samedi 7 décembre 2024

Nos animaux de compagnie peuvent nous rappeler d'être charitables




Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: "Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat".

"Hypocrite! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son boeuf ou son âne, pour le mener boire? Et cette femme, qui est une fille d'Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat"? (Luc 13:14-16)



Jésus-Christ dénonce l'hypocrisie des juifs respectueux de la loi qui interdisent de guérir une personne le jour du sabbat, mais qui prennent soin de leurs animaux de ferme et de service. Nos semblables sont importants aux yeux de Dieu et nous devrions les traiter au moins aussi bien que nos animaux de compagnie. Dans le monde moderne et urbanisé, peu de gens possèdent des animaux de ferme, mais beaucoup ont des animaux de compagnie bien-aimés que nous choyons et traitons souvent mieux que nos semblables. 



Nous pourrions évoquer la parabole de Lazare et de l'homme riche (Luc 16:19-31). Alors que les chiens pouvaient manger les miettes qui tombaient de la table du riche, Lazare ne le pouvait pas, car il était exclu de la table du riche. 

Lazare était laissé à l'extérieur non seulement de la salle à manger, mais aussi de toute la propriété clôturée de l'homme riche. L'homme riche s'est davantage préoccupé de ses chiens que du pauvre homme qui gisait à sa porte. 

Il ne nous est pas interdit d'avoir des animaux de compagnie bien-aimés. Lorsque nous dépensons de l'argent pour gâter nos animaux de compagnie, nous devrions également être incités à faire preuve d'une plus grande générosité à l'égard des personnes dans le besoin. 


Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

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