S’OCCUPER DES MALADES
S’occuper des malades est
l'un des moyens les plus puissants pour la préservation de la pureté.
PENSÉES
Les pensées qui nous vexent
et nous ennuient ont de nombreuses distinctions: une provocation ou l’attaque
d'une pensée, n’est pas un péché, mais c’est un test de notre libre arbitre, témoignant
de ce qu'il est enclin à la pensée ou à l'opposition de celles-ci. Cependant,
quand il y a accord et communion avec ces passions, c’est considéré comme un
péché et la repentance est nécessaire. Celui qui n'a pas la force de s’y opposer
de lui-même doit se hâter d’aller vers Dieu, de jeter bas son infirmité et d’implorer
Son aide et l'aide de la Mère de Dieu. Quand quelqu'un est conquis par des
pensées, c’est un signe que l'orgueil les a précédées, et donc il doit davantage
s’humilier.
Ne soyez pas surpris que
diverses pensées surviennent pendant le temps des offices liturgiques: lorsque
vous prenez les armes contre les ennemis, à savoir, la prière, alors ces
ennemis s'arment contre vous avec plus de force en usant de pensées provocantes.
Fuyez vers le Seigneur par la prière contre eux et ne deviennez pas confus: ils
vont disparaître. Lorsque vous devenez confus, voyant qu'ils ne vous laissent
pas, ils s'arment encore plus contre vous; mais quand vous chanterez vers Dieu
avec humilité, alors vous serez en paix.
En général, les saints
Pères considèrent que les pensées blasphématoires ne sont pas nos pensées, mais
les provocations de l'Ennemi; et quand nous ne sommes pas d'accord avec elles,
mais nous lamentons quelles ont pénétré notre esprit, alors ceci est un signe
que nous ne sommes pas coupables d'elles. Il ne faut pas être dérangé quand
elles viennent. Quand une personne est perturbée, l'Ennemi l'attaque encore
plus, mais quand elle n’y prête pas attention, les ignore et ne les considère
pas comme péché, alors les pensées disparaissent.
Version française Claude Lopez-Ginisty
D’après
LIVING WITHOUT HYPOCRISY :
Spiritual counsels of the Holy Elders of Optina
Holy Trinity Publications
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