Maintenant, le labeur de prière noétique est de vous pousser à dire la prière avec votre bouche, continuellement. Au début rapidement ; afin que les noûs* ne soit pas inondé par les vagues de pensées formées. Ne faites attention qu'aux paroles : « Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi. » Lorsque cela donne une bonne quantité de temps, le noûs s'y habitue et il les dit. Et vous êtes adouci comme quand vous avez du miel dans la bouche. Et tout ce que vous voulez, c'est les dire [ces paroles]. Si cela vous quitte, vous êtes très affligé.
Lorsque le noûs s'y habitue et est rempli - quand il l'a bien appris - il l'envoie alors au cœur. Parce que l'esprit fournit la nourriture à l'âme, et quel que soit le bien ou le mal qu'il voit ou entend, son travail est de la ramener au cœur, siège des pouvoirs spirituels et physiques de l'homme, trône de l'esprit ; ainsi, lorsque celui qui prie empêche son noûs d'imaginer quoi que ce soit, mais qu'il n'est attentif qu'aux paroles de la prière, alors, respirant légèrement avec un peu de contrainte et de volonté propre, il l'abaisse dans son cœur le tient fermé à l'intérieur, et dit la prière en rythme :
– Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi !
Au début, il dit la prière plusieurs fois et respire. Plus tard, lorsque l'esprit est habitué à rester dans le cœur, il dit une prière à chaque respiration.
« Seigneur Jésus-Christ », le souffle entre, « aie pitié de moi », il sort.
+ + +
Dites la prière « Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi » avec votre langue et avec le noûs sans cesse. Lorsque la langue devient fatiguée, que le noûs commence. Et encore une fois, quand le noûs est accablé, la langue. Ne vous arrêtez pas. Faites beaucoup de prosternations ; veillez la nuit autant que vous le pouvez... Alors, lorsque la prière occupe son noûs, il n'imagine rien, mais ne prête attention qu'aux paroles de la prière.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
*noûs: généralement traduit en français par intellect
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire