samedi 2 janvier 2021
ARCHIPRÊTRE MICHAEL GILLIS : Comment (ne pas) changer un monde corrompu
vendredi 1 janvier 2021
Mère Silouana [Vlad]: L'imagination
L'imagination est devenue le champ dans lequel le Seigneur a semé la bonne semence et l'Ennemi a jeté son ivraie
Les Pères Saints disent que l'imagination est une puissance, une œuvre de l'esprit humain, d'une grande utilité pour la vie pratique dans ce monde, où nous sommes les seules créatures douées de créativité! Elle est l'organe de notre créativité!
C'est un merveilleux cadeau de Dieu, mais l'homme déchu l'a transformé en une œuvre passionnée. Au lieu de créer de nouvelles réalités à partir de celles données par la Création du Seigneur, il a commencé à créer de nouveaux désirs et convoitises et de nouvelles façons de les satisfaire!
Et ainsi l'homme en est venu à vivre des fictions qui provoquent des plaisirs plus grands, et toujours à sa disposition, que la réalité objective, plutôt qu'un lieu de création et de rencontre avec le Créateur et son amour! L'imagination est ainsi devenue le champ dans lequel le Seigneur a semé la bonne semence et l'Ennemi a jeté son ivraie!
Le jeûne et la vigile, l'attention et la vigilance sont les armes par lesquelles nous pouvons nous libérer de cet esclavage! Et, s'accrochant au Seigneur, à la fois par l'appel fréquent à Son Nom et par la recherche de Sa présence dans les Saints Services et les saints Mystères, dans la Parole de l'Évangile et dans les icônes!
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Gânduri de la Maica Siluana [Vlad]
Réflexions de Mère Silouana [Vlad]
jeudi 31 décembre 2020
Réflexions de Mère Silouana [Vlad]
mercredi 30 décembre 2020
mardi 29 décembre 2020
Moine Simon: Euménios [Saridakis] Le saint qui avait le don du rire
Notre Père riait toujours, il riait beaucoup. Il riait avec nous, les gens, et nous communiquait cette joie. Il riait avec les saints, avec Notre-Dame la Génitrice de Dieu, avec les anges, c'est pourquoi chaque fois que nous allions le voir, que nous soyons en détresse ou mentalement ou physiquement fatigués, nous partions tous [joyeux] comme si nous volions.
Le Père Eumenios riait aussi pendant les offices, en lisant le Saint Evangile ou en encensant la Souveraine Mère de Dieu pendant le chant "Toi plus Honorable..."
Quiconque s'approchait de lui voyait un prêtre, un moine, avec une grande joie au visage. Cette joie, à maintes reprises, s'exprimait par de nombreux rires, qui se mêlaient à ses paroles qui, à d'autres moments, jaillissaient des côtés de ses lèvres fermées lorsqu'il était silencieux.
Vous avez compris que c'était le rire d'un homme plein de Grâce divine, d'un cœur qui débordait de paix et de joie véritables et divines, qui se répandait et qui délectait tout en surprenant les autres.
Il était évident que le père Eumenios essayait de se retenir par humilité, pour que cette sainte particularité ne se manifeste pas, mais il n'y parvenait pas toujours.
Chaque fois que je lui rendais visite, je recevais ce cadeau, à savoir la joie et son rire "différent", qui se déversaient dans mon cœur. Lorsqu'il portait son épitrachelion sacerdotal et sortait des Portes Royales pour dire "La paix soit avec tous" ou lorsqu'il encensait notre Toute Sainte sur l'iconostase, son visage, semblable aux vêtements scintillants, brillait encore plus. Surtout devant la Génitrice de Dieu pendant le chant " Toi plus Honorable" ou lors des Salutations lors de l'Acathiste. Il la saluait vraiment, débordé de joie, et il riait tout seul, comme si la Mère de Dieu lui avait annoncé une agréable nouvelle.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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Source du texte grec: π. Ευμένιος - Ο κρυφός άγιος της εποχής μας, Athènes 2010, 2e édition, pp. 137-146. Traduction anglaise de John Sanidopoulos.
lundi 28 décembre 2020
Géronda Ambroise: "Une femme est morte et tout l'endroit était parfumé"
Cette anecdote édifiante est rapportée par Géronda Ambroise [Ambrosios] qui est fêté avec saint Porphyre. Ils furent amis pendant 20 ans et Dieu s'est arrangé pour qu'ils soient commémorés ensemble!
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Dans un petit village d'Aitoloakarnania, une femme très pauvre eut trois enfants. Elle réussit à les élever avec des privations et des difficultés incroyables, tout en conservant une dignité unique ! C'était Mme Vassiliki.
Elle est décédée la veille de la Dormition de la Toute Sainte Mère de Dieu en 1998. Le lendemain, 15 août, le cercueil bon marché avec son corps, qui se trouvait sur le chariot du petit camion de ferme du prêtre, se dirigeait vers le cimetière.
Sur le chemin de l'enterrement, certains de ses compagnons de village la suivirent et parlèrent des souffrances qu'elle avait endurées de son vivant, lorsque, soudain, tout l'endroit se remplit de parfum : s'il y avait eu des milliers de fleurs et de roses, en effet, il n'y aurait pas eu un tel parfum ! Tout le monde fut surpris et étonné. Mais ils ne pouvaient pas expliquer pourquoi cela s'était produit.
Parmi les personnes présentes se trouvait un enfant spirituel de feu Ambroise Lazaris (1912-2006), le père spirituel charismatique du monastère sacré de Dadiou.
Quelques jours après cet événement merveilleux, mais pour de nombreuses raisons inconnues, cet enfant spirituel se rendit chez le divinement illuminé staretz Ambroise, et lui raconta tout ce qui s'était passé. Cependant, il le fit de manière laconique et succincte, en disant seulement : "Une femme est morte et tout l'endroit fut parfumé."
Au début, le staretz Ambroise resta silencieux. Puis il alla dans sa chambre, y est resta un moment, puis il revint. Il donna ensuite l'explication suivante :
"Elle s'est sanctifiée ! Et vous savez pourquoi ? Parce que jamais de sa vie elle ne s'est plainte ! C'est le genre de personnes que Dieu veut, afin d'en remplir le Paradis et qu'Il puisse faire sa Parousie [Seconde venue]. Tu comprends ?"
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
MYSTAGOGY
et