Moscou, le 31 mai 2019. RIA Novosti. Au patriarcat d’Antioche on n’exclut pas la possibilité de convoquer un concile panorthodoxe sans la participation du patriarche de Constantinople.
« Nous reconnaissons avec respect le patriarche de Constantinople, mais aujourd’hui il y a un problème : le patriarche de Constantinople commet une erreur. Si toutes les Églises orthodoxes se réunissent en concile sans lui et décident de destituer le primat de Constantinople, alors c’est possible, » a déclaré à RIA Novosti l’évêque Qais d’Erzurum, représentant du patriarcat d’Antioche.
Le représentant du patriarcat d’Antioche a précisé qu’habituellement dans le monde orthodoxe si l’on éprouve le besoin de réunir un concile de toutes les Églises orthodoxes, alors « chaque Église en son sein prend sa décision et s’efforce d’avoir une position commune » et ensuite « elle adresse au patriarche de Constantinople une demande » de convocation d’un concile. « Cependant ce n’est pas une règle immuable, il y a une autre possibilité : n’importe quelle Église orthodoxe peut obtenir l’assentiment des autres Églises et convoquer un concile. »
« Nous reconnaissons avec respect le patriarche de Constantinople, mais aujourd’hui il y a un problème : le patriarche de Constantinople commet une erreur. Si toutes les Églises orthodoxes se réunissent en concile sans lui et décident de destituer le primat de Constantinople, alors c’est possible, » a déclaré à RIA Novosti l’évêque Qais d’Erzurum, représentant du patriarcat d’Antioche.
Le représentant du patriarcat d’Antioche a précisé qu’habituellement dans le monde orthodoxe si l’on éprouve le besoin de réunir un concile de toutes les Églises orthodoxes, alors « chaque Église en son sein prend sa décision et s’efforce d’avoir une position commune » et ensuite « elle adresse au patriarche de Constantinople une demande » de convocation d’un concile. « Cependant ce n’est pas une règle immuable, il y a une autre possibilité : n’importe quelle Église orthodoxe peut obtenir l’assentiment des autres Églises et convoquer un concile. »
Mgr Qais a souligné que l’Église d’Antioche ne cherche pas une quelconque solution radicale du problème, mais qu’elle souhaite « préserver la concorde dans l’Église ». Et il a souhaité « que le patriarche revienne sur sa décision et que la crise religieuse en Ukraine se résolve pacifiquement et que les schismatiques reviennent dans l’Église canonique. »
L’évêque Qais d’Erzurum est arrivé cette semaine à Moscou pour participer à un colloque international sur la défense des droits des croyants en Ukraine ; il a également rencontré des représentants de l’Église orthodoxe russe.
L’évêque Qais d’Erzurum est arrivé cette semaine à Moscou pour participer à un colloque international sur la défense des droits des croyants en Ukraine ; il a également rencontré des représentants de l’Église orthodoxe russe.
Pourquoi attendre encore? C.L.-G.
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