces armées - contrairement aux nations occidentales agressives et à leur imitateur - le Japon. C'est le tzar Nicolas qui a proposé le désarmement international à La Haye. Accuser ce pacificateur d'avoir commencé la guerre pour créer l'unité nationale est simplement un mythe de ceux qui ne connaissent pas l'histoire.

Avec seulement environ un quart des dépenses militaires de l'Europe occidentale et du Japon, une Russie axée sur la paix n'était pas équipée pour mener une guerre à des milliers de kilomètres de sa capitale. Il n'est pas du tout juste de blâmer le tzar pour l'agression japonaise ou l'inefficacité désastreuse des membres individuels de son administration avant et pendant cette guerre.

Dimanche sanglant

En l'absence du tzar de Saint-Pétersbourg (en raison d'un attentat presque réussi contre lui et sa famille trois semaines plus tôt), une foule violente (et non "pacifique et non armée", comme le dit la propagande occidentale), s'est rebellée en brûlant et en pillant des véhicules et d'autres propriétés pendant le dimanche sanglant de 1905. Elle était dirigée par un prêtre renégat, marié deux fois, le père Georges Gapone, qui se pendit l'année suivante, lorsqu'il fut découvert qu'il s'agissait en fait d'un agent secret. Pour défendre les citoyens effrayés de Saint-Pétersbourg, les troupes ont ouvert le feu et tué tragiquement environ 100 manifestants, et non des "milliers", comme le dit la propagande occidentale. Les soldats ont dû ouvrir le feu pour défendre les habitants de Saint-Pétersbourg, qui s'étaient barricadés chez eux par terreur. La tragédie est que des gens sont morts.

Le prétendu retard de la Russie

La Russie n'était pas aussi arriérée que le prétendent les médias occidentaux. À bien des égards, l'Europe occidentale et les États-Unis étaient en grande partie beaucoup plus arriérés. En 20 ans sous le tzar Nicolas II, la population de son royaume passa de 123 millions à 175 millions. En 1913, la vitesse du développement industriel en Russie avait dépassé celle des États-Unis. En 1913, sa production de blé avait dépassé d'un tiers celle des États-Unis, du Canada et de l'Argentine réunis. L'Empire russe était devenu le grenier de l'Europe ; sa production de blé augmenta de 70 % entre 1894 et 1914. Entre 1894 et 1913, sa production industrielle quadrupla. En 1914, l'économiste français Edmond Théry prédit qu'en 1950, la Russie dominerait l'Europe politiquement, économiquement et financièrement.

L'assurance sociale fut introduite en 1912, il y avait une inspection d'usine, mais dès le XVIIIe siècle, des lois interdisaient certaines formes d'exploitation, y compris l'introduction d'une journée de travail maximale de dix heures. En 1914, 80 % des terres arables étaient entre les mains des paysans et le tzar lui-même céda librement 40 millions d'hectares de terres en Sibérie. Tant de dizaines de milliers d'écoles furent ouvertes qu'en 1917, le niveau d'alphabétisation était de 85%, comparable à celui d'aujourd'hui aux États-Unis.

La Russie du tzar ne fut pas détruite parce qu'elle était "arriérée", mais parce qu'elle était le dernier rempart du christianisme, et que les matérialistes ennemis de l'Évangile, capitalistes ou communistes, ne pouvaient pas le tolérer.

La première guerre mondiale

Le but des alliés occidentaux n'était pas seulement de vaincre l'Allemagne. Ce but devait aussi affaiblir et diviser la Russie. L'Occident savait qu'avec encore trente ans de paix, la Russie deviendrait la nation la plus prospère du monde. L'Occident ne l'aurait pas permis. Par conséquent, dès que la révolution organisée par l'Occident eut lieu, au début de 1917, les États-Unis entrèrent en guerre et le siècle américain commença. En 1945, toute l'Europe occidentale était devenue une marionnette américaine.

Ce n'était pas une coïncidence. La loyauté du tzar envers les alliés l'empêcha de conclure une paix séparée ; malheureusement, sa loyauté et ses sacrifices pour la cause alliée furent accueillis par la déloyauté des alliés envers lui et son règne. Ce qui fut remarquable dans l'issue de la guerre, c'est la trahison de l'Occident. Lors de l'abdication du tzar, Lloyd George déclara même au Parlement que grâce à elle "la Grande-Bretagne avait atteint l'un de ses principaux objectifs de guerre" !

Après le coup d'État des bolcheviks, qui arrachèrent le pouvoir aux aristocrates et à la bourgeoisie incompétents qui avaient mené la révolution, les Anglais débarquèrent à l'extrême nord et à Bakou, dans l'extrême sud de l'Empire russe, donnant l'indépendance à l'Azerbaïdjan, car ils étaient avides de son pétrole. Les Italiens défilèrent en Géorgie et y créèrent un État indépendant, car ils étaient avides de son manganèse. Les Français occupèrent Odessa et intriguèrent pour obtenir l'indépendance de l'Ukraine. Au lieu d'équiper les Russes blancs, l'Occident donna les armes aux Polonais, qui envahirent ensuite et occupèrent Kiev et Smolensk. Puis les Américains et les Japonais débarquèrent à Vladivostok. Le général renégat Brusilov, qui passa des blancs aux rouges, remarqua que "les Polonais assiègent les forteresses russes avec l'aide des nations que nous avons sauvées d'une défaite certaine au début de la guerre". Même s'il était traître au tsar, il a dit la vérité ici.


Version français Claude Lopez-Ginisty

d'après

vendredi 12 janvier 2024

Pourquoi Dieu laisse-t-Il le Diable nous faire la guerre?

 



Saint Maxime le Confesseur énumère cinq raisons pour lesquelles Dieu laisse le Diable faire la guerre au peuple :

La première raison est d'apprendre à distinguer la vertu de la méchanceté pendant cette guerre.

La deuxième raison est de nous « contraindre » d'une manière ou d'une autre à nous en tenir à la vertu de tout notre cœur et fermement.

La troisième raison est de ne pas nous faire être orgueilleux lorsque notre vertu grandit, mais de prendre conscience, en raison de cette lutte spirituelle, que toute croissance est un don de Dieu.

La quatrième raison est de nous humilier et de nous faire prendre conscience, de haïr, de confesser et d'abondonner nos péchés qui sont devenus la cause de tentations.

La cinquième raison est de nous faire nous souvenir de notre propre impuissance et de la puissance de Dieu lorsqu'en faisant des progrès dans notre lutte spirituelle, nous devenons dignes d'atteindre une certaine vertu.

Dans les cinq raisons d'en haut, cela montre l'Amour de Dieu pour l'homme. Nous ne devrions pas oublier que les peines et les tentations sont les dons de l'amour de Dieu pour l'homme parce que pendant ces épreuves, nous pouvons - si nous le voulons - rencontrer le Christ qui a souffert et a été crucifié pour nous et il nous ressuscitera dans l'éternité.

Enfin, le Diable, par tous ses complots et intrigues contre nous, se détruit et l'amour divin pour les hommes l'emporte. 

De la même manière que le piège de la Croix posé par le Diable au Christ est devenu à la fin la destruction du Diable et la victoire du Christ (pour cette raison, la Croix est depuis lors l'arme la plus terrible contre le diable), tout piège que le Diable pose contre nous peut devenir une défaite du Diable et une cause de notre salut. Seulement avec une condition : faire face à toute tentation en supprimant notre propre volonté (notre égoïsme) et en écoutant inconditionnellement la volonté de Dieu.

Version française Claude Lopez-Ginisty

D'après

THE ATHONITE TESTIMONY


jeudi 11 janvier 2024

Saint Père Païssios: Les Canons de prière à la Mère de Dieu aident beaucoup à la prière



-Géronda, comment puis-je apprendre à aimer la Mère de Dieu ?


-Lis ses Canons (Théotokarion [1]) tous les jours. Ils t'aideront grandement à aimer la Mère de Dieu. Alors vois ce que la Mère de Dieu fera pour toi ! Elle te réconfortera.

– Géronda, l'abbesse m'a dit que j'avais besoin de me réveiller. Qu'est-ce qui peut raviver mon zèle ?

- Lis un canon du Théotokarion tous les jours, et tu verras que tu acquerras de la noblesse. Fais-le en règle générale. Si tu ne peux pas lire un canon entier, lis le premier tropaire de chaque chant et le podoben qui se trouve à la fin du canon.

- Géronda, pour m'aider dans la prière, puis-je réserver une période de temps pour prier et ne pas m'arrêter avant que ce temps ne soit passé ?

- Pendant ce temps, tu peux réciter la prière de Jésus, mais aussi inclure une paraclèse ou lire quelque chose du Théotokarion.

– Géronda, quand devrais-je lire le Théotokarion, le soir ou le matin ?

- Il est préférable de le lire le matin afin que ce que tu as lu reste dans ton esprit tout au long de la journée. Et lorsque tu accomplis ton obédience, tu peux brièvement interrompre ton travail et lire un canon du Théotokarion.

Le Théotokarion est en effet très utile. Il réchauffe le cœur et remue l'âme. Je me souviens du hiéromoine Cyrille, higoumène du monastère de Koutloumoussiou. Quand il lisait le Théotokarion, il ne pouvait s'empêcher d'être ému par les soupirs et les larmes. Même une seule pensée du Théotokarion peut changer ton âme.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY

[1] Le Théotokarion [version française avec le lien précédant] est une collection de soixante-deux canons dédiés à la Très Sainte Mère de Dieu, compilée par Saint Nicodème de la Sainte Montagne  à partir de manuscrits trouvés dans les monastères du Mont Athos et publiés en 1796.

mercredi 10 janvier 2024

Père Sofian Bogniu: De la Confession

 


Quand nous sommes malades, nous avons besoin d'un médecin. Cependant, même lorsque nous sommes malades, nous pouvons être têtus et refuser d'aller chez le médecin. Le médecin vous attend ou peut même ne pas savoir que vous êtes malade, pendant que vous souffrez de vos péchés et de vos douleurs. C'est similaire à la situation actuelle.

En d'autres termes, nous avons besoin de confession pour décharger le fardeau de nos péchés et de nos erreurs. Parfois, nous en avons un tel besoin que nous nous confions à quelqu'un. Nous disons à un ami ou à une connaissance ce qui nous pèse. La personne nous écoute, peut-être nous réconforte ou nous encourage avec une parole, mais nous restons toujours les mêmes, avec ce fardeau qui pèse sur nous.

Cependant, si vous confiez à un père spirituel votre fardeau, en plus de vous écouter et de vous conseiller, il vous absout, ce qui signifie qu'il décharge de  vos péchés et détruit le fardeau. Et ce n'est pas lui qui le fait, car nous n'avons pas cette puissance, mais le Christ, qui est présent, qui est là dans chaque confession, à côté de toute personne qui se confesse. Il pardonne, bénit et allège ce fardeau.

En effet, ceux ne se confessent pas, c'est à leur propre détriment. Ils restent accablés, et ces fardeaux rendent leur cœur endurci envers la prière. Ils sont très susceptibles de tomber dans divers enchevêtrements et tentations dans leur vie, et ils ne peuvent plus penser aux dons de Dieu ; ils ne les reconnaissent pas, et il n'y a pas, en eux, de place pour eux. 

Par conséquent, le besoin d'un père spirituel se pose, d'être en mesure de nous aider et de nous guider vers cette passerelle par laquelle nous pouvons établir une connexion avec notre Père céleste. 

Le père spirituel, par la grâce de la prêtrise, nous absout de nos péchés et nous permet de nous approcher de l'essence de la vie, c'est à dire de Dieu.*

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY

*Extrait de l'humilité et de l'amour, les qualités de l'expérience orthodoxe - Père Sofian, Doxologia Publishing House. [en roumain]

mardi 9 janvier 2024

Adorer les idoles et vénérer les icônes

 

Parfois, il y a un moine ou un autre dans la Sainte Montagne qui, à première vue, semble être fou. Il est atypique, il plaisante, fait des grimaces, mais bientôt vous découvrez si vous le saluez qu'il peut vous faire réfléchir quand il vous raconte des choses de votre vie.

C'est ce qui m'est arrivé lors d'un de mes pèlerinages là-bas. Un magnifique après-midi, j'étais dans l'une des cellules de l'ermitage de saint Dimitrie Lacu avec de nombreux moines parmi lesquels l'un d'entre eux qui était spécial.

Quand je l'ai rencontré, la première impression fut très forte. Tout d'abord, ce qui m'a choqué, c'est sa rare humilité. Il embrassait les mains de toutes les personnes, quel que soit leur âge ou leur statut social. Peu importe que vous soyez un moine ou un simple pèlerin dans la Sainte Montagne. La pensée le jugeait fou. Cependant, qui le connaît, sait qu'il n'est pas fou dans la signification que nous donnons à ce mot, mais fol-en-Christ dans le vrai sens de celui-ci.

Ce père ne joue que le rôle de fou dans la société, sa méthode est de se protéger des louanges et de la vanité. Quand je suis arrivé à la cellule, j'ai vu qu'il prenait ma main par force et qu'il avait appuyé ses lèvres dessus dans un baiser non feint.

Je fus choqué et perplexe de voir ce geste, mais je compris qu'il était causé par la profonde humilité de toute la création. Je ne méritais pas une telle considération à coup sûr. J'ai donc répondu que j'étais celui qui était censé lui embrasser la main et je n'avais aucune idée de la raison pour laquelle il avait changé les rôles. Il sourit sans me répondre. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il avait un problème. Mais j'ai vite compris que j'étais celui qui avait des problèmes.

Etant assis autour de la table pour prendre une collation, les sujets de la conversation vinrent naturellement. À cette époque, le moine  commença à faire de petites blagues qui nous firent tous sourire. Et c'est ce qu'il voulait: nous faire sourire. Il m'a regardé pendant que je me demandais s'il avait suivi un traitement. À ce moment-là, il sourit et me dit ce que je pensais de lui, qu'il était fou.

Puis il m'a surpris en parlant de ma vie personnelle et professionnelle, de choses que seul je connaissais et que je n'avais jamais partagées avec les autres. Les autres moines m'ont regardé en souriant faiblement. Tous ceux qui étaient présents là le connaissaient, sauf moi. Comme je le découvris plus tard, je n'étais pas la première personne à qui il disait ce que la personne avait fait dans sa vie ou ce qu'elle était censée faire plus loin pour l'améliorer.

Puis j'appris à connaître en effet ce beau père qui errait en pèlerinage d'un endroit à l'autre à la campagne et dans la Sainte Montagne sans robes monatiques, mais en respectant les vœux monastiques et en corrigeant le peuple par des mots simples, mais avec une grande signification et une grande importance.

J'étais curieux de savoir de sa bouche quelle opinion il avait sur l'adoration des saintes icônes. N'était-ce pas une sorte d'adoration d'idoles qui est interdite par l'enseignement orthodoxe ? La question lui enleva son masque. Son visage est devint sérieux avec un regard très profond que j'avais rarement vu. Il était devenu un orateur de Dieu.

« Si nous considérons fadement ce qu'un homme fait dans l'église alors qu'il honore une icône faisant le signe de la croix devant elle et nous ne pensons pas que nous pouvons dire qu'il adore une image sculptée. Mais l'icône à travers les âges futt une source de myrrhon, elle pleura et versa du sang, parla ou changea de position initiale. Il y a des dizaines d'exemples ou peut-être des centaines comme vous l'avez découvert. Les miracles d'une icône ne peuvent pas être faits par une simple image sculptée. C'est pourquoi il ne peut être mis aucune marque d'équivalence entre une icône et une image sculptée. Adorer une image sculptée, cela rappelle l'adoration des idoles. Si vous adorez les idoles, vous ne faites rien d'autre que de les placer au-dessus de Dieu. C'est ce qu'on appelle l'abandon. La Sainte Trinité, la Génitrice de Dieu ou les saints ne sont pas des idoles. Lorsque nous honorons une icône, nous n'honorons pas une image sculptée, mais la personne qui est représentée par l'icône. Bien que nous fassions le signe de la croix devant l'icône, en fait, nous adorons en esprit et en vérité la personne qui est peinte par le créateur d'icônes. 

Maintenant, vous comprenez pourquoi honorer les icônes n'est pas la même chose que d'adorer une image sculptée comme le croient les sectaires ? Leur confusion est énorme et ils ne font aucun effort pour comprendre les choses telles qu'elles sont. Le Père mit fin à son discours en secouant la tête avec regret.

Extrait du livre Down to earthédition complète, auteur Ionuț Riteș.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

THE ATHONITE TESTIMONY

lundi 8 janvier 2024

Le nouvelles du monde et les paroles des saints

 


Saint Basile le Grand


Que l'écoute des nouvelles 

du monde

soit pour vous 

une nourriture amère, 

et que les paroles 

des hommes saints

 soient

comme des rayons 

emplis de miel.


Saint Basile le Grand



dimanche 7 janvier 2024

Nativité de notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ

 

Le Christ est né ! Glorifions-le !

Depuis l'Antiquité, la fête de la Nativité du Christ est appelée la fête des Lumières, car en ce jour, comme le chante la Sainte Église : "Ta venue, ô Christ Dieu, a resplendi sur nous : O Lumière de Lumière, Rayonnement du Père (du stichère pour Seigneur je crie vers Toi, ton 2). Par Sa venue dans le monde, le Seigneur "a illuminé toute la création".

Le Fils de Dieu, apparu sur terre et ayant uni en lui la Divinité et l'humanité, a non seulement changé l'histoire du monde, mais aussi le destin de chacun d'entre nous. En ce qui concerne l'importance historique, qu'est-ce qui peut être comparé à l'incarnation du Rédempteur tant attendu, né de la Vierge Très Pure, qui libéras le genre humain du pouvoir du Diable, du péché et de la mort ?

Le Seigneur descendit sur terre pour nous élever au ciel, afin que nous demeurions inséparablement avec lui dans la lumière de la gloire éternelle. Le Fils de Dieu est venu pour faire de nous les fils de Son Père, comme il l'a demandé dans la prière : Qu'ils soient un, comme nous sommes un : Moi en eux, et Toi en Moi, afin qu'ils soient parfaits en un seul, et que le monde connaisse que Tu m'as envoyé et que Tu les as aimés comme Tu m'as aimé". (Jean 17 : 22-23). Le Seigneur a envoyé Son Fils sur terre pour montrer au monde l'amour du Créateur pour Sa création, et pour que cet amour rédempteur devienne le nôtre : Je leur ai annoncé Ton Nom et je l'annoncerai, afin que l'amour dont Tu m'as aimé soit en eux, et que Je sois en eux. (Jean 17 : 26).



En ce jour, dans une pauvre grotte, notre Seigneur Jésus-Christ est né dans le monde de la Vierge Très Pure, la jeune fille choisie par Dieu, et le monde fut transformé. À nous qui étions assis dans les ténèbres et l'ombre de la mort, la Lumière vint, éclairant et sanctifiant ; la source de l'immortalité apparut ; Celui qui nous a fait don de Sa propre personne, désirant que nous devenions chair de Sa chair, sang de Son sang - un don grand et incompréhensible pour l'esprit. Pour notre malheur, peu d'entre nous sont capables de recevoir ce don divin, comme notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même l'a dit dans sa prière à Dieu le Père :  "Père juste, le monde ne T'a pas connu ; mais moi, je T'ai connu, et eux ont connu que Tu m'as envoyé. Jean 17 : 25). L'acceptation de l'amour divin ne peut se faire que par le rejet de l'amour du monde, qui réside dans le mal. "Dans le monde, vous aurez des tribulations ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde". (Jean 16, 33). Et cette victoire est faite de notre foi. Le Christ, l'Enfant-Dieu, qui est né en ce jour, a apporté la paix sur terre,  une paix que ce monde vain ne peut nous donner, une paix qu'Il instille dans nos cœurs par Sa grâce divine.Ne chassons pas cette paix pleine de grâce par nos péchés, mais devenons dignes de la recevoir. (Paroles de Son Éminence le Métropolite Laure [ERHR], de pieuse et bienheureuse mémoire, à Noël 2002. )


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L'adoration des Bergers


Le jour de Noël, les textes liturgiques nous parlent non seulement de la naissance du Christ, mais aussi de l'adoration des bergers et de l'arrivée des mages avec leurs cadeaux symboliques.La lecture de l'Évangile lors de la liturgie est Matthieu 2, 1-12 et nous narre la venue des Mages.


Le commentaire de Théophylacte entre dans les détails historiques.Saint Matthieu écrit : "Au temps du roi Hérode", ce qui est significatif car il ne faut pas le confondre avec Hérode le Tétrarque. Le roi Hérode n'était pas d'origine juive. La lignée des souverains et des rois de Juda avait échoué. Pourquoi les mages sont-ils venus ? Le facteur déterminant est que, bien qu'ils soient issus d'une culture païenne, leur cœur était enflammé par le désir de la vraie foi. Cela constitue une réprimande pour Hérode et ses semblables, qui n'avaient pas ce désir. Le contraste est saisissant : les mages, qui semblaient être les adorateurs les plus improbables du Seigneur, ont parcouru une grande distance pour L'adorer, alors que les Judéens, qui auraient dû être les premiers fidèles, furent en fait le contraire et, par la suite, ils L'ont persécuté.



Peut-être les mages furent-ils été inspirés par les paroles du devin Balaam : "Une étoile surgira de Jacob". Ils étaient désireux de comprendre le mystère et se sont mis en route pour chercher le Seigneur, Qui dirigea leurs pas. N'oublions pas que, quel que soit leur statut dans le monde, les mages étaient des astrologues et qu'ils dirent : "Nous avons vu son étoile". Le Seigneur a donc utilisé ce qui leur était familier pour qu'ils n'ignorent pas Son message. Nous notons également que l'étoile brillait même en plein jour et qu'elle cessa de bouger lorsque les mages se sont reposés.Il ne s'agissait pas d'une étoile ordinaire, mais de la manière dont les instructions de Dieu furent transmises aux mages. Nous ne pouvons qu'imaginer l'impact de leur pèlerinage et le message passionné qu'ils auraient prêché à leur retour dans leur propre pays.

Nous lisons qu'Hérode était troublé.Il avait peut-être acquis un statut et un pouvoir terrestres, mais il souffrait manifestement d'un grave sentiment d'insécurité. Il n'était pas digne de sa position et n'était pas populaire. Pourquoi Jérusalem était-elle troublée ? Il y avait des intérêts en jeu et le Malin sait exactement comment utiliser les peurs, les inquiétudes et les jalousies des détenteurs égoïstes et impies de fonctions mondaines. On demanda aux prêtres et aux scribes où devait naître le Christ. Hérode montra son ignorance, mais il reçut la bonne réponse, qui se trouvait dans le prophète Michée (Michée 5:2). Dieu a ainsi montré la profondeur de leur impiété. Cette classe d'érudits connaissait la réponse, mais elle s'est condamnée elle-même parce que, contrairement aux mages, elle n'a pas ouvert son cœur au Seigneur. Ce sont eux et leurs successeurs qui, plus tard, ont demandé la crucifixion du Seigneur.     

Bethléem était une petite ville qui ne jouissait pas d'un statut prestigieux. Aujourd'hui, elle est honorée comme le lieu de naissance du Christ, car c'est de toi que sortira un souverain. Le Christ n'est pas resté à Bethléem, il est sorti de Bethléem.Nous voyons ensuite la peur d'Hérode lorsqu'il interroge secrètement les mages. Il ne se sentait pas sûr de sa position et n'était pas certain de la réaction des Juifs à la nouvelle qu'il avait un rival potentiel.Comme tous les usurpateurs et les tyrans, il ne faisait confiance à personne.Hérode chercha à savoir quand l'étoile était apparue. Saint Matthieu ne nous donne pas de réponse à cette question mais, compte tenu de la lenteur des voyages à l'époque, il semble évident que les mages ne sont pas arrivés quelques jours après la naissance du Christ. 

Hérode était dans la tourmente et la fureur, mais les mages ne s'en sont pas forcément rendu compte, car il leur a menti en disant : "Quand vous L'aurez trouvé, rapportez-moi la nouvelle, afin que je vienne moi aussi L'adorer". Nous constatons ici que l'étoile n'était pas visible pendant que les mages étaient à Jérusalem, mais qu'elle est réapparue pour les guider une fois qu'ils se mirent en route pour la dernière étape de leur voyage. 

Adoration des Rois Mages


Cela nous rappelle une fois de plus qu'il ne s'agissait pas d'une étoile ordinaire, mais d'une lumière divine destinée à guider les mages sur ordre de Dieu. Arrivés à destination, l'étoile s'arrêta et les mages se  réjouirent. Lorsqu'ils entrèrent dans la maison, ils virent le jeune Enfant avec Marie, Sa mère. Nous voyons par là que le temps avait avancé car, au moment de la naissance, Bethléem était surpeuplée et Marie et Joseph s'étaient réfugiés dans une grotte utilisée pour les animaux. Il est clair que les gens qui avaient rempli Bethléem à l'époque étaient rentrés chez eux. Pourtant, la pauvreté de la situation était évidente, mais les mages, éclairés par la Grâce de Dieu, ne furent pas trompés par les apparences. Ils se firent humbles devant le Dieu incarné. 

Tropaire de la Nativité, ton 4

Ta Nativité, ô Christ notre Dieu, / fit resplendir dans le monde la lumière de la connaissance. / En elle les adorateurs des astres / apprirent d'un astre / à T'adorer, Toi le Soleil de justice, / et à Te connaître, comme l'Orient venu d'en Haut. // Seigneur, gloire à toi.

Les mages offrirent de l'or comme à un roi et de l'encens comme à un prêtre.La myrrhe est en elle-même une prophétie, une préfiguration de la mort et de l'ensevelissement du Christ.Les mages furent guidés par la foi et, à Jérusalem, ils apprirent la prophétie de Michée, ce qui leur a permis de trouver et d'adorer le Seigneur, qui récompensa leur piété en les mettant en garde contre un retour auprès d'Hérode.Cela leur sauva la vie et leur permit de répandre la connaissance du Dieu véritable dans leur pays. Ni l'Évangile, ni le commentaire n'abordent la question de leur nombre. Il y eut trois cadeaux et on suppose qu'il y eut trois mages. La tradition les désigne comme Melchior, Gaspard et Balthazar.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après


in Mettingham. 

ENGLAND 


Sauvez l'Eglise Orthodoxe ukrainienne canonique!


 

L'ÉGLISE ORTHODOXE UKRAINIENNE EST ATTAQUÉE.

Sous prétexte de la guerre avec la Russie, les responsables du gouvernement ukrainien ont sévèrement réduit les libertés religieuses et attaqué les droits des membres de l'Église orthodoxe ukrainienne canonique Métropolite Onuphre (UOC). Les victimes, qui sont accusées sans preuve d'avoir aidé la Russie, exigent le respect de leurs droits garantis.

Adresse du site:https://savetheuoc.com



Un nouveau livre blanc détaille les attaques contre la liberté religieuse en Ukraine ; exhorte Washington à s'opposer à un projet de loi controversé


WASHINGTON DC, le 3 janvier 2024 - Avertissement de l'adoption imminente par le gouvernement ukrainien du projet de loi controversé 8371, le cabinet d'avocats d'Amsterdam & Partners LLP publie aujourd'hui un nouveau livre blanc détaillant les violations flagrantes des droits de l'homme et les violations de la liberté religieuse par le gouvernement ukrainien visant leur client, l'Église orthodoxe ukrainienne (UOC).

Selon le livre blanc, le clergé et les membres de l'UOC ont été victimes de harcèlement, d'intimidation, de sanctions et d'emprisonnement depuis le déclenchement de la guerre. Mais le projet de loi 8371 proposé, qui devrait être adopté par la législature ukrainienne à la mi-janvier 2024, irait beaucoup plus loin, donnant effectivement au gouvernement le pouvoir de fermer arbitrairement une église qui a été le principal organe religieux en Ukraine depuis des siècles.

« Alors que l'Ukraine est en première ligne du monde libre, ce ne doit pas être un endroit où un gouvernement rapace est autorisé à mettre des chaînes sur les portes de ses églises », a déclaré Robert Amsterdam, associé fondateur d'Amsterdam & Partners LLP. « Le projet de loi 8371 est susceptible d'être adopté bientôt, et il représente une interdiction pure et simple de l'UOC, entièrement fondée sur les motifs politiques d'une petite clique dirigeante et les intérêts corrompus de quelques privilégiés. Cela constitue un dangereux précédent pour saper les libertés religieuses qui ne devraient pas être tolérées par les alliés de l'Ukraine, y compris les États-Unis. »

En octobre 2023, la législature ukrainienne a adopté la première lecture de la loi. Le projet de loi 8371 vise à introduire deux nouveaux articles à la "Loi de l'Ukraine sur la liberté de conscience et les organisations religieuses" de 1991 de l'Ukraine, y compris l'article 3.1, contient un libellé spécifique visant à interdire toute église considérée comme une menace pour la "sécurité et l'ordre publics sur le territoire de l'Ukraine", qui semble écrit spécifiquement pour interdire l'UOC, malgré la séparation claire de l'Église de Moscou et son rôle démesuré de collecte de fonds et d'aide à l'appui de la défense souveraine de l'Ukraine.

« Soyons très clairs. C'est en effet une violation du droit des Ukrainiens à la liberté de religion lorsque l'État force les changements de langue à la liturgie, lorsqu'ils changent la date officielle de Noël, et lorsqu'ils saisissent et enferment leurs églises, agressent violemment les prêtres et s'attendent à ce que les membres passent simplement à une fausse nouvelle église parrainée par l'État", a déclaré Amsterdam. « Ce livre blanc est un signal d'alarme pour les dirigeants occidentaux qui, depuis trop longtemps, ont ignoré les comportements corrompus au nom des Ukrainiens. Nous demandons aux partisans de cette cause de se lever et d'agir. »

Le rapport intitulé « La liberté de religion sous attaque en Ukraine : un livre blanc sur l'Église orthodoxe ukrainienne » est disponible en téléchargement sur https://savetheuoc.com.

La publication du livre blanc est accompagnée d'une courte vidéo documentaire intitulée « Christianity under Attack : Ukraine ».

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