dimanche 8 décembre 2019

Saint Jacques d'Eubée: Enseignements et miracles/ 1


Le saint staretz Jacques [Tsalikis] de bienheureuse  mémoire, fut attiré par le monastère de saint David d'Eubée (construit à l'origine par saint David en 1540), où il demeura, devint un père spirituel rempli de grâce, aida de nombreuses personnes, et rénova également et renouvela le monastère par l'intercession de saint David. 

C'est ainsi que saint David et le bienheureux staretz Jacques firent du monastère de saint David en Eubée un grand pèlerinage de la Grèce. 

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"N'espérez pas dans le monde. Soyez prudent dans vos interactions sociales. N'écoutez jamais ce que le monde vous dit. Les tentations viennent, nous sommes humains. Le Diable a beaucoup de pieds, d'autels et de pièges. 

Tout sera affronté pendant le mariage avec amour, douceur et patience. Ayez foi en Dieu et la prière et tout ira selon la volonté de Dieu."

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"J'ai un cœur, et j'ai beaucoup d'afflictions. Mais "les afflictions du temps présent mènent à la gloire dans le siècle à venir", et je ne les considère donc pas comme quoi que ce soit. Chaque jour je vois ma tombe, et je suis un homme mort. 

Mais dans cette chair morte habite une âme éternelle. Je prends soin de mon âme qui est quelque chose d'éternel. C'est pourquoi, mon enfant, tu dois aussi prendre soin de ton âme, auprès des Pères de l'Église."

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Saint Jacques d'Eubée avec saint David

Il était une fois un couple pieux avec neuf enfants. Le mari était très pieux et un peu trop zélé sur le plan spirituel.

Dans une lettre, il a dit qu'il voulait tout faire comme un moine. Sa femme s'est plainte à saint Jacques d'Eubée, disant qu'elle  qu'elle était épuisée et qu'elle avait besoin d'aide. Quand ils arrivèrent au monastère de saint David, la nuit, pendant que les enfants pleuraient et criaient, la femme pleurait aussi parce qu'elle était très fatiguée...

Le mari se rendit dans une chapelle du monastère des Anargyres et fit des prosternations, pria avec le chapelet et servit à la Vigile.

La femme se plaignit à saint Jacques et elle avait raison.

Le lendemain, le saint, dès qu'il les vit dans la cour du monastère, comprit ce qui se passait et qu'ils commençaient à se battre entre eux.

Le Saint parla avec de douces paroles et avec discernement pour réconforter la mère épuisée et souffrante, et avec discernement et un sourire il dit au père : "J'étais fier de toi hier soir. Tu as chanté et prié toute la nuit. Bon travail ! 

Mais tu aurais eu une bénédiction et une récompense encore plus grande si tu t'étais assis une demi-heure, près de ta femme l'aidant à nourrir les enfants et à les mettre au lit, car pour les personnes mariées, vos enfants sont vos chapelets et vos prosternations. Quand ils seront grands, vous aurez le temps de les faire, mais "un frère est aidé par un frère". Que tout soit fait d'un commun accord."



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Oui, mes bons enfants ! Ma joie était si grande de la Nativité du Christ, que je ne pouvais pas la garder pour moi. Je me suis dit:'Ô Jacques, va dans la forêt pour chanter:'Le Christ est né, glorifiez-le''. Et pendant que je me changeais, les oiseaux sont venus chanter avec moi."

Saint Jacques d'Eubée raconta ceci aux étudiants qui venaient en pèlerinage au monastère de saint David, quand, après la Vigile de Noël, ils faisaient une promenade dans la forêt et qu'ils virent le saint staretz chanter, entouré d'oiseaux.

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Saint Jacques, saint Païssios et saint Porphyre

En août 1963, 75 personnes de Livanata vinrent visiter le monastère. Ils travaillèrent avec ferveur sur la citerne du monastère, la source d'eau bénite. Beaucoup venant de Livanata, patrie de Saint David d'Eubée, avaient juré d'offrir quelque chose au monastère de leur compatriote, de l'argent ou du travail. Ainsi, ces 75 hommes vinrent travailler sur la citerne. Et dans le monastère, il y avait 15 autres personnes qui les aidaient. Le Père Jacques coordonnait le travail, mais il était le seul qui pouvait préparer la nourriture pendant le séjour de ces bonnes personnes.

Il se rendit compte qu'il n'y aurait bientôt plus rien dans le garde-manger. Au bout d'une journée, il n'y avait plus de nourriture était et il n'avait plus d'argent. Il regarda dans tous les placards, dans tous les coins. Il ne pue trouver que 2,5 okas [environ 3,25 kg] d'orge. Et il trouva la moitié d'une miche de pain. Le staretz Euthemios avait aussi un demi pain. Cela aurait été une quantité risible pour la centaine de personnes qui avaient fait du travail manuel toute la journée.

Il était inquiet et ne savait pas quoi faire. Il était rempli de doutes et était sur le point de pleurer car il allait devoir laisser tous ces gens affamés. Aussitôt, cependant, il fut frappé par une idée : il prit une casserole et y mit l'orge, ainsi que le pain tel qu'il était, et il alla à l'église. Il se tint devant l'icône de saint David et lui dit :

"Mon saint, ces gens travaillent dans ton monastère. Ils reviendront fatigués et affamés. Je n'ai rien d'autre à leur donner à manger, à part ces 2,5 okas d'orge avec un peu d'huile, et ces deux demi-pains de pain (et il les montrait au saint). Je t'en supplie, bénis-les, afin que tous mangent et soient rassasiés."

Saint David d'Eubée


Il cuisina dans cette casserole, et ils servirent toute la nourriture qu'elle contenait, et elle ne fut pas vidée. Tout le monde fut rassasié à partir de cette moitié de casserole, et il y eut des restes ! Beaucoup en furent témoins, y compris l'higoumène actuel, le Père Kyrillos. Bien des années plus tard, parlant des miracles de saint David, le Père Jacques dit : "Mon frère, une fois de plus, il y a eu le miracle de l'alimentation des cinq mille !"

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Mes enfants, Dieu marche sur terre par l'intermédiaire de Ses saints.

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Saint Jacques d'Eubée l'a dit un jour à un pèlerin :
"Abstiens-toi de l'orgueil !
Abstiens-toi de condamner !
Garde la foi et nos choses saintes !
"Alors vous ne manqueras pas d'avoir Dieu dans ta vie !"

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Saint Haralambos


"Un jour", comme l'a dit [saint] Jacques (Tsalikis) : "Quand j'étais petit, j'ai souffert d'un rhume grave, car j'ai été cloué au lit avec un grand essoufflement et une douleur terrible dans le côté gauche de ma poitrine.

Il n'y avait pas de médecin dans le village, et notre seul refuge était Dieu et ses saints. Nous avions dans notre maison une petite icône en argent de Saint Haralambos - elle était miraculeuse - vieille de plus de 600 ans, et nous l'avions rapportée d'Asie Mineure comme héritage familial.

C'est pourquoi ma mère offrit beaucoup de prières et de prosternations, en priant le saint. Alors, je vis la main d'un prêtre, du poignet vers le bas, passer au-dessus de ma tête, et descendre sur ma poitrine où j'avais mal, et faire le signe de croix sur ma tête et me tapoter la tête. Immédiatement, la douleur passa avec l'essoufflement, et je me rétablis. J'ai dit à ma mère :

"Maman, j'ai vu la main d'un prêtre me signer et me tapoter sur la tête, et maintenant je vais bien. Tout est passé." Je lui ai même parlé avec tant de détails, même des poils du poignet, comme je l'avais vu.

"Mon enfant, dit ma mère, c'est saint Haralambos qui est venu pour te guérir. Souviens-toi à jamais de ce jour (c'était la fête du saint Apôtre Thomas) où le miracle s'est produit, parce que tu étais mort, et tu es ressuscité."

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Saint Jacques, saint Paissïos et saint Porphyrios

Témoin du hiéromoine Jacques : "J'étais laïc, un élève du lycée ecclésiastique de Lamia, en 1986, sous le nom de Jean. J'allais au Mont Athos, et j'allais rendre visite, avec la bénédiction de mon staretz Jacques [Tsalikis],au staretz Païssios, afin d'être conseillé par lui pour savoir si je devais devenir moine ou non. Le staretz Jacques avait un grand respect pour le staretz Païssios, et quand je suis allé le voir, il m'a donné quelque chose à lui donner comme une bénédiction et m'a dit : "Dis au staretz Païssios, quand tu arriveras à Thessalonique, qu'il devrait venir nous voir. Quant à moi, Jean, il m'est difficile d'aller voir le staretz, parce que je dois passer par-dessus les montagnes, les vallées, la mer, et ma santé ne le permet pas, sans compter que le staretz Païssios est un saint, je suis pécheur et indigne". Il m'a ensuite donné 5.000 drachmes pour allumer une cierge dans sa chapelle.

Quand je suis allé à la Sainte Montagne, j'ai rencontré le staretz juste devant sa porte. Dès qu'il m'a vu, je voyageais avec un hiéroine, il m'a dit :

"Content de te voir, content de te voir !"

Nous avons reçu sa bénédiction et il m'a dit 
:
"Hé, qu'en penses-tu ? Va-t-on faire de toi un moine ?"

"Je lui ai dit : "Géronda, j'ai un problème avec mes parents."

"Écoute ce que je te dis, laisse tes parents pleurer pendant un mois ou deux, afin que tu ne pleures pas éternellement, et avant de perdre le trésor." (Il parlait du staretz Iakovos, sans que je lui dise où je pensais devenir moine).

"Géronda, lui dis-je, tu as la bénédiction du Père Jacques du [monastère du] Vénérable David[d'Eubée]."

"Oh, mon enfant, ce sont les saints qui luttent aujourd'hui et qui prient avec humilité et amour. Je ne suis pas digne de voir ce géant de l'Orthodoxie, mais il y a aussi une très grande distance pour le rencontrer, et il faut lutter et beaucoup d'efforts. Mais Dieu nous a donné l'Amour, et nous communiquons spirituellement entre nous."

"Géronda, ai-je bénédiction pour moi de vénérer ta chapelle pour une bénédiction ?"

"Non, ce n'est pas nécessaire."

"Géronda, aie de l'amour, pour une bénédiction..."

"Non, mon enfant, parce que le staretz Jacques t'a peut-être donné 5.000 drachmes, et après, que vais-je en faire, parce que je suis moine ?"

Il ne m'a pas laissé aller vénérer. Il m'a donné un chapelet et une petite croix à donner au staretz. Quand je suis retourné au monastère, le staretz Jacques m'a accueilli avec joie. Et je lui ai donné les cadeaux du staretz Païssios et il m'a immédiatement dit : "Les 5.000 drachmes que le staretz Païssios n'a pas acceptées, et qu'il ne t'a pas laissé partir pour vénérer dans la chapelle, emportez-les avec toi pour tes frais à l'école de Lamia." J'étais abasourdi.

"Géronda, comment le sais-tu ?"

Et il m'a dit, en me murmurant à l'oreille : "Nous, mon enfant, communiquons spirituellement."

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Saint Païssios et saint Porphyrios

Rencontre spirituelle entre les saints Païssios et Porphyrios

Le staretz Porphyrios raconte : Un jour sur la Sainte Montagne, je voyageais en tracteur avec le Père Païssios. Tous deux, nous disions la prière mystiquement. Nos âmes étaient unies. À un moment donné, il est descendu et nous avons continué. Oh, alors vous auriez dû le voir ! Alors qu'il partait, il s'est précipité vers moi et m'a serré dans ses bras spirituellement. Vous auriez dû voir cette unification des âmes. Vous pouvez aimer les autres spirituellement, les embrasser et les sentir, même s'ils sont encore loin.

*

"C'était un plaisir de voir comment les startsy Païssios et Porphyrios pensaient l'un de l'autre.

Un des moines dit au staretz Païssios : J'aimerais te parler d'une chose dont j'ai discuté avec le staretz Porphyrios.

Si tu as parlé au staretz Porphyrios, tu n'as pas besoin de me parler aussi, parce que c'est une télévision par satellite en couleurs et que je ne suis qu'un décor en noir et blanc."

C'était l'humble point de vue du staretz.

D'autre part, le staretz Porphyrios nous dit:

La grâce du staretz Païssios vaut plus que la mienne, parce qu'il l'a acquise par de grands efforts et une sueur ascétique, alors que Dieu m'a donné la mienne complètement gratuitement, quand j'étais encore très jeune, simplement pour que je puisse aider les autres moines.

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Saint Jacques d'Eubée a dit : "Quand je suis allé au monastère, à cause des anciens incendies, la montagne autour du monastère était nue et il ne restait que quelques pins et oliviers des marais et c'était très sec. 

Au fur et à mesure de mes différentes courses, j'avais dans ma poche des graines de pommes de pin que je jetais sur tout le pourtour." 

Ainsi, lentement, avec ce prototype de soin et surtout avec sa prière, la forêt revint à la vie, des petits pins poussèrent et la région autour de la montagne est recouverte du vert de ces pins parfumés. 

"J'ai fait une prière spéciale, dit saint Jacques, pour que la forêt soit spécialement protégée des incendies qui se produisent à cause de la colère du Diable, qui sort ses armes pour détruire les forêts.

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"Le jeûne est un commandement de Dieu. Pour cette raison, nous devrions aussi jeûner, mes enfants. Je n'ai pas négligé le jeûne en 70 ans. Ma mère m'a appris le jeûne dès mon enfance. Je ne suis pas hypocrite, mes enfants, quand je jeûne, mais je fais ce que mes parents m'ont appris et ce que je garde jusqu'à aujourd'hui, mes enfants. Le jeûne ne m'a jamais rendu malade.

Les médecins et les évêques disent que le jeûne frugal est très bénéfique pour l'homme. Un jour, un médecin m'a dit : "Père, ne mange pas pendant cinq jours, et ne bois même pas une goutte d'eau, parce que nous allons faire un test pour voir ce qui se passe avec ton corps." C'est pourquoi j'ai jeûné pendant cinq jours. Cela m'avait fait de grandes choses [pour mon corps]. Combien plus en profitons-nous lorsque nous jeûnons pour notre âme ! Parce que dans notre corps habite une âme éternelle. Prenons donc soin de notre âme, qui est vraiment une chose immortelle.

Jeûnons, mes enfants, n'écoutons pas ceux qui disent que le jeûne n'est rien, et que cela vient des moines. Cela ne vient pas des moines, mes enfants, pardonnez-moi, Dieu le dit. Le premier commandement de Dieu est le jeûne, et notre Christ a jeûné.

Nous pouvons dire que nous jeûnons et  nous mangeons beaucoup. Quel jeûne faisons-nous, mes enfants ? Quand nous mangeons, pardonnez-moi, tant de nourriture, même si elle est sans huile. Il suffit que l'homme ait la santé et le désir de jeûner.

Un jour, quelqu'un est venu me voir et m'a dit : "Mon prêtre, m'a dit que le jeûne n'existe pas." "Et qui t'a dit qu'il n'y avait pas de jeûne ? Va dire au prêtre d'ouvrir la Bible et de voir ce qui parle du jeûne : " sans prière et sans jeûne " (Matthieu 17:21, Marc 9:29), ce que notre Christ dit, et autres choses. 

Et les démons, et les maladies, et toutes les passions sont chassés avec le jeûne. 

Le Saint Précurseur [saint Jean-Baptiste], que mangeait-il au désert ? Que mangeait le Vénérable David d'Eubée? Avec un antidoron, il passait toute la semaine dans sa cellule d'ascèse."

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Sainte Parascève

À l'extérieur du village, il y avait, sur une petite colline, une chapelle de Saint Parascève.
L'aîné Iakovos y allait régulièrement quand il était jeune, pour prier le Saint.
L'Ancien lui-même raconte :
"De mes mains, j'ai creusé l'âme et créé un escalier de fortune pour que les pèlerins puissent se rendre sans difficulté à la chapelle. J'ai coupé un buisson duveteux, balayé l'église, allumé les lampes de veille, et me suis assis et j'ai regardé les icônes, dans le silence total de la nuit sur la colline désertée.
Je n'avais pas peur tout seul, et je n'avais jamais eu de pensées lâches.
J'ai alors vu la sainte comme une religieuse qui sortait du Saint autel, traversait son église et entrait dans la cour, et pour plier et nettoyer ses lampes de veille. Avec mon esprit enfantin, j'ai dit que la Sainte était en train de nettoyer ses assiettes, comme ma mère le faisait tous les soirs, même si elle était fatiguée (car elle pensait que si elle mourait pendant la nuit, et le matin, les femmes trouvaient la vaisselle sale, et se scandalisaient pour la femme au foyer absente).
Ayant cette pensée en tête, j'ai pensé que la Sainte nettoyait aussi ses assiettes la nuit.
Un soir, alors que je me rendais à la chapelle comme d'habitude, je vis la Sainte habillée en religieuse à quelques mètres de l'église. Elle me l'a dit :
"Viens ici, Iakovos, je veux te parler !"
J'avais peur, et mes jambes se sont déformées. Je lui ai dit :
"J'ai peur de m'approcher de toi. Dis-moi d'où je me tiens, d'où je suis, ce que tu voulais dire. J'ai peur de m'approcher de toi."
Alors le Saint me dit :
"Pourquoi as-tu peur de moi ? Vous êtes venus ici depuis si longtemps et avez aidé à garder mon église en ordre et à allumer mes lampes de veille ! J'ai beaucoup de choses à vous dire. Demande-moi quel cadeau tu veux que je te fasse, quel cadeau devrais-je te faire ?"
Puis je lui ai dit :
"Laisse-moi demander à ma mère." Et aussitôt, je me suis retourné et je me suis enfui en courant pour rentrer chez moi.
J'ai dit à ma mère que j'avais vu saint Paraskevi et elle m'a demandé de lui dire quel cadeau je voulais lui faire.
"Vous avez vu Saint Paraskevi, mon enfant ? Comment l'avez-vous vue ? Que s'est-il passé exactement ? demanda ma mère.
Après avoir raconté tous les détails, elle m'a dit : "Mon enfant, demande à la Sainte de te rendre service."
La nuit suivante, je suis allé à la chapelle, et je vois à nouveau la Sainte comme une nonne qui m'attend devant son église. J'ai attendu un peu loin, puis je lui ai dit :
"Je veux que tu me rendes service."
Le Saint me l'a dit : "Ma faveur ? Au cours de ta vie, tu verras beaucoup de gloires et d'honneurs, et tu prendras de l'or dans tes mains (et elle a fait une motion, indiquant une grande quantité), mais il ne te touchera pas."
Et en réalité, comme le disait l'Ancien : "D'innombrables sommes d'argent sont passées entre mes mains, mais tout l'argent est allé vers son but, vers ceux qui souffrent, vers les pauvres, vers ceux qui sont dans le besoin. Et Saint Paraskevi m'a dit beaucoup d'autres choses, et je suis rentré chez moi."


***
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après divers articles du blog








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